Et voici la suite de ma première production.
Merci au Monde du Silence qui me fournit les matériaux de base.
Elles seront à notre Mini-salon des créateurs de Noël.
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
La Quête
Acrylique sur toile
30 X 40 pouces
Avant tout j’aimerais préciser que mes principales motivations pour peindre cette toile sont formelles. C’est premièrement l’esthétique du sujet, d’abord représenté dans une illustration pour «The Road» de Cormac McCarthy, qui m’attirait. Ensuite l’idée de recréer une lumière froide pour suggérer l’hiver, la solitude et l’isolement. J’ai aussi utilisé un jaune éteint (jaune de Naples) et un rouge froid (Magenta de Quinacridone) pour rester dans une palette plutôt délavée.
Il y a quand même un sens derrière ces préoccupations.
Un sens à ma vie.
Une quête à poursuivre, un but à atteindre.
Donnez généreusement à une pauvre artiste qui veut vivre de son art!
vendredi 25 novembre 2011
Expozine 2011
En fin de semaine, je serai à EXPOZINE 2011: 10ième FOIRE ANNUELLE DES PETITS ÉDITEURS, BANDES DESSINÉES ET FANZINES DE MONTRÉAL!
Expozine aura lieu samedi et dimanche, 26 et 27 novembre 2011, de 12h à 18h, au 5035, rue Saint-Dominique (Église Saint-Enfant Jésus, entre Laurier et Saint-Joseph, près du métro Laurier).
Entrée gratuite.
C'est à ne pas manquer!!!
Du nouveau cette année. Pour ceux qui aiment mes peintures, des mini-portfolios, cousus mains (et avec BEAUCOUP d'amour) avec un petit dessin original et unique. Le cadeau idéal pour quelqu'un qu'on aime et qui aime les belles peintures, ou pour soi-même (si on s'aime soi-même).
Je n'ai pas de visuel à présenter. Alors imaginez mes peintures dans un petit livre qui tient dans votre main ou dans la poche et près de votre coeur.
Expozine aura lieu samedi et dimanche, 26 et 27 novembre 2011, de 12h à 18h, au 5035, rue Saint-Dominique (Église Saint-Enfant Jésus, entre Laurier et Saint-Joseph, près du métro Laurier).
Entrée gratuite.
C'est à ne pas manquer!!!
Du nouveau cette année. Pour ceux qui aiment mes peintures, des mini-portfolios, cousus mains (et avec BEAUCOUP d'amour) avec un petit dessin original et unique. Le cadeau idéal pour quelqu'un qu'on aime et qui aime les belles peintures, ou pour soi-même (si on s'aime soi-même).
Je n'ai pas de visuel à présenter. Alors imaginez mes peintures dans un petit livre qui tient dans votre main ou dans la poche et près de votre coeur.
mardi 22 novembre 2011
Le jour de la transformation
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu mon ami l’auteur. Mes livres sur la réalité mystique semblent le laisser perplexe. Il ne comprend pas qu’une telle chose soit possible, et que l’on puisse y croire sans perdre la raison. Pourtant c’est vrai, je l’ai vu. Les créatures de l’autre monde existent, elles peuvent manipuler notre plan de réalité. Et moi aussi j’en suis capable. Le monde n’est pas aussi tangible qu’on puisse le croire.
On guide mes pas vers le manoir d’une secte de vampire. Ils m’ont drogué, un démon manipule mon esprit et je vole en semant la confusion autour de moi. Les gens me fuient. Je suis prisonnière et mon amant aussi, qui est aussi mon frère. C’est mon double, une autre partie de moi. Les vampires nous isolent pour compléter notre initiation et nous font faire des choses abjectes dont je ne veux plus me souvenir. Je refuse de devenir l’un d’eux, mais mon autre moi aime ceci. Pour le punir, j’enfonce des lames de rasoir dans ma peau et je regarde le sang s’écouler. Je leur fais croire que je suis devenue vampire comme eux alors qu’en fait j’ai décidé de conserver mon humanité. L’épreuve doit se terminer par la cérémonie de l’épée. Une longue lame violette historiée d’or doit se plonger dans notre corps à tour de rôle. Nous entaillons nos nuques à l’aide d’un canif à manche de momie d’ébène pour que la fontaine de sang ruisselle le long de l’arbre vertébral.
La plus jeune fille vampire possède une bague sur sa main en squelette. Elle ne parvient pas à enfoncer le minuscule bouton pour l’enlever. Une roue d’engrenage évidée en orne le sceau. Lorsqu’elle parvient enfin à retirer l’anneau, une minuscule pièce du mécanisme tombe sur le sol et se perds dans les méandres complexes de la marqueterie qui s’enfonce profondément dans le plancher. C’est seulement ainsi qu’on pouvait ouvrir la porte secrète qui donne accès au fauteuil de la gériatrix; un trône de pierre froide recouvert de rouages sur lequel, pour s’asseoir sans mourir, il est indispensable de posséder la bague intacte. Les ancêtres vampire en ont besoin pour transmettre leur descendance, c’est la seule façon d’y parvenir. J’en profite de ce qu’ils sont absorbés par leur manège pour ouvrir tous les stores et laisser la lumière du jour baigner l’intérieur du manoir. Je peux ensuite me sauver.
Les vampires doivent reculer jusque dans les souterrains de leur terrible castel. Là où les parois de chair brûlée dégagent une vague pourriture et des toutous troublants s’amoncèlent dans les coins. L’engrenage manquant a roulé jusqu’ici et les vampires doivent demander à leur demi-frère, les goules manquées, pour le retrouver. Ils sont débiles et ressemblent à des adultes aux visages d’enfant. Leurs mains poisseuses débordent de crème guimauve au tournesol infesté de vers dont ils s’empiffrent. C’est le gigantesque canard jaune-orange en plastique velu qui possède la clé.
Pendant ce temps, je vais chez une amie japonaise qui, un jour par semaine, prend la forme d’un serpent marin rose et argent. C’est le jour de la transformation et j’accède, avec mon ami le poète, à sa bibliothèque secrète. S’y trouvent plusieurs livres que j’ai lu, comme « Le bébé de Rosemary » et d’autres romans d’Ira Levin, ainsi de que de Lovecraft, dont surtout « L’affaire Charles Dexter Ward ». Mais le plus important, Melmoth, n’y est pas. Et dans ce livre se trouve une strophe qui, si elle est lue le jour de la transformation, fera venir les démons sur terre. Les vampires s’en sont déjà emparés.
On guide mes pas vers le manoir d’une secte de vampire. Ils m’ont drogué, un démon manipule mon esprit et je vole en semant la confusion autour de moi. Les gens me fuient. Je suis prisonnière et mon amant aussi, qui est aussi mon frère. C’est mon double, une autre partie de moi. Les vampires nous isolent pour compléter notre initiation et nous font faire des choses abjectes dont je ne veux plus me souvenir. Je refuse de devenir l’un d’eux, mais mon autre moi aime ceci. Pour le punir, j’enfonce des lames de rasoir dans ma peau et je regarde le sang s’écouler. Je leur fais croire que je suis devenue vampire comme eux alors qu’en fait j’ai décidé de conserver mon humanité. L’épreuve doit se terminer par la cérémonie de l’épée. Une longue lame violette historiée d’or doit se plonger dans notre corps à tour de rôle. Nous entaillons nos nuques à l’aide d’un canif à manche de momie d’ébène pour que la fontaine de sang ruisselle le long de l’arbre vertébral.
La plus jeune fille vampire possède une bague sur sa main en squelette. Elle ne parvient pas à enfoncer le minuscule bouton pour l’enlever. Une roue d’engrenage évidée en orne le sceau. Lorsqu’elle parvient enfin à retirer l’anneau, une minuscule pièce du mécanisme tombe sur le sol et se perds dans les méandres complexes de la marqueterie qui s’enfonce profondément dans le plancher. C’est seulement ainsi qu’on pouvait ouvrir la porte secrète qui donne accès au fauteuil de la gériatrix; un trône de pierre froide recouvert de rouages sur lequel, pour s’asseoir sans mourir, il est indispensable de posséder la bague intacte. Les ancêtres vampire en ont besoin pour transmettre leur descendance, c’est la seule façon d’y parvenir. J’en profite de ce qu’ils sont absorbés par leur manège pour ouvrir tous les stores et laisser la lumière du jour baigner l’intérieur du manoir. Je peux ensuite me sauver.
Les vampires doivent reculer jusque dans les souterrains de leur terrible castel. Là où les parois de chair brûlée dégagent une vague pourriture et des toutous troublants s’amoncèlent dans les coins. L’engrenage manquant a roulé jusqu’ici et les vampires doivent demander à leur demi-frère, les goules manquées, pour le retrouver. Ils sont débiles et ressemblent à des adultes aux visages d’enfant. Leurs mains poisseuses débordent de crème guimauve au tournesol infesté de vers dont ils s’empiffrent. C’est le gigantesque canard jaune-orange en plastique velu qui possède la clé.
Pendant ce temps, je vais chez une amie japonaise qui, un jour par semaine, prend la forme d’un serpent marin rose et argent. C’est le jour de la transformation et j’accède, avec mon ami le poète, à sa bibliothèque secrète. S’y trouvent plusieurs livres que j’ai lu, comme « Le bébé de Rosemary » et d’autres romans d’Ira Levin, ainsi de que de Lovecraft, dont surtout « L’affaire Charles Dexter Ward ». Mais le plus important, Melmoth, n’y est pas. Et dans ce livre se trouve une strophe qui, si elle est lue le jour de la transformation, fera venir les démons sur terre. Les vampires s’en sont déjà emparés.
vendredi 18 novembre 2011
Ce que l’eau fera de moi
J’ai gâché ce dessin, malheureusement. Il a prit l’eau.
On me demandait quelle morale en tirer et j’ai dit :
« Ah! Vanité! Tout n’est que vanité! »
Car si j’avais mon cahier d’esquisse avec moi ce jour-là, c’était dans l’intention de ne pas me prendre pour de la marde (comme qu’on dit par ici).
On m’a répondu que j’aurais simplement dû mieux protéger mes dessins de la pluie.
J’en ai tiré une autre morale :
Ne jamais se faire à soi-même ce qu’on ne ferait pas à l’autre…
Ou plutôt :
Ne pas se punir des mauvaises intentions qu’on ne nous prête même pas.
mercredi 16 novembre 2011
Mini salon des créateurs de Noël
Car, comme les lutins du Père Noël, nous créons Noël.
Si vous voulez avoir un beau Noël en offrant des cadeaux fait avec amour par des artisans d’ici, venez nous voir! Nous aurons des Bds, du linge, des bijoux et, comme on dit, de tout et pour tous les goûts.
Ça faisait longtemps que je voulais travailler sur un salon d’artisans, et bien voilà! C’est grâce à Luc Poudrier, l’organisateur et le fondateur du salon.
Voici le petit blog que j’ai fondé en l’honneur de l’événement.
Et les coordonnées ainsi que l’horaire du salon :
Maisonnette des Parents
6651, boul. St-Laurent
Montréal, Québec
H2S 3C5
Tél.: (514) 272-7507
Téléc.: (514) 272-2367
Agrandir le plan
Horaire du salon:
Jeudi 1 décembre 17h00 à 21h00
Vendredi 2 décembre de midi à 21h00 et
Samedi 3 décembre de 10h00 à 18h00
Si vous voulez avoir un beau Noël en offrant des cadeaux fait avec amour par des artisans d’ici, venez nous voir! Nous aurons des Bds, du linge, des bijoux et, comme on dit, de tout et pour tous les goûts.
Ça faisait longtemps que je voulais travailler sur un salon d’artisans, et bien voilà! C’est grâce à Luc Poudrier, l’organisateur et le fondateur du salon.
Voici le petit blog que j’ai fondé en l’honneur de l’événement.
Et les coordonnées ainsi que l’horaire du salon :
Maisonnette des Parents
6651, boul. St-Laurent
Montréal, Québec
H2S 3C5
Tél.: (514) 272-7507
Téléc.: (514) 272-2367
Agrandir le plan
Horaire du salon:
Jeudi 1 décembre 17h00 à 21h00
Vendredi 2 décembre de midi à 21h00 et
Samedi 3 décembre de 10h00 à 18h00
lundi 14 novembre 2011
Salon du livre de Montréal 2011
Voici mon horaire de dédicace au stand des éditions de l’Isatis (stand #117 ERPI DLM) pour le salon du livre de Montréal 2011.
Mon nouveau livre cette année : Marie Rollet, Mère de la Nouvelle-France.
Attention, il y a une petite différence d’avec l’horaire affichée sur le site du salon. Cet horaire-ci est la bonne :
Jeudi 17 novembre de 18h à 19h
Vendredi 18 novembre de 16h30 à 17h30
Dimanche 20 novembre de 12h à 13h
Mon nouveau livre cette année : Marie Rollet, Mère de la Nouvelle-France.
Attention, il y a une petite différence d’avec l’horaire affichée sur le site du salon. Cet horaire-ci est la bonne :
Jeudi 17 novembre de 18h à 19h
Vendredi 18 novembre de 16h30 à 17h30
Dimanche 20 novembre de 12h à 13h
jeudi 10 novembre 2011
Square Viger
Mon premier attenta tricot revendiqué au nom de « Maille Little Pony » avec les Ville-Laines.
Une installation au Carré Viger, Montréal, 10 novembre 2011 et sous la pluie. Parce que quand il fait mauvais dehors, un peu de chaleur ça fait toujours du bien.
Une installation au Carré Viger, Montréal, 10 novembre 2011 et sous la pluie. Parce que quand il fait mauvais dehors, un peu de chaleur ça fait toujours du bien.
mardi 8 novembre 2011
Les rendez-vous manqués
lundi 7 novembre 2011
Masques d’homme-grenouille
Oui, je sais, je fais des choses bizarres. Ma dernière idée en date? Faire des masques en récupérant des vieilles palmes tout justes bonnes pour la poubelle. Merci au Monde du silence qui contribue à mon œuvre en me fournissant leur matériel inutilisable.
vendredi 4 novembre 2011
mercredi 2 novembre 2011
Les murs ont des oreilles
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