mardi 30 septembre 2008

Florès -3



Ouf! Elle n’était pas facile cette planche.
Toute en mouvement. Du vent, des vagues et des nuages…
Difficile de ne pas se mélanger et rendre le tout complètement confus comme un grosse pizza. Je n’oserais pas avouer que mon œil fut à la hauteur de mon esprit.

Une trame narrative qui s’élabore dans une évolution des forces de la nature, c’est tout un défi. En bd, je veux constamment essayer des nouvelles choses. Je suis un peu déçu quand je ne suis pas satisfaite, c’est sûr. Mais d’un autre côté ça me rassure. J’en ai encore tellement à apprendre, j’aurai donc encore longtemps du plaisir à faire de la bd.

lundi 29 septembre 2008

L'aubergiste du quai des têtes rouges

Il ne faut jamais revenir. C’est ce qu’on m’a dit.
Je n’aurais pas dû partir.
Quitter les gens qui m’ont vu grandir et aller à la recherche de mon peuple.
J’ai vu des arbres gigantesques et des fleurs enivrantes.
Mais le cœur des elfes est aussi aride et sombre que le sol de l’île de Vaar.

Je me souviens des coups, des cris et des hommes méchants.
Mais c’est ma famille, c’est là que j’ai grandi.
Dans cette vieille auberge des ports clandestins.
Qui sent la pisse de rat et la vieille bibine.


Je n’ose plus y entrer, ni montrer mon visage à quiconque.
Ce soir là, j’ai suivi les chats pour faire les poubelles.
J’avais trop faim.
Et je crois que l’aubergiste ne m’a pas vue.

La belle louve blanche m’a retrouvée.
On raconte qu’elle habite avec une sorcière des landes.
Ce soir, je vais la suivre.

Alianna

dimanche 28 septembre 2008

The pink couch gypsies

Formation d’un soir dans mon salon.

Il y a des jours très ordinaires. Et d’autres qui le sont encore davantage: le ménage, le lavage, l’épicerie… il fait gris.

Sauf qu’on a retrouvé mon portefeuille que je m’étais fais volé en janvier dernier.
Et Ensuite Jérôme arrive, avec des amis.
Le salon s’est empli de musique endiablée...

(De gauche à droite)Arkvaender à la basse, Yanie à l'Accordéon, Yvan à la guitare et Corbeau du même, Jérôme au tambourin et au slam.


Le titre s’inspire du fauteuil rose de mon grand père, celui qui sent les vieux relents de barbershop. C'est aussi le grand ami des voyageurs et des siestes importunes.

vendredi 26 septembre 2008

Les pêcheuses de prunes

Nous sommes parties au moment où les couleurs s’éveillent.
L’histoire tissera nos cheveux dans les algues, bien avant le soir.




Une vague immobile regarde mon visage.
Quel est ce secret qui perle sur mes lèvres?




Non, j’ai trop bu l’angélique.
Son vert me retient au fond de l’eau.
Comme un noyé qui regarde vers le ciel,
Et voit des oiseaux de feu fondre vers lui.




Quand les villageois guetteront notre retour,
Il est possible que nous n’ayons rien pour eux.
Qu’ils s’endorment le cœur froid.




Le ciel se drape d’un velours léthargique.
L’ancre ne remontera jamais plus.




Dis-moi, ai-je trop vu ou trop écris?
Réponds, est-il vrai que la mer s’éteint?




Non, il n’y aura plus jamais de mots pour décrire le silence.
Dormons, pendant que l’heure dérive.



Modèle vivant en duo à l’espace Ars Longa, le 25 septembre.

jeudi 25 septembre 2008

L’histoire des dauphins

J’ai fais ce dessin pour participer au concours artistique sur le site de Bernard Werber. Inutile de préciser que je n’ai pas gagné. Je m’y attendais, je ne suis pas vraiment fière de mon image. Et pourtant j’en suis assez triste. J’aurais bien aimé me gagner un livre de lui avec l’un de mes dessins. C’est dommage, je n’avais pas le temps. Au lieu de ne carrément rien faire, j’ai envoyé une petite esquisse à main levée au stylo bille exécutée sur plusieurs coins de table successifs. Et maintenant, je regrette de n’avoir pas pu faire mieux. Au moins mettre de couleurs, j’aurais peut-être eu une chance.

Ah! J’ai mal choisis mes priorités… j’aurais dû … et si… ah! Zut!
Manque de discernement. Mon intuition a des ratées ces temps-ci.
Ce n’est que le dernier d’une longue série de mauvais choix que j’ai fais.


Quand j’ai vu l’énoncé du concours, tout à coup c’était le vide.
Je n’avais aucune idée.
Alors je me suis demandé quel pourrait être mon passage préféré.
Et c’était là : ce moment où la mystique entre dans l’eau établir un contact avec les dauphins. (J’ai ratée sa main gauche, c’est malheureux.)
Ensuite, le développement de l’histoire suit le fil de l’eau. Et j’ai ajouté mon glyphe sur le signet.

J’ai au moins la consolation d’avoir un dessin sur le site de Bernard Werber. Même si on ne peut pas me retracer avec, je crois. À bien y penser, c’est déjà beaucoup. J’espère que les autres lecteurs aimeront mon illustration.

mercredi 24 septembre 2008

Un dernier rhum pour la route.

Comme le souvenir d'une soirée d'été juste avant l'automne.
Une soirée, peut-être une seule, quand l'été ne dure que quelques jours.
Vaguement une semaine...
Un vague qui m'emporte.
Si loin la houle, si loin les amarres.
Car c'est mon nom.
Mais je ne sais pas trop à quel port d'attache.
Peut-être seulement celui de la lune.



Il y avait la mer... juste un lac.
Et le parfum des embruns, ou l'odeur du blé d'inde.
J'ai tellement dansé parmi les gens endormis, j'y ai laissé mon coeur.



La Marina le Grand Bleu.

lundi 22 septembre 2008

Florès -2

Ce n'est pas très original comme titre de message mais ça permettra de mieux s'y retrouver.



On me demande souvent d’où vient ce mot : Vaar.
Habituellement, j’élude la question en disant que ça m’est venu comme ça. En fait c’est simplement parce que je trouve que mes véritables inspirations sont un peu bizarres.
Cela provient de deux choses. Premièrement, mes livres de math. Car à l’époque où je l’ai créé, j’étais encore une sage étudiante du baccalauréat en mathématique. C’est le mot «var», mit pour «variable» qui m’a charmé. Ensuite, c’est sur «Passion», de Peter Gabriel, la trame sonore de «The Last temptation of Christ» de Martin Scorsese. Il s’agit de la musique «Zaar».

À l’époque, Vaar était une île où j’écrivais des histoires avec des amis sur les groupes de discussion de Globetrotter. Les forums ont maintenant disparus mais cela m’a beaucoup aidé à développer cet univers. J’en profite pour adresser tous mes remerciements à Serge, qui a créé plusieurs personnages sur Vaar. Ses idées m’ont été très utiles pour étoffer l’intrigue de cette bd.

dimanche 21 septembre 2008

Assomption bronchoscopique

Une nouvelle toile de chirurgie que je viens tout juste de terminer.
Elle sera exposée à l’Usine 106U au mois d’octobre.
Ce qui sera sans doute ma dernière exposition là bas.
Car l’usine fermera ses portes pour cause de «la bâtisse est vendue».
Ce n’est certainement qu’un déménagement, faudrait être fou pour croire qu’Éric Braün a dit son dernier mot.

J’étais positivement écoeurée des toiles turquoise, alors j’ai décidé de faire des blouses rouges. Sauf que le turquoise fait partie des éléments du langage pictural démontré dans les œuvres de cette collection. Je ne voulais pas la renier complètement. En mélangeant un jaune de Naples du commerce avec mon bleu de Prusse maison, j’ai réussi une teinte de vert hôpital que j’adore. J’en ai eu des frissons tout partout et une incommensurable ivresse quand j’ai vu cette teinte si douce naître au cœur de ma palette.

Acrylique sur toile, 24"X30"

Acharnement thérapeutique, quête du savoir?
J’ai parfois un peu l’impression que les docteurs perdent le sens de leur profession lorsqu’ils ne daignent pas nous expliquer la nature et la provenance de nos malaises. Quand la compassion cède le terrain à l’honneur du titre et l’appât du gain. Le patient est un symbole. Ce qui compte, c’est la maladie. Pourtant, ils sont humains. Et qui sait, peut-être malade un jour eux aussi. Et c’est sans doute ce qui les angoisse le plus.
Mais d’un autre côté, la réalité d’un hôpital est monstrueuse. Comment y évoluer journellement sans établir de distance? Ce paradoxe me fascine.


Je me suis inspirée d’une photo que j’ai pigée dans les vieux livres de mon grand-père, qui était docteur. Je l’ai simplement projetée sur la toile pour ensuite la modifier à mon aise.

samedi 20 septembre 2008

Comme une rose couleur de sang

L’art est si intimement lié à ma vie que lorsque j’en parle, je parle de moi.
Je manque un peu de pudeur et je me compromets.
Mais je n’ai pas vraiment peur du ridicule.

Nombre d’artistes qui abordent des sujet macabres et révoltants sont en fait des gens souriants, équilibrés, respectueux et sobres beaucoup plus souvent qu’autrement.
L’œuvre n’est pas l’artiste, l’artiste n’est pas l’œuvre non plus.
Mais alors….

Nous avons tous un côté sombre.
Le cacher, c’est l’ignorer et lui permettre d’avoir une emprise sur nous sans pouvoir le reconnaître.

Je désire y plonger complètement.
Affronter mes peurs, c’est leur donner une forme et une existence.
Quand je les projette sur une toile, elles sortent de mon esprit.
Je peux les reconnaître, les confronter, les combattre et ensuite… aller encore plus loin.

L’art est un parcours initiatique.
Je peins avec mon sang.




Une illustration pour le fanzine Horrifique, la nouvelle «Corpus» par Denis Labbé. En la lisant, j’ai cru y discerner une évocation du personnage de Jack L’éventreur. Je n’ai pas pu résister à la tentation de m’en servir pour faire cette image.

vendredi 19 septembre 2008

En direct de mes états d’âme

Voici mes dessins de la séance de modèle vivant du 16 septembre à l'AIIQ.
Je commençais à avoir très mal et l’œil tout embrouillé de larmes. Alors ce n’est pas fameux.














Ça ne se termine quand même pas trop mal.
Mais ce ne sera définitivement pas une séance à entrer dans les annales.

jeudi 18 septembre 2008

Une nuit à l’urgence

J’ai passé au moins 6 heures à me tordre de douleur sur ma chaise aux urgences.
Un moment donné, c’est devenu tellement intense que j’ai décidé de sortir mon cahier à esquisse et de représenter ce qu’on verrait si ce que je ressens pouvait apparaître.






J’ai le cafard car je vais manquer les ateliers de modèle vivant en duo à l'espace Ars Longa.


J’avais donné ma parole à Atalante pour l’aider, on voit que je suis quelqu’un de fiable (!!!).

mardi 16 septembre 2008

Avaler des rêves

Une chance qu'on a l'imagination car la réalité est parfois bien triste.
C'est un dessin que j'avais envoyé à un concours de caricature dont le thème était "l'argent". Mais je n'ai rien gagné. Faut dire que ça ne m'inspirait absolument pas. Alors j'ai donc parlé d'une réalité que j'ai longtemps côtoyé. Ce qui, sans doute, ne doit pas rejoindre grand monde.

lundi 15 septembre 2008

Par les larmes de mon œil droit.

Celui qui ne peut plus s’ouvrir.
J'ai passé une nuit blanche à danser toute seule.


Mais sans musique.


Perdu dans les foins odorants d'un pays de lune rouge.
Zilia m'est revenue comme un chat perdu.


Même quand les tentes couleurs de sable se gonflent de vents secs,
Elle portera des anneaux d'argent autour de ses chevilles défendues.


Un marriage d'or et de jade au coeur de la savane.
Quand elle raconte son voyage,
J'imagine une saveur de caramel et de scotch.


Goûter par les yeux des feuilles trop vives.
Qui exhalent un poison de panthère aux yeux bleus.


Pour retrouver une odeur perdue de brioche à la noix de coco.
Danse, par la flamme qui chante.
Celle qui ne m'oubliera plus.


Zilia la douce, noyade étrangère dans les eaux d'un seul nom.
Tu ne seras plus la seule à tanguer doucement.
Par les écumes d'un orage tropical.


Modèle vivant à L'AIIQ le 9 septembre 2008.

vendredi 12 septembre 2008

Salammasca

Voici la première planche de Chimeris -Vaar- Salammasca, le tome un.



J'étais très heureuse de reprendre la plume et le tire-ligne. Par chance, j'ai même pu retrouver ce bon vieux papier que j'avais utilisé pour Mandragora, il y a plus de 5 ans de cela, et qui était discontinué.

Quand je suis en mode « production bd », je n’ai plus de temps pour rien d’autre. 5 minutes de libre et j’ai comme un élastique qui m’attire à ma table à dessin.

Je vais retrouver tous mes personnages de Mandragora dans cette nouvelle bd: Soblevsky, la Mandragore, I et Anathéness.

jeudi 11 septembre 2008

Les toilettes de l'Usine 106U

Ce soir à 20h, ne manquez pas le spectacle des Nécrophiliacs et de Growing Concern à l'Usine 106U.

Ça n'a aucune classe comme titre de message.
Mais les toilettes elles-mêmes en ont encore moins. Sans parler de ce qu'on risque d'y trouver. Mais oui, car ce sont des toilettes mixtes.
L'appareil en lui-même n'a rien que de très banal.
Il pourrait même être propre, si on le voulait vraiment.
C'est bien ça le problème.

Voici l'une des attractions du 111 Roy est. On s'y habitue, ou on endure mais n'ayez pas, comme moi, la volonté de vouloir en faire un lieu fréquentable.
Qu'est-ce qu'on voudrait bien fréquenter là-bas anyway? À part les poissons d'argents les plus monstrueux de toute la planète.


Image pour illustrer une nouvelle de Yves Crouzet "Intrusion", dans le fanzine Horrifique.

mercredi 10 septembre 2008

Malpertuis

«-Lampernisse? C’est mon nom… Lampernisse, Couleurs et vernis. Cela se trouvait au-dessus de la porte, en belles lettres de trois teintes. Je vendais toutes les couleurs, toutes…, des mèches soufrées, de l’huile siccative, de l’huile de schiste, du mastic gris et blanc, de l’ocre, du vernis blanc et brun, du blanc de zinc et de plomb, gras comme crèmes, du talc et des acides mordants. Je me nomme Lampernisse et je jouissais des couleurs. Maintenant, on m’a mit dans le noir. Autrefois j’ai vendu du noir animal et du noir de charbon, mais je n’ai jamais servi le noir de la nuit à personne. Je suis Lampernisse, je suis bon et l’on m’a mis au fond de la nuit, avec quelqu’un qui éteint toujours les lampes.»

Malpertuis (Jean Ray) p.27


C’est un passage que j’ai toujours aimé. Même lorsque j’ai découvert le livre il y a plus de quinze. Je l’ai lu trois autres fois depuis et si maintenant tous les termes de cette énumération n’ont plus le mystère de jadis, j’apprécie pourtant encore davantage cette citation. C’est sans conteste l’un des livres que je classe au sommet de mon top ten personnel.


J’ai fait ce dessin pour illustrer une nouvelle d’Horrifique, «La coupe de ton regard» par Denis Labbé. Mais tout le long je pensais aussi à «Malpertuis».

dimanche 7 septembre 2008

Sabrokann

Plusieurs vaisseaux noirs, forgés comme des orgues, approchèrent notre ville. Ils étaient cinq, plus hauts que le ressac le plus terrible, et aussi atroces qu'une longue infection.

Les Creux, pour servir le Roi des rats, nous ont attachés dans leurs calles. À l'île Sabrokann nous serons leurs épiphanies.

Cette douleur, rythmant noirceur avec décadence des houles profondes, s'établit l'oublié des vasques. Impossible de percer les ténèbres, il ne peut que les effleurer. Ma souffrance prend vie contre les clapotements de l'eau sur ses flancs.

Nos plaintes n'eurent aucune prise sur la longue éternité qui nous aspira sans haleine. En attendant je chante dans ma tête une petite musique dont les airs sont un cœur de brise.

Il n'y a pas de soleil à Sabrokann.

Trouver la créativité dans la mort.
On raconte que du sang coula de leur pierre quand ils la façonnèrent. Bulbeuse et boursouflée, la sculpture est une vésicule malade. Et pourtant ils la mangeaient.





C'est une esquisse pour Chimeris -Vaar- Maléïrikur, le tome deux.
Je trouve que pour une bédéiste qui publie un blog, j'y mets très peu de bd.
Mais ça devrait changer bientôt. J'ai enfin terminé d'écrire mon scénario et j'ai commencé ma bd hier. Je vais publier ici une planche à la fois, au compte goutte. Mais pour ceux qui auront lu Chimeris -Sirus-, vous aurez la suite sans trop attendre.

vendredi 5 septembre 2008

Clin de l'oeil vitrifié

La beauté du geste confondue dans un amalgame de présence.
J'ai longtemps cherché la fleur à coeur d'humaine.


Dans la forêts aux vierges profanes, j'ai trouvé un sanctuaire inviolé.


Une statue de l'aube recouverte de lierre.
Dont le marbre étreint quelques felures obscènes.


Dans ses bras, je jetterai mon offrande de vie.


Immobile, les restes d'une étreinte.
Et recouvertes par des fientes d'oiseaux lunaires.


Quand la valse des lumières profondes touche l'eau.
Ce qui sort de moi pour rêver rejoint l'inquiétude.


Mais j'y retrouve le délire.
La vague contrefaite d'un temps lourd.


Et la statue regarde par mes yeux.



Merci à Marlyn Carier qui a posé pour nous au modèle vivant de L'AIIQ le 2 septembre.

mercredi 3 septembre 2008

Musicien d'eau douce

Gilbert est venu nous jouer la ritournelle au camping de la marina « le grand bleu ».
Sur le moment, je n’ai pas eu le temps de rajouter de paysage.
Je suis donc allé le compléter au jardin botanique.



Le bateau de Gilbert.

lundi 1 septembre 2008

Brioche par procuration

Un signe des temps.
Je suis un produit de la société moderne.

Nous avons tellement modifié notre environnement que notre organisme ne sait même plus le reconnaître.

Gabarit de jungle urbaine :
Une rue,
Une rangée d’automobile,
Un trottoir,
Une rangée de fils électriques,
Une rangée d’arbres,
Une rangée d’immeubles…

Hum… la nature est diantrement mieux cultivée.

La maladie cœliaque serait causée par quelque chose que je ne comprends pas vraiment. J'aimerais bien lire un article sur le sujet qui, pour une fois, ne dira pas complètement le contraire de ce que j'avais lu avant.

Les pâtisseries sans gluten, c’est n’importe quoi. Ceux qui les ont fait n’ont certainement pas dû y goûter, ou alors ils y réfléchiraient deux fois avant de nous faire payer 4 fois le prix d’un pain ordinaire pour un minable 12 tranches de sans gluten.
Et d’ailleurs, comble de l’insulte, la nourriture sans gluten est très souvent passée date depuis des mois sur les rayons de l’épicerie.
L’autre fois, on a acheté des croquettes de poisson passés date depuis … un an.
Non, je n’ai pas été malade, et la poubelle non plus.

Il y a du gluten partout : pain, nouilles, sauces, soupes, charcuteries, plats préparés, goberge, sauce soya, ketchup, bière, vodka, boulettes de viandes … enfin bref, au moins 90% de toute épicerie normale.

Mon secret?
J’ai appris à faire la cuisine… et à lire les étiquettes.






La maladie cœliaque, c'est dull.


Cette image se voulait illustrer une nouvelle du fanzine Horrifique : « Quand ça part en brioche » de Timothé Rey.