mercredi 30 octobre 2013

Caaaaar…




Je demeure dans un gigantesque manoir décrépit. Les planchers sont en lattes de bois  vermoulu et rapiécé qui craquent quand on marche dessus. Des sections pourries s’enfoncent quand j’y pose le pied. La maison est en forme de grand 2 allongé et tout en angle, avec des corridors vides interminables au bout de chaque coude, fermés par des portes aux articulations qui joignent les ailes de la bâtisse. Les murs sont recouverts de vieux papier peint déchiré illustré de fleurs rouges bourgogne sur un fond brunâtre qui devait être immaculé avant. Des dragons noirs crachant du feu s’enroulent et s’entremêlent en reliefs sur les parois.

Plusieurs femmes vêtues de robes empires aux couleurs vives se tiennent derrière ou s’assoient sur une longue causeuse jaune. Parfois elles apparaissent et elles disparaissent. Ce sont des fantômes et je les vois. Je demande à boire du lait et on me sert un grand verre rempli de liquide blanchâtre qui semble s’homogénéiser dans une  dilution de liquide sombre et terne pour se clarifier peu à peu et devenir du vin rouge rubis. Un grand italien vêtu d’une tunique et de hautes bottes médiévales vient me servir le breuvage en me disant que c’est mieux pour moi de boire du vin, avec ce que les esprits veulent me demander.

Les belles dames néoclassiques me disent que je dois aller au sous-sol pour retrouver leurs cadavres.  

samedi 19 octobre 2013

Les filles du roi jaune




Ce sont les deux petits Enfants verts de Woolpit. Ils sont chassés de leur terre d’accueil dans le Suffolk. La légende raconte que la fillette, après avoir accepté de manger des petits pois, devient rose et apprend à parler notre langue alors que le petit gars meurt. Mais dans mon rêve ils sont encore verts tous les deux, et le jeune garçon survit.

On les mets sur un bateau pour qu’ils s’en aillent. Ils ne peuvent monter sur le pont du bateau durant la traversé de la mer, sinon les condors géants qui les survolent pourraient les attaquer. Ils touchent bientôt terre de l’autre côté et c’est l’Atlantide. L’océan intérieur se nomme Ocbin. Il est au milieu d’un désert et les sépare encore de la ville.

Ils sont accueillit par le roi de l’île qui leur demande : Serez-vous un homme, mortel dans son corps? Ou une femme, mortelle dans sa chair et immortelle dans son âme? Le roi demande au vieillard qui accompagne les enfants : Comment va le monde à l’extérieur? Et le vieil homme qui accompagne les enfants lui répond : comme d’habitude, les humains son méchants et ils se détestent. Mais les filles du roi jaune sont un peu moins idiotes depuis que leur leurs ai raconté l’histoire des 6 princesses de perle.

samedi 12 octobre 2013

Le portrait ovale

Une dernière oeuvre pour notre exposition sur le thère d'Edgar Allan Poe qui s'intitule "Poe Pourri" à la galerie le Repaire des 100 talents.



Le portrait Ovale
Acrylique sur un médaillon de plâtre
dans un cadre de miroir antique
10" X 5"1/2 X 1"1/2
Octobre 2013




dimanche 6 octobre 2013

Le chat noir


Le chat noir
Médium mixtes
8" X 5" 3/4
Octobre 2013

Une autre oeuvre pour notre exposition sur Edgar Allan Poe
qui s'intitule "Poe Pourri" au Repaire des 100 talents

Et voici ce à quoi ressemble la peinture qui se cache sous le mur de mots


samedi 5 octobre 2013

Lenore


Lenore
Encre et gouache vinylique sur panneau de bois
10" X 12"
septembre 2013
Pour notre exposition sur le thème d'Edgar Allan Poe

Voici un extrait du célèbre poème d'Edgar Allan Poe
The Raven

Once upon a midnight dreary, while I pondered weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore,
While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
`'Tis some visitor,' I muttered, `tapping at my chamber door -
Only this, and nothing more.'

Ah, distinctly I remember it was in the bleak December,
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
Eagerly I wished the morrow; - vainly I had sought to borrow
From my books surcease of sorrow - sorrow for the lost Lenore -
For the rare and radiant maiden whom the angels name Lenore -
Nameless here for evermore.

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