vendredi 30 janvier 2009

Tite-Minoune

Mon minou, au moment de la journée qu’elle préfère.



Comme j’ai rêvé de mon chat la nuit dernière, je m’étais dis que je saisirais l’occasion pour vous en parler un peu. Dans mon rêve, je l’avais malencontreusement enfermé dans la laveuse avant de partir ma brassée. Quand j’ai ouvert la trappe à la fin du cycle, tite-minoune m’a sauté dans les bras, toute mouillée, toute fripée, le museau en sang et elle m’en voulait beaucoup. Sa robe avait délavé, perdant ses belles teintes noires et blanches pour afficher un motif de tigre rayé grisâtre.

Les gens sont toujours un peu incrédules quand je leur dis qu’elle s’appelle : «Minou» Je crois que de ma part ils se seraient attendu à quelque chose de plus original. Mais c’est un peu comme quand vient le temps de donner un titre à une toile : c’est n’importe quoi, ce qui compte, c’est la toile. Mais c’est surtout parce que j’ai eu beaucoup de chat depuis mon enfance, et je les ai tous perdus assez rapidement. Donc après : Bougie, Grisou, Arnold, Wendy, Moka, Pastel, Pixel, Tartine, Miss Wing… un moment donné, on se demande si ça vaut la peine. Mais comme «Minou» est né dans les environs de un-peu- avant la mi-septembre 2001 (date facile à retenir), ça fait donc plus de 8 ans qu’elle porte glorieusement son pas-de-nom. Et je n’en l’aime que davantage, il me semble.

Et elle aussi, je crois. Ou c’est peut-être normal chez un chaton qui a été abandonné par sa mère. Elle a des grosses pantoufles blanches, un pouce. Donc il faut que je coupe moi-même la griffe qui est prise entre le pouce sinon ça va finir par lui rentrer dans la patte (la nature est donc mal faite, des fois). Sauf que c’est le premier chat dont j’entends parler qui ronronne quand je lui coupe ses griffes.

lundi 26 janvier 2009

Les mécaniques du visage.

Un petit portrait que j’ai fait durant le salon du livre de Montréal cet automne.
J’ai rencontré des gens extraordinaires avec qui j’ai travaillé dans la solitude de mon atelier. J’ai enfin pu mettre un nom sur leur visage.
Et tout ceux dont le métier gravite autour du livre, dont on ne saurait se passer.
C’est un univers fascinant.

Merci Corboz, pour le café.



Merci Fred, pour le visage.

mercredi 21 janvier 2009

Écoutes tomber la neige!

De l’aube au crépuscule
Sondez le pouvoir d’une bulle
Qu’elle résolve l’iniquité de l’âme seule.



Je suis allé prendre un café ce matin.
Quand la neige semble tomber du sol jusqu’au ciel.
Il fait si froid que mes paupières sont scellées de givre.



Je me chauffe à cette vapeur amer,
Relent de chlore à piscine au fond de la gorge,
Et mes cheveux qui ne sèchent pas.



Des fois, j’ai les yeux qui fourchent,
Je sais que mon nez est toujours là,
Et je vois double.



Je te sais femme d’un côté,
Homme de l’autre,
Et moi au centre.


Grand merci à Maryline et Martin qui ont posés pour nous aux ateliers de modèle vivant en duo de l'espace Ars Longa en novembre dernier. Et ça continue toujours cet hiver, voyez le flyer ici.

lundi 19 janvier 2009

Le parlement des baigneuses

-Ode aux lunettes-ventouses en maillot croisé.-

Quelle est cette eau qu’on ne peut pas voir?
Je voudrais m’y plonger pour mieux te comprendre.

Et là j’ai trouvé, dans les tropiques de la vierge,
Un nénuphar aux pétales de roses,
L’apologie d’une petite culotte,
Oubliée dans les douches communes.

vendredi 16 janvier 2009

Florès -9



Voici la réponse, "lui", c'est I. C'est le personnage en bleu sur la couverture de Mandragora III. Ce n'est pas vraiment une surprise, j'en parle souvent. Mais dans Chimeris II -Vaar-, on retrouvera le principal quatuor de Mandragora. C'est-à-dire: Soblevsky, la Mandragore, I et Anathéness.

mercredi 14 janvier 2009

Portraits de l’USINE 106U

L’USINE 106U, galerie d'art, images et objets inusités: la preuve c’est qu’on peut même m’y retrouver. J’y suis les mardi et jeudi pour vous accueillir.

Ça vous intrigue? Pourquoi ne pas venir nous voir?
Vous ne pouvez pas?
Ce n’est pas grave. Rendez-vous sur Alientv.org. Vous y trouverez des reportages sur tous les vernissages.

En attendant, voici un dessin inspiré par mes nombreuses après-midi parmi cette jungle burlesque.




Un portrait de Danielle Hébert et Éric Braün. Je disais justement à une de mes amies qu’un portrait de Danielle ne pouvait être bien réussit que si elle y ressemble à une fée. Car elle ressemble à une fée. Et Éric, regardez-le bien, c’est assez rare qu’on le voit sans un masque.

lundi 12 janvier 2009

Only the blind can see*

Rends-moi ma plume, que je puisse te dessiner.
Qui es-tu ?
Je ne peux pas voir ton visage, mais pourtant je l’ai déjà rêvé.
S’il existait une couleur fuyante, de celles qui craignent la lumière.
C’est ce que je voudrais pour te décrire.
Les mots ne suffisent plus, ils meurent au bout de mes lèvres.
Si tu venais les chercher, on aurait assez de tes yeux pour les chanter.




Un dessin inspiré du «Royaume sur Globetrotter» que j’ai fait il y a deux ans de cela. Ce sont quelques personnages qui n’étaient pas les miens : Sharla, Elwhite et la druidesse pétrifiée, mais avec qui j’aimais bien imaginer des histoires.

*C’est le titre d’une chanson du groupe Dargaard, sur le disque: In Nomine Aeternitatis

dimanche 11 janvier 2009

Prunelle sur les dunes

Enterrer une robe nomade dans la nuit. Parce que le jour elle n’oserait pas. Quand le bruit des sabots martelant deviendra l’écume d’un temps raisonnable, par celui passé sous la brume.
Ils iront mourir sous les tentes élimées d’orfraies.


Je ne fermerai plus les yeux, non jamais. Ou peut-être seulement lorsque de ton aile aux plumes de neige, harfang stérile, tu sauras m’endormir.


Iora,
J’ai reconnu Bramante quand elle creusait sa tombe dans la lune. Je me suis assise, j’ai attendu, j’ai regardé. Je l’ai dessiné. Mais elle ne m’a pas emportée.




C’est un délice de rester derrière. Sentir un peu, couler beaucoup.
Tomber peut-être, mais toujours à côté.


Merci à Corine qui a posée pour nous aux ateliers de modèle vivant de l'AIIQ.

vendredi 9 janvier 2009

Florès -8




Revoici Soblevsky à nouveau reconnaissable, avec son costume habituel. On imagine que Sŷlvarek a toute une garde-robe de linge à Soblevsky puisque c’était elle, dans Mandragora III, qui lui donnait des nouveaux vêtements.

Je tire au flanc un brin avec ma BD. Mais je vous rassure, j’ai de l’avance sur mon blog puisque je suis rendue à la planche 11.

mercredi 7 janvier 2009

La réincarnation de la chair

Léda Anatomica
Essuyée à la rigueur d’une thèse
Comme on réinvente l’absurde
Pour vaincre l’immaculée
Elle se touche, corridor bas.



J'ai retouchée cette peinture que j'avais faites aux improvisations picturales du Quai des Brumes. Maintenant elle est exposée à l'USINE 106U jusqu'à la fin du mois de Janvier.

lundi 5 janvier 2009

Le Nouvel An à Chertsey -II-

Pendant que les autres jouaient de la musique, nous, on dessinait ensemble. Ça donne parfois des trucs bizarres.


Croyez-moi, ce n'est pas ma faute! Je n'ai malheureusement pas grand chose à voir dans ce dessin, je n'ai fais que la couleur.


Ah! Des fois quand les gens se plaignent de manquer d'imagination... j'ai de la difficulté à les comprendre. C'est tellement plaisant de se laisser aller.



Le résultat est parfois un peu étrange. Là je l'avoue, j'ai commis une case là-dedans. On s'est beaucoup amusé à faire ça, même si on s'amuse un peu moins à la lire. Faut dire qu'il y a des éditeurs qui s'amusent à publier ça (je nommerai pas qui). Et j'ai bien de la difficulté à comprendre qui voudrait payer pour lire ça.


Ici aussi je n'ai fais que la colorier.


Ça c'est une page égarée que j'ai trouvée par terre dans le métro. On m'a dit que cela provient des chroniques de Narnia. J'ai tenté de capturer l'image de Jean-Michel jouant de la musique, sans trop de succès. C'est donc un musicien anonyme qui s'ébat entre ces lettres.


Pour conclure, un dernier dessin entièrememt de moi que j'ai fini de retour en ville. Adieu Miss Chevreu, à la prochaine!

dimanche 4 janvier 2009

Le Nouvel An à Chertsey -I-

Les amis, la nature, la bonne bouffe, la forêt et le vin qui coule à flot.
Grand Merci à Nathalie qui nous a invité chez elle à Chertsey pour ces trois jours mémorables complètement coupés de la civilisation. Le monde entier aurait pu s’entre-dévorer dans une apocalyptique épidémie de zombie que nous aurions été les derniers à le savoir. Et moi j’aurais pris le tisonnier …

Escapade en forêt pour aller visiter la terre que Jean-Michel possède dans ce coin magnifique. Il s’en fallut de peu que l’accumulation de neige n’ait raison de notre persévérance. Heureusement, les chevreuils sont les rois des lieux à un point tel que leurs pistes en deviennent des chemins praticables pour nous. D’autant plus qu’ils sont presque littéralement pavés de euh «marquages territoriaux ». Nous avons vu pas moins d’une dizaine de «chevreux», sans vraiment les chercher.


Les chevreuils sont devenu le thème de la soirée. Comme dans ce dessin pliable et dépliable d’Arkvaender.


Et les arbres…
Toujours dans un dessin de Arkvaender : l’homme végétal, ou le seigneur de la forêt.


Moi je ne voulais pas qu’Eric arrache de l’écorce de bouleau sur les arbres. Mais j’ai tellement aimé les dessins qu’il a fait dessus ensuite que j’étais triste et un peu jalouse. Alors, il m’en a donné un morceau *merci*. Je me suis donc inspiré de ses dessins et j’ai fais moi aussi un seigneur des forêt avec une tête de chevreuil. Pour cela, je me suis inspiré du trophée au-dessus de l’âtre.


D’habitude, je suis la seule qui dessine dans son coin durant les party. Mais cette fois-ci, tout le monde ou presque ont participé. Et j’ai passé mes trois jours auprès du feu avec Danielle à manier crayons et pinceaux, sous la musique envoûtante d'une basse et d'une guitare qui ne se sont pas reposées de tout le long.


Un dessin que nous avons fait toutes les deux ensemble.


Mais oui Arka, c’est comme tu dis.
En tout cas pour nous ici, tout baigne!