mercredi 29 juin 2011

L’étrange comportement des pingouins de plastique



Je vais dans le pôle nord avec les BPRD (Bureau for Paranormal Research and Defense). Nous enquêtons sur l’étrange comportement de pingouins jouets pour la piscine. Ils sont jaune et orange, le ventre flamboyant comme un lumignon et se promènent en rang sur la banquise. Quand nous tentons de les approcher, ils disparaissent dans la glace pour aller sous l’eau. En regardant dans l’eau noire et glaciale, il est possible de voir qu’ils construisent un vaste nid de lave ambrée incandescente. La chaleur qui s’en dégage menace de faire fondre et exploser la banquise. Lizz devient bleue comme un dragon à force d’absorber la chaleur qui s’en dégage.

Abe va voir sous l’eau mais il lui arrive quelque chose et il faut aller le chercher. Je sais qu’en rêve je peux respirer sous l’eau et j’adore ça. Je plonge en immersion. Ça prend un certain temps d’adaptation pour me faire pousser des branchies ainsi que des palmes aux pieds et aux mains. Je ramasse Abe inconscient et je me rends compte que des gigantesques poissons bleus nous guettent. Je ne peux pas remonter car nous somme sous la banquise alors je file aussi vite que je peux en trainant l’Icthyo sapiens.

Mais les poissons se rapprochent inexorablement. J’essais de cracher de l’encre par les doigts de ma main droite pour les éloigner et ça fonctionne. J’envois le jet dans leur yeux et à chaque fois ils reculent un peu. Mais je me rends compte qu’ils ne sont pas vraiment menaçant. En fait, ils veulent surtout me diriger. Je n’ai presque plus d’encre, Abe revient à lui et les poissons cessent de nous poursuivre car nous sommes arrivés à la fin de la glace et soudainement l’eau n’est plus salée.

En relevant la tête hors de l’eau, on réalise qu’on est parvenu jusqu’à un barrage qui est sur le point de se fendre. Et nous devons sauver une petite fille avec une robe rouge et des tresses noires qui demeure dans le village construit sur la banquise en train de fondre. Elle tombe à l’eau et est entrainée sous les glaces. Nous allons la chercher mais on ne peut plus remonter, c’est trop dangereux. Pour donner de l’air à la petite fille, je dois alternativement respirer l’oxygène de l’eau avec mes branchies et les retransformer en poumons pour lui souffler dans la bouche. C’est épuisant et je ne peux pas nager. Abe nous emmène en lieux sûr. Nous sommes presque parvenus jusqu’à une éclaircie quand je m’évanouis et je me transforme complètement en poisson.



Abe s’en va vers la surface et parvient à sauver la petite fille. Je trouve cela très difficile de reprendre conscience et de redevenir moi-même, je ne veux pas vraiment mais, avec beaucoup de volonté, je finis par y parvenir et à sortir hors de l’eau. Et là je n’ai pas le choix pour vivre de reprendre forme humaine mais une partie de moi restera toujours poisson en même temps.

lundi 27 juin 2011

Le rival des Khans



Les celtes viennent nous attaquer mais ils se sont trompés de lieu et d’époque car ils nous prennent pour des Mongols. Leur monde n’est pas notre passé car ils proviennent d’un univers parallèle et comme ils ont besoin de femmes pour le coloniser, ils nous enlèvent toute les deux (moi et la cosméticienne de la pharmacie). Ils en profitent aussi pour aller se magasiner du linge d’hiver en été.

Ensuite nous allons les rejoindre dans leur univers et c’est une grande forêt verdoyante. Leur chef m’aime bien et semble très sympathique. Il cueille une Vesse-de-loup géante pour nous la faire déguster. Ça m’ennui un peu car j’ai surtout soif mais finalement le champignon me désaltère aussi.

Leur domaine est situé à l’intérieur d’un grand cratère stérile et balisé par un rempart de marteaux au moins deux fois plus grand qu’un homme. Je dois leur montre comment attirer la foudre sur les marteaux.

Le repas se prend dehors, le soir et ils sont étonnés de me voir porter une fourchette à ma bouche. Eux ne l’utilisent que pour mettre des piments bleus ou des betteraves dans leur assiette. Ils se servent d’un céleri comme cuillère pour manger leur riz brun.

Ils font la trêve avec les Khan (les Tatars), le temps de la projection. Ça ennui vraiment le chef Tatar que les celtes laissent leur femmes, dont moi, assister au spectacle. Et il ne cesse de me bloquer la vue de l’écran. C’est une image qui flotte dans le ciel étoilée et qui raconte l’histoire de ma capture.

Le chien veut que je le suive en haut du cratère. En regardant de l’autre côté, je vois un marécage à perte de vue avec des gens qui errent dedans. Le remblai empêche les gens d'entrer et le marais de se répandre jusqu'au domaine.

Quand j’en parle au chef il me dit que c’est normal et m’invite à danser La Esméralda.

mercredi 22 juin 2011

Vie et mort des oiseaux poilus



Des oiseaux qui ressemblent à deux petites boules de poils, une pour le corps, une autre pour la tête. Ils baisent furieusement dans le ciel, tout en volant. Quand ils atteignent l’orgasme, la femelle coupe la tête du mâle avec son bec et pond ses œufs dans son corps. Elle meurt tout de suite après. Le corps sans tête volette encore un peu et il commence à tomber. Les œufs éclosent avant qu’il ne touche le sol. Les petits oisillons s’envolent aussitôt et recommencent du début. Ce sont des oiseaux qui ont un cycle de vie très rapide.

vendredi 17 juin 2011

Les sept journées du spectre

La papesse redécouvre les couleurs. À chaque journée, une couleur différente.
Violet, Indigo, Bleu, Vert, Jaune, Orangé, Rouge.



Et s’il y avait une nouvelle couleur?
La couleur tombée du ciel (H. P. Lovecraft).

mercredi 15 juin 2011

Regarde-moi pour mieux me retenir



Ma mère veut acheter un sac à dos. En fait, c’est plutôt la vendeuse qui lui suggère un sac et ma mère se rend compte qu’elle en a bien besoin. Il est rose pêche avec un motif quadrillé. Dans le sac, il y a une petite statuette de jaspe en forme de soulier. En me levant ce matin, je regarde ma mère dormir dans mon lit. Je crois voir son esprit se détacher de son corps pour aller se jeter par la fenêtre. Elle atterrit plusieurs étages plus bas et se fracasse sur le sol où elle se brise en plusieurs morceaux qui gisent dans une flaque de sang. Mais, le soir même, elle revient chez nous avec un kimono rose et, sur son visage, un masque de papier bleu pâle plié en forme de lapin.

Je suis dans un manga, j’ai un uniforme de collégienne et je vais à l’école avec un petit hélicoptère à pédales. Je m’en vais acheter un petit sac à dos moi aussi, comme ma mère, avec une seule bretelle qu’on passe en bandoulière. Mon sac est bleu pâle avec des dessins enfantins imprimés dessus. Il y a aussi une petite statuette dedans. Sur l’heure de la collation, un grand cri strident s’échappe de mon sac, c’est la statuette qui crie famine. Elle représente un vieux sage chinois qui tient un gros chat dans ses bras. Je veux lui donner une bouché de mon gâteau de riz mais il l’engouffre au complet.

Ma mère a disparut. Mon copain veut avoir une empreinte de mon pouce pour savoir si moi aussi je suis infectée par la statuette, afin ne pas me perdre, pour mieux me retenir.
Je me réveille dans mon rêve et je veux écrire mon rêve mais mes feuilles de notes sont déjà pleines d’autres rêves ou d’écriture imprimées sans aucun rapport. Il n’y a pas de place. Je ne trouve pas mon livre de rêves, seulement une BD. Un manga emprunté à la bibliothèque. Je n’ai pas le droit d’écrire dedans, mais je me rends compte que je l’ai déjà fait.

En relisant mon rêve, je vois le soulier de ma mère. Elle est en train de se transformer en limace pour rejoindre les autres limaces qui montent l’escalier. Sur les côtés, le long de la rampe, il y a des masques grimaçants sculptés dans le mur qui aspirent les limaces. L’une d’elle est en train d’aspirer ma mère, il ne reste que son soulier.
Je me rendors dans mon rêve et je sors de mon corps. Je plane dans le ciel de la ville plongée dans les ténèbres. Seul le jardin botanique est illuminé comme une patinoire qu’on éclaire la nuit. Je dois y aller.

lundi 13 juin 2011

Marie Rollet

– Mère de la Nouvelle-France –
De Sonia K.Laflamme
Illustré par Adeline Lamarre

Éditions de l'Isatis
BONJOUR L’HISTOIRE no 1
| À partir de 9 ans | Illustée en deux couleurs| •
88 pages • 13,95 $
ISBN : 978-2-923234-71-7




Voici la peinture originale


Et quelques vignettes intérieures telles que je les aie faites.









vendredi 10 juin 2011

Le liquide à vaisselle possédé par Cthulhu



Une jeune fille chauve fait une psychose au sujet de coquillages bleus démoniaques. Elle a toujours peur qu’ils ne se collent sur sa peau et lui transmettent des maladies graves. On la retrouve tous les matins enfermée dans une valise sous le lavabo, prostrée. Pourtant, elle dit qu’elle va mieux. Sa psychologue hésite à nous laisser seules toute les deux pour la nuit.

Ce soir là, le liquide à vaisselle vert ultra concentré commence à bouillonner furieusement. Un nuage de bulles s’échappe par le bouchon. J’ai un stylo dix couleurs avec lequel j’écris un message de détresse. Mais des petits monstres s’échappent de chacune des couleurs.

Des tentacules de mousse émergent de la bouteille de savon. Elle est possédée par Cthulhu et les appendices spumescents veulent nous envahir. Ils se répandent partout dans la maison et nous cherchent. Les petits monstres de couleurs nous attachent avec mes cheveux.

Nous grimpons vers le plafond jusqu’au détecteur de fumé. Je l’ouvre, il y a une trappe qui débouche à l’air libre. Je parviens à passer mais j’attends la fille chauve qui est parti chercher le téléphone cellulaire pour appeler du secours. Je parviens utiliser le portable pour envoyer mon message d’urgence écrit avec le crayon multicolore.

Nous sommes parvenus à dompter les petits monstres de toutes les couleurs qui chantent maintenant sur nos têtes. Et Cthulhu a infesté nos chevelures de lianes vertes qui s’entortillent. Mais, avec de la volonté, nous pouvons les démêler.

mardi 7 juin 2011

Animal Culte



Il attache ses victimes sacrificielles sur des mains géantes qui prennent racine dans la terre. Tatanka* est le dieu des serpents de bois. Ils infestent et fourmillent dans la fosse qui entoure son autel.

« Release » est le sort que prononce la dame aveugle d’une voix glacée. Ses cheveux sont si blancs qu’ils en sont presque bleus. Elle a tué le héro en l’empêchant de se transformer, lui qui devait sauver le dieu à 6 yeux. C’est maintenant devenu un homme ordinaire. Briac, sa sœur, va prendre l’épée de flammes pour le remplacer. Elle chevauche un gigantesque chat cyclope, la chimère.

*Tatanka, signifie buffalo en indien Lakota. Le buffalo serait une espèce nord-américaine du genre bison. Et cet animal aurait une très grande importance dans la vie des amérindiens des plaines. Je ne sais pas trop jusqu’à quel point ça a un lien avec mon rêve.

mercredi 1 juin 2011

Chêne-Vinh, la femme-arbre déguisée en peau de banane



La piscine du stade olympique est sous haute tension.

Dans le vestiaire, le restaurant nous offre une soupe aux algues du filtreur.




Un militaire en habit de combat pleure dans un coin du centre de conditionnement physique où je fais du yoga.

En passant par le jardin botanique, mes parents m’invitent à aller manger une crêpe au gingembre et jambon.