jeudi 27 février 2014

Calavera de Frida


Calavera de Frida
Techniques mixtes
Largeur: 4''
Hauteur: 4'' 1/2
Profondeur: 4'' 1/4
Février 2014



Je viens tout juste de le terminer. Je me suis inspiré des symboles qui se retrouvent souvent dans les oeuvres de Frida Kahlo pour décorer un faux "Calavera de azúcar".



Oeuvre exposée à la galerie Le repaire des 100 talents pour notre expo sur le thème de Frida Kahlo.






dimanche 23 février 2014

La Loteria de Frida


Voici ma carte de Lotería Mexicaine interprétée selon l'univers de Frida Kahlo.

Je me suis inspirée de sa peinture "Le cerf blessé" pour reprendre la carte "EL VENADO".

Le jeu de Loteria est un projet de notre galerie "Le repaire des 100 talents". Nous avons demandé à 9 artistes d’interpréter une carte du jeu de Loteria dans L'esprit de Frida Kahlo. Et nous vendons ces cartes à la galerie. Elles sont uniquement disponible à la galerie, il n'est pas possible de les commander par internet.

Pour plus de renseignement, consultez cette page de notre site web.

mercredi 12 février 2014

J’ai vu ses yeux ouverts



Je me réveille et je vais regarder par la fenêtre. C’est encore la nuit, c’est l’hiver et il y a beaucoup de neige accumulée dehors. Tout à coup je vois un gros conteneur de métal parcourir le stationnement du logement d’en face en roulant sur lui-même dans un grand vacarme de ferraille. C’est le genre de cloche qui était utilisé pour ramasser les matières recyclables. 

Il s’arrête en allant s’écraser contre une automobile blanche postée devant une voiture de police. Le conteneur résiste au choc mais l’une de ses arêtes enfonce la carrosserie du véhicule. 3 ou 4 policiers sortent du conteneur  et se précipitent dans leur voiture. Ils se font tirer dessus.   

Je comprends alors que les policiers viennent de s’échapper d’une situation précaire en se cachant dans le conteneur qui pouvait parer les balles leur étant destinées. Malgré la bizarrerie du stratagème, ils m’impressionnent quand même un peu. L’intense boucan réveille tout le voisinage et les gens sortent dehors dans une aube maussade. 

J’entends du monde dire que quelqu’un saigne. Où? Qui? Est-ce qu’on peut l’aider? La foule s’est accumulée autour des clôtures en bois qui ceinture la cours de mon voisin de gauche. Ils ont une piscine ronde remplit d’eau brunâtre, recouverte de feuilles mortes et polluée de neige sale, creusée à même un sol boueux et piétiné. Le gazon gelé est mort d’avoir passé l’hiver sous la neige et quelques touffes malingres renaissent ça et là. L’eau de la piscine est partiellement recouverte d’une couche de neige glacée. 

Les gens lancent des grosses roches dans l’eau pour faire des vagues qui font émerger un cadavre. Je lance une grosse pépite d’or et le mort sort de l’eau jusqu’à la taille. Sa bouche est une plaie sanglante et le sang s’écoule sur son torse jusque dans l’eau. J’ai vu ses yeux ouverts. J'étais loin mais j'ai vu ses yeux morts.

jeudi 6 février 2014

Hommage à Frida Kahlo


Hommage à Frida Kahlo
Acrylique sur toile
21" x 27 " (encadré)
Février 2014


Voici l'une de mes oeuvres pour notre exposition en hommage au célèbre peintre Mexicain Frida Kahlo au Repaire des 100 talents pour février-mars 2014. J'ai choisis de m'inspirer d'une de mes oeuvre préférée " Les Deux Fridas".

Je voulais montrer la dualité, car c'est un thème que j'aime aborder. La Frida qui souffre et qui est vulnérable, et Frida colorée, dans sa robe de Tehuana, avec des oiseaux. Je reprends le thème du cœur sur la palette de peintre et les pinceaux qui peignent avec du sang qu'elle a illustré dans son "autoportrait avec le  Docteur Farill". Ainsi que plusieurs autre motifs qui reviennent dans ses oeuvres, comme le soleil et la lune (le jour et la nuit), la banderole tenue par des oiseaux, les racines vaisseaux sanguins...

Dans la banderole, il est écrit: "Les deux Fridas, celles qui souffre et celle qui est joyeuse." 

mardi 4 février 2014

Elle vole en dormant



Je suis en vacances dans la forêt et plein d’abeilles viennent sur moi. J’ai peur qu’elles me piquent. Je reste immobile, les paupières fermées pour qu’elles n’entrent pas dans mes yeux et j’essaie de souffler dessus pour qu’elles s’en aillent mais elles entrent sous mes vêtements. Je ne veux pas leur toucher, je risquerais de les blesser ou de les tuer en les chassant. Les abeilles sont précieuses et je voudrais les protéger. Elles finissent par s’en aller toutes seules sans me piquer. 

Un très grand nombre d’oies blanches nous survolent, bien que ça ne soit pas le temps de leur migration. J’aime beaucoup regarder le vol des oies en formation. Mais là il y en a tellement qu’elles ne peuvent former leur « V » habituel et se regroupent par grappes à différentes hauteurs dans le ciel. Je suis comblée, émerveillée et fascinée. On dirait qu’elles volent en dormant. 

Deux ou trois oies juvéniles se posent dans ma cours, leur pelage est plus sombre. Ensuite, elles ne savent pas par où repartir car les autres oies sont déjà toutes passées, elles ont disparues. J’essaie de leur indiquer quoi faire et par où aller en battant des bras pour faire comme si je volais et en pointant une direction dans le ciel par où les autres sont allées. 

Deux d’entre eux décollent mais il en reste encore un, le plus jeune. Deux oies perchées dans des arbres moutonneux de pollen blanc émettent des cris menaçant en agitant leurs ailes comme des corbeaux car elles ne comprennent pas mes intentions et veulent protéger leur petit. Le père de l’oie est beaucoup plus gros et dessiné à la façon d'une animation de Tex Avery. Il prend son petit dans le creux d’une de ses ailes avec un grand rire bienveillant et sa femme le rejoint. Ils forment ensemble un cercle comme en font les parachutistes en chute libre et ils s’envolent. Le père les propulse dans les airs à l’aide d’une seule de ses ailes gigantesques.