lundi 29 juin 2009

Mise à jour…

de mon site web.
www.vaar.ca
De temps en temps, ça fait du bien.
Les grandes nouveautés :

Premièrement la section shoppe. Ça faisait longtemps que j’en parlais, ça faisait bien plus longtemps encore que j’en voulais une. C’était pas mal compliqué à coder et en plus, ça l’a coûté cher. Je voulais quelque chose de super standard, que tout le monde pourrait bien comprendre internationalement et qui ne risquerait pas de planter. Donc c’est aussi bien de fonctionner.

Et une médaille honorifique pour laquelle j'ai fais un dessin il y a deux ans:


Médaille honorifique de l'Association des substituts du procureur général du Québec. Émission N° 4510-81.01N (2007) : frappée en qualité supérieure fleur-de-coin sur un flan de bronze antique à tranche lisse, d'une épaisseur de 4,76mm, d'un diamètre de 50,8mm et d'un poids moyen de 82,7g. Conception : André Faivre, numismate FRNS. Dessin (demie de gauche) : Adeline Lamarre. Réalisation : Les Monnaies du Québec. Tous droits réservés (2007-2009) aux Monnaies du Québec.

samedi 20 juin 2009

Briac -23

Palais de justice

J’ai eu la permission du journaliste de GlobalTV pour mettre le dessin sur mon site web. S’il y avait des problèmes en rapport avec cette image, prière de me contacter.



Comme c’était une comparution, j’ai eu la chance de voir l’accusé durant un gros 40 secondes. J’avais ensuite une vingtaine de minutes pour fignoler.

vendredi 19 juin 2009

La bonne femme de Klimt…

Et le moine de Rembrandt.
Deux reproductions que j’ai collées sur le mur de mon atelier. Elles représentent mes inspirations courantes en peinture. D’une part l’ornementation, et de l’autre la profondeur.



Pour finir, voici encore une chose dans le genre de celles qu’on s’excuse d’avoir commises.
Jeux de mots avec carnet d’esquisses :

Durant la chute de Carthage, Hamilcar n’aidait ceux qui se lamentaient qu’en les achevant. (ARKA)

jeudi 18 juin 2009

L’accrochage des peaux

J’ai utilisé mon angoisse pour avoir l’excuse d’être humaine.



Il s’agit d’intervertir les nonpareils et faire de la place aux étranges.



L’œil pour l’œil, l’humain vu par lui-même.



Je ne comprends plus… pourtant… pourquoi?
Dans le vestiaire des femmes au stade olympique il est maintenant placardé en caractères de 5 pouces : « Il est fortement recommandé de vous vêtir d’une serviette quand vous circulez dans le vestiaire »
(Je suis certaine que c’est ma faute)
Et j’ai honte.



Dans les magasines féminins, ils nous disent comment se transformer en poupée de plastique.

Merci à Colette qui a posé pour nous aux ateliers de modèles vivants de l'AIIQ. Nous sommes en relâche pour l'été. De retour en septembre.
Ne manquez pas notre exposition Fleurs de peau au Belgo tout l’été. Vernissage ce soir.

samedi 13 juin 2009

Le Belvédère Fractal


J’avais eu l’idée de faire une BD fractale… mais c’est demeuré dans le domaine des idée.

jeudi 11 juin 2009

Écrire sur le sable

Pour moi le blog, c’est comme une bouteille à la mer.
Quand j’étais à St-Malo, prenant mon dernier café tout en haut des remparts, j’ai vu plein de noms tracés sur la plage avec le bout d’un bâton.
C’était si simple mais ça m’a beaucoup ému.
Les gens écrivaient leur nom, et celui de ceux qu’ils aiment.
Jamais ceux qu’ils détestent ou qui leur on fait du mal.



Je n’ai même pas osé mettre le mien.
J’aurais voulu écrire : j’étais là.
Si un jour j’y retourne, je n'y manquerai pas.



C’est ce que je veux faire avec ce blog.



Ce que j’amènerais sur une île déserte : un bâton.
Pour tracer tout ce que j’aime dans le sable et les garder près de moi.
Dans le fond, c’est un peu ainsi que je vis.



Parfois je vois un bateau ou une avion et je leur fais des beaux saluts. Ils viendront peut-être me chercher mais je dis non. Certains son jaloux et alors ils piétinent mon sable mais ça ne fait rien : il y aura toujours du sable et des vagues pour le renouveler. La plupart ne comprennent pas et ils me fuient comme s’ils avaient peur. Mais parfois, la mer m’apporte une autre bouteille venant de très loin. Dedans, il y a du sable d’une autre couleur, que je rajoute au mien.



Il naît des mots nouveaux sur ma plage, que je ne comprends pas toujours, ou que j’ai oubliés. Mais ce n’est pas grave, j’imagine en rêve qu’ils viennent d’ailleurs. Et leur étrange beauté rythme mes jours jusqu’à ce qu’à mon tour je devienne du sable, sur lequel on pourra écrire ce qu’on aime.

Merci à Anne-Marie et Marie-Christine qui ont posé pour nous aux ateliers de modèles vivants en duo de l'espace Ars Longua.

mercredi 10 juin 2009

Anna et l’impérissable

Méditation sur la nature observée. Imagination d’une trace libre évoquant un visage. S’immerger dans un trait spontané où l’œil, comprenant l’idée du vide le comblera fort mal, doutant d’être une sonde assez fine. Mais la pensée préalable installe un certain confort, une habitude, comme un regret : c’est Anna. Et le roi, c’est tout le reste, car il ne dort jamais.



Je suis en train de lire un livre très intéressant de Tzvetan Todorov : « Éloge de l’individu –Essais sur la peinture flamande de la Renaissance–. »
Voici quelques citations intéressantes :

p.41 : « Le christianisme primitif privilégiait l’individu, en n’imposant aucun intermédiaire entre Dieu et lui; le christianisme institutionnalisé favorise la fonction et le rang à l’intérieur d’une hiérarchie, au détriment de l’individu. »
Et à propos de l’hérésie iconoclaste :
« Le monde visible ne mérite pas qu’on s’y attarde, il n’a aucune dignité propre. Tout lien entre le haut et le bas est rompu : le ciel ne communique pas avec la terre. »

Un peu plus loin on aborde la philosophie de Guillaume d’Occam comme une apologie presque involontaire du portrait. On lui prête ce principe théologique de la « liberté absolu de Dieu » selon lequel notre monde serait bien trop ordinaire pour représenter en lui seul l’éventail des possibilité de Dieu. Et voici les conclusions étonnantes qu’il a donc tiré d’un tel principe :
p.44 : « Puisque le monde humain n’est pas une simple continuation du monde divin, il n’y a aucune raison de vouloir le gouverner selon les commandements de Dieu. »
p.45 : « La connaissance n’a pas besoin de Dieu. »

Guillaume d’Occam … un penseur éclairé du moyen-âge.
Des fois, j’ai l’impression que l’histoire recule vers le futur.

Fleurs de peau



Pour remercier les artistes qui viennent dessiner des modèles vivants aux locaux de l’AIIQ, nous avons décidé d’organiser une exposition cet été, du 18juin au 28 août.
Tous les membres de notre groupe de créateurs des mardis soirs étaient invités à soumettre leurs œuvres. Puisque les séances de pose prennent un repos pour l’été, nous en profitons pour vous offrir un bouquet de couleurs.

Palais de justice

Et voici le REPORTAGE où on voit le portrait que j’ai fait au palais de justice hier.

lundi 8 juin 2009

Briac -21



Le début d’un nouveau chapitre. Certains reconnaîtront peut-être cette histoire. On la publiait en feuilleton dans le fanzine Puissance Maximale… jusqu’à ce que je manque de temps. Et aussi parce que j’ai dû la modifier pour l’adapter au contexte de la BD. Ça m’aurait fait bizarre de mener de front deux versions différentes d’un même récit. Cela fait très longtemps que j’ai l’intention de la mettre en BD. C’est l’une des premières aventures que nous avions écrites (Arka et moi) sur le forum de discussion du Royaume sur Globetrotter (maintenant disparu).

dimanche 7 juin 2009

Parole de Camille

Parole de Camille
Éditions Pierre Tisseyre
Collection Conquêtes

J’ai travaillé sur la page couverture l’été dernier. Le roman est sortit au mois de mai.

Voici les différentes esquisses.







La peinture finale.



Et ce que ça donne sur la couverture.

samedi 6 juin 2009

Crocodile


C’est une sculpture que mon père a faite avec les racines d’un arbre mort.

Avant, il faisait des voiliers. Maintenant, il fait des orgues de barbarie.


P.S. J'ai ajouté ce video le 8 juin.

jeudi 4 juin 2009

Prosopopée d’esquamatique des moniales pétrographes


(Image d’archive inédite, 2006)



Deuil…. Et conséquences.
Qu’est-ce qui meurt dans la vie quand meurt la vie?
Qu’est-ce qui est le plus réel entre la peau abandonnée d’un serpent, et son âme nouvelle?
Qu’est-ce qu’on en sait?
Qu’est-ce qu’on en voit?

Il était une fois et, à la fois il n’était pas…
Pour un autre, les étoiles s’éteignent

Mais de ceux qui restent, pendus comme les pierres
Celles qui tombent
Nous tomberons tous

Et un jour, pour ouvrir les yeux
Ce sera trop tard
Une grande fatigue

De deuil en écueil
Puisqu’il s’écaille
Et le souvenir
Jusqu’à ce qu’il s’efface.