vendredi 28 septembre 2012

L'école des charlatans



L'école des charlatans
24 x 30
acrylique sur toile
juin 2012
Vendue

Voici la peinture que j'expose au salon d'automne -150 variations sur l'absurde- du Musée des beaux arts du Mont St-Hilaire.
Une autre peinture avec des docteurs de la peste.

Et j'ai gagné un prix de distinction!!!
Offert par La Cabosse d'Or

Et voici ce que le jury a dit de mon oeuvre:
La lumière bien répartie, les teintes d'ocres et de bruns, les postures variées et intéressantes, rappelant des étudiants dans un amphithéâtre de médecine, ont retenu l'attention du jury.

C'est un monde à l'envers: les cobayes font des expériences sur les humains. La structure de l'oeuvre se rapproche des compositions classiques du XVIIe siècle. Cette oeuvre évoque La leçon d'anatomie de Rembrandt, et par l'utilisation des masques, son esthétique se rapproche du film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut.

Surréaliste, cette oeuvre a été perçue comme une "belle toile folle" très bien exécutée.

dimanche 23 septembre 2012

Hibou caustique



C'est un petit hibou à l'encaustique que j'avais fait pour le donner à mon frère à Noël. J'ai fixé des petites perles de type "seed bead" autour du cadre, avec un mélange de cire d'abeille, de résine de pin et/ou d'épinette.

samedi 15 septembre 2012

De midi à minuit dans la tour de Pleure-la-mort




Je me promène dans le vieux Québec et je fais du repérage pour ma bd. Je cherche des maisons où je pourrais dessiner une tour avec le visage de Soblevsky.

Je visite une maison blanche pour y louer un appartement. Dans la chambre il y a plein de portes donnant sur des penderies à peine assez profonde pour y loger une planche à repasser. Et elles sont pleines de clés. Minou est avec moi. La propriétaire, une grosse rombière avec un chignon blond, disparait dans l’escalier qui mène au grenier pour aller parler à une créature mystérieuse dont je n’entends que la voix inquiétante. La bête ne veut pas que je demeure ici car le minou doit partir. 

En me promenant sur les toits, je vois une vieille maison bancroche en lattes de bois blanches et décaties, à la peinture écaillée. Les deux rallonges est-ouest ne touchent pas le sol et la bâtisse est tombée sur la gauche, donc elle tangue. C’est un ancien restaurant de croissant mais je crois qu’il fonctionne encore. Pas aujourd’hui par contre, il est fermé.

dimanche 9 septembre 2012

Le repaire des 100 talents



Une nouvelle galerie d’art à Montréal, fondée par Luc Poudrier et moi-même.

Comme l’indique le nom « le repaire » cela se veut un point de rencontre, un refuge, un endroit chaleureux et accueillant. C’est aussi mon atelier où je compte créer sur les lieux et donner des cours de dessin/peinture/bande-dessinée (avis aux intéressés!!!). Les cours devraient débuter dans le courant du mois d’octobre, que ce soit en groupe ou en privé.

Nous avons eut l’idée des 100 talents car nous comptons faire des expositions collectives rassemblant plusieurs artistes aux pratiques différentes sous un même thème. Chaque mois un thème différent. En septembre, ce sont les artistes récupérateurs. En octobre, les cauchemars d’enfants. Pour le mois de novembre, nous voulons organiser un concours sur le thème des clubs vidéo de la décennie 1980. Donc des affiches de film et des images inspirés des jeux vidéo (Sega/Nintendo) contemporaines de cette époque là. Et pour décembre, nous auront le salon des Mamans-Noël, accueillant des créatrices qui doivent marier art et vie de famille.

Les 100 talents, c’est aussi un pied de nez à ceux qui critiquent l’art actuel par des boutades du genre : « Mon enfant de 7 ans ferait le même chose ».

Vous êtes tous les bienvenus au Repaire des 100 talents.
Pour en avoir plus sur nos vernissage, événements et appels de dossier, suivez-nous sur facebook ou visitez le blog des 100 talents régulièrement. Je vous invite aussi à me contacter via courriel si vous avez des questions ou si vous désirez réserver votre place pour un cours.


Le repaire des 100 talents

5867 RUE SAINT-HUBERT
MONTRÉAL QC H2S 2L8

samedi 1 septembre 2012

Le Gompillon



Illustration pour "Home, sweet home"  de Claude Bolduc  paru dans Brins d'éternité.

Maria Chapdelaine s’ennuie. Un de ses amis d’enfance a maintenant deux garçons. Ce sont des petits voyous qui veulent absolument apprendre à danser le Gompillon, même si leur père n’est pas d’accord.

Les deux enfants se sauvent en ville pour plusieurs jours. Quand ils reviennent chez eux lors d’une fête villageoise, ils vont danser le Gompillon. Leur père est furieux et voudrait les punir en leur donnant des coups de pieds dans les jambes. Mais il n’y a plus rien, c’est le vide.

Ses enfants n’ont plus de jambe car le Gompillon est une danse tellement rapide que les jambes disparaissent, on ne les voit plus.