dimanche 30 décembre 2012
jeudi 27 décembre 2012
Marcher dans le vide
Il y a une tribu primitive qui habite sur les
parois d’u trou profond d’une centaine de mètres. C’est l’hiver et ils
circulent en traineau à chien ou en troïka sur les bords, en haut de la cavité.
J’ai l’impression qu’ils fuient quelque chose et qu’ils ne me laisseront pas me
rendre jusqu’à la paroi.
Au fond du trou, ils se prosternent en prière et recouvrent tout l’espace disponible tellement ils sont collés les uns sur les autres. J’approche d’une femme avec des dreads. Ses lèvres sont pourpres et charnue. Je trouve qu’elle est habilement sculptée et bien peinte, comme une figurine. Je veux leur montrer à marcher dans le vide. Ce sera plus pratique pour eux, puisqu’ils vivent dans une fosse. Je cherche à atteindre une étroite langue de terre qui s’avance au dessus de l’abîme comme le début d’une passerelle. Ils ne me laissent pas rejoindre le bord du précipice, de peur que je ne tombe et écrase les leurs qui sont en bas.
J’y vais en courant et parvenue au bout du pont, je commence à tomber. Je sais que je peux chuter jusqu’en bas sans me faire mal, car je suis dans un rêve, mais ce n’est pas ce que je veux faire. Je ne veux pas tomber. Je peux aussi devenir géante et toucher au fond en marchant sur les orteils, pour n’écraser personne, tout en donnant aux gens qui sont au dessus l’impression de ne pas être plus grande car c’est un autre niveau. Il m’est aussi possible de faire l’inverse et de remonter le sol encavé jusqu’en haut, pour marcher dessus, mais en gardant la même perspective visuelle dû à l’éloignement, ce qui veut dire que les fidèle deviennent tout petits par rapport à moi. Mais c’est la même chose, c’est encore tricher, c’est trop facile. Je veux marcher dans le vide, comme si c’était solide. J’imagine un pont que je ne vois pas qui enjambe le trou et je marche dessus, en ligne droit, jusqu’à l’autre côté. Et je réussis.
Au fond du trou, ils se prosternent en prière et recouvrent tout l’espace disponible tellement ils sont collés les uns sur les autres. J’approche d’une femme avec des dreads. Ses lèvres sont pourpres et charnue. Je trouve qu’elle est habilement sculptée et bien peinte, comme une figurine. Je veux leur montrer à marcher dans le vide. Ce sera plus pratique pour eux, puisqu’ils vivent dans une fosse. Je cherche à atteindre une étroite langue de terre qui s’avance au dessus de l’abîme comme le début d’une passerelle. Ils ne me laissent pas rejoindre le bord du précipice, de peur que je ne tombe et écrase les leurs qui sont en bas.
J’y vais en courant et parvenue au bout du pont, je commence à tomber. Je sais que je peux chuter jusqu’en bas sans me faire mal, car je suis dans un rêve, mais ce n’est pas ce que je veux faire. Je ne veux pas tomber. Je peux aussi devenir géante et toucher au fond en marchant sur les orteils, pour n’écraser personne, tout en donnant aux gens qui sont au dessus l’impression de ne pas être plus grande car c’est un autre niveau. Il m’est aussi possible de faire l’inverse et de remonter le sol encavé jusqu’en haut, pour marcher dessus, mais en gardant la même perspective visuelle dû à l’éloignement, ce qui veut dire que les fidèle deviennent tout petits par rapport à moi. Mais c’est la même chose, c’est encore tricher, c’est trop facile. Je veux marcher dans le vide, comme si c’était solide. J’imagine un pont que je ne vois pas qui enjambe le trou et je marche dessus, en ligne droit, jusqu’à l’autre côté. Et je réussis.
samedi 22 décembre 2012
jeudi 20 décembre 2012
Automne malade*
Automne malade*
Gouache acrylique sur panneau de bois8’’ X 10’’
Décembre 2012
80$
En vente au Repaire des 100 talents
samedi 15 décembre 2012
mercredi 12 décembre 2012
Une queue d’Argumenn Spergulé
Gravure sur Linoléum
Disponible en carte (3$) ou encadré (5$)
À la galerie Le Repaire des 100 talents
On arrive dans un grand village étrange pour
aller dans un restaurant Bio. Un homme de notre groupe veut manger une queue
d’Argumenn Spergulé. C’est le genou pourri d’un oiseau momifié dans le désert
et calcifié par les rayons du soleil.
Le restaurant possède de ces oiseaux en
captivité. L’un d’eux meurt devant nous. Il se ratatine et se dessèche
rapidement comme s’il était exposé aux rayons du soleil dans le désert. Le
cuisinier coupe son articulation écailleuse. C’est un plat très rare et très
dispendieux mais je ne trouve pas ça bon. Pourtant, certains l’aiment beaucoup.
C’est sec et salé, cela ressemble à un épi de maïs.
L’homme vide son assiette
et, peu à peu, il devient fou. En regardant par la fenêtre, on aperçoit un
défilé de ces gens qui on mangé de l’Argumenn et son devenus fou. L’homme sort
dans la rue pour aller les rejoindre.
samedi 8 décembre 2012
La fiancée Axolotl
La fiancée Axolotl
Gouache acrylique sur panneau de bois
8’’ X 10’’
Octobre 2012
80$
En vente auRepaire des 100 talents
mercredi 5 décembre 2012
dimanche 2 décembre 2012
Rêve de comment j’ai tué mon rhume
Je suis au stade olympique, à l’extérieur il
ya des grands bassins d’eau turquoise laiteuse et plein d’algues rouges. Je
plonge dedans, je ne sais pas pourquoi mais il le faut. Des avions nous
survolent et parachutent des grosses caisses vertes dans lesquelles il y a des
super-héros. Ils viennent me chercher dans la piscine, bien que je sache très
bien nager et que je n’aie pas vraiment besoin de leur aide. Ils disent que je
suis faible et m’aident à remonter l’échelle, qui est très haute, car le trou
est enfoncé dans la terre par delà deux ou trois étages du stationnement
souterrain.
Je vois une amie qui promène sa petite fille de 2 ans en poussette.
Son enfant a les cheveux verts et bleus. Je me demande quelle sorte de mère
pourrait teindre les cheveux de sa fille si jeune. Mais c’est peut-être
naturel, comme moi mes cheveux verts. C’est un super-héros elle aussi.
La fillette est
amie avec un gros serpent qui est comme le ver des sables à la fin du film Beetlejuice.
Mais je sais que le monstre veut la manger et elle ne m’écoute pas. Il l’envoie
visiter son terrier et pour y entrer la petite fille doit s’enrouler en spirale
tellement serrée qu’on entend ses os craquer. Pendant ce temps le serpent va
pondre un œuf dans mon sac. Je voudrais tuer les serpents dans l’œuf avant
qu’il n’éclose mais je ne peux pas et les serpents se multiplient, il y en a
des centaines qui sortent d’un seul œuf. Mon copain dit que le serpent sera
vulnérable durant sa lactation, quand il nourrira sa progéniture.
Le reptile se
transforme en blaireau et je veux l’enfermer dans la maison mais la fenêtre de
la porte est ouverte et la bête commence à ronger la moustiquaire pour pouvoir
sortir. On ne peut
refermer la fenêtre que de l'intérieur, je dois donc ouvrir la porte pour le faire. Le mustélidé me mord
la main au travers la fenêtre et ne veut pas lâcher prise. Je sais que ça fait
très mal mais je ne bouge pas. Mon ami n’a qu’une paire de petits ciseaux
recourbés pour tailler les ongles et il commence à découper la mâchoire du
blaireau pour me libérer. La bête retombe dans la maison. Il ne reste que les
dents de devant et un bout de mâchoire attaché sur ma main. Je m’en défais
facilement car ils n’ont plus de force. Bien que neutralisé, le blaireau est
encore vivant mais il ne bouge plus. Je peux ouvrir la porte pour baisser la vitre de la fenêtre à guillotine et ensuite refermer le battant.
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