jeudi 27 décembre 2012

Marcher dans le vide




Il y a une tribu primitive qui habite sur les parois d’u trou profond d’une centaine de mètres. C’est l’hiver et ils circulent en traineau à chien ou en troïka sur les bords, en haut de la cavité. J’ai l’impression qu’ils fuient quelque chose et qu’ils ne me laisseront pas me rendre jusqu’à la paroi.

Au fond du trou, ils se prosternent en prière et recouvrent tout l’espace disponible tellement ils sont collés les uns sur les autres. J’approche d’une femme avec des dreads. Ses lèvres sont pourpres et charnue. Je trouve qu’elle est habilement sculptée et bien peinte, comme une figurine. Je veux leur montrer à marcher dans le vide. Ce sera plus pratique pour eux, puisqu’ils vivent dans une fosse.  Je cherche à atteindre une étroite langue de terre qui s’avance au dessus de l’abîme comme le début d’une passerelle. Ils ne me laissent pas rejoindre le bord du précipice, de peur que je ne tombe et écrase les leurs qui sont en bas.

J’y vais en courant et parvenue au bout du pont, je commence à tomber. Je sais que je peux chuter jusqu’en bas sans me faire mal, car je suis dans un rêve, mais ce n’est pas ce que je veux faire. Je ne veux pas tomber. Je peux aussi devenir géante et toucher au fond en marchant sur les orteils, pour n’écraser personne, tout en donnant aux gens qui sont au dessus l’impression de ne pas être plus grande car c’est un autre niveau. Il m’est aussi possible de faire l’inverse et de remonter le sol encavé jusqu’en haut, pour marcher dessus, mais en gardant la même perspective visuelle dû à l’éloignement, ce qui veut dire que les fidèle deviennent tout petits par rapport à moi. Mais c’est la même chose, c’est encore tricher, c’est trop facile. Je veux marcher dans le vide, comme si c’était solide. J’imagine un pont que je ne vois pas qui enjambe le trou et je marche dessus, en ligne droit, jusqu’à l’autre côté. Et je réussis.

jeudi 20 décembre 2012

Automne malade*


 Automne malade*
Gouache acrylique sur panneau de bois
8’’ X 10’’
Décembre 2012
80$

*Apollinaire

mercredi 12 décembre 2012

Une queue d’Argumenn Spergulé


Gravure sur Linoléum
Disponible en carte (3$) ou encadré (5$)

On arrive dans un grand village étrange pour aller dans un restaurant Bio. Un homme de notre groupe veut manger une queue d’Argumenn Spergulé. C’est le genou pourri d’un oiseau momifié dans le désert et calcifié par les rayons du soleil.
Le restaurant possède de ces oiseaux en captivité. L’un d’eux meurt devant nous. Il se ratatine et se dessèche rapidement comme s’il était exposé aux rayons du soleil dans le désert. Le cuisinier coupe son articulation écailleuse. C’est un plat très rare et très dispendieux mais je ne trouve pas ça bon. Pourtant, certains l’aiment beaucoup. C’est sec et salé, cela ressemble à un épi de maïs.
L’homme vide son assiette et, peu à peu, il devient fou. En regardant par la fenêtre, on aperçoit un défilé de ces gens qui on mangé de l’Argumenn et son devenus fou. L’homme sort dans la rue pour aller les rejoindre. 

samedi 8 décembre 2012

La fiancée Axolotl


La fiancée Axolotl
Gouache acrylique sur panneau de bois
8’’ X 10’’
Octobre 2012
80$
En vente auRepaire des 100 talents

dimanche 2 décembre 2012

Rêve de comment j’ai tué mon rhume



Je suis au stade olympique, à l’extérieur il ya des grands bassins d’eau turquoise laiteuse et plein d’algues rouges. Je plonge dedans, je ne sais pas pourquoi mais il le faut. Des avions nous survolent et parachutent des grosses caisses vertes dans lesquelles il y a des super-héros. Ils viennent me chercher dans la piscine, bien que je sache très bien nager et que je n’aie pas vraiment besoin de leur aide. Ils disent que je suis faible et m’aident à remonter l’échelle, qui est très haute, car le trou est enfoncé dans la terre par delà deux ou trois étages du stationnement souterrain.

Je vois une amie qui promène sa petite fille de 2 ans en poussette. Son enfant a les cheveux verts et bleus. Je me demande quelle sorte de mère pourrait teindre les cheveux de sa fille si jeune. Mais c’est peut-être naturel, comme moi mes cheveux verts. C’est un super-héros elle aussi.

La fillette est amie avec un gros serpent qui est comme le ver des sables à la fin du film Beetlejuice. Mais je sais que le monstre veut la manger et elle ne m’écoute pas. Il l’envoie visiter son terrier et pour y entrer la petite fille doit s’enrouler en spirale tellement serrée qu’on entend ses os craquer. Pendant ce temps le serpent va pondre un œuf dans mon sac. Je voudrais tuer les serpents dans l’œuf avant qu’il n’éclose mais je ne peux pas et les serpents se multiplient, il y en a des centaines qui sortent d’un seul œuf. Mon copain dit que le serpent sera vulnérable durant sa lactation, quand il nourrira sa progéniture. 

Le reptile se transforme en blaireau et je veux l’enfermer dans la maison mais la fenêtre de la porte est ouverte et la bête commence à ronger la moustiquaire pour pouvoir sortir. On ne peut  refermer la fenêtre que de l'intérieur, je dois donc ouvrir la porte pour le faire. Le mustélidé me mord la main au travers la fenêtre et ne veut pas lâcher prise. Je sais que ça fait très mal mais je ne bouge pas. Mon ami n’a qu’une paire de petits ciseaux recourbés pour tailler les ongles et il commence à découper la mâchoire du blaireau pour me libérer. La bête retombe dans la maison. Il ne reste que les dents de devant et un bout de mâchoire attaché sur ma main. Je m’en défais facilement car ils n’ont plus de force. Bien que neutralisé, le blaireau est encore vivant mais il ne bouge plus. Je peux ouvrir la porte pour baisser la vitre de la fenêtre à guillotine et ensuite refermer le battant.