Aimez-vous ça des gens souriants? Grrrr! Ouais!
mercredi 27 février 2013
samedi 23 février 2013
Les fruits différents
Les fruits différents
Gouache acrylique sur panneau de bois
7" x 9"
Février 2013
80$
En vente à la galerie Le Repaire des 100 Talents
mercredi 20 février 2013
Mesure sur mesure
Je suis avec un ami. Un gars bohème qui vit
dans la rue. On veut aller manger des cornichons dans une roulotte snack-bar.
Mais le cuisinier refuse de nous servir. Il ne veut pas nous donner de sel ni
de poivre.
Je me sauve. C’est la nuit et je n’ai nulle part où aller, je veux
dormir. Je me dirige vers un parc où les gens dorment sur les bancs. Des agents
de police assurent une surveillance pour qu’il n’arrive rien de fâcheux. Je
m’assoie sur un banc et je couche ma tête sur mes genoux pour dormir. Deux
policier viennent me chercher durant mon sommeil et me transportent en me
tenant sous les épaules.
Ils m’emmènent dans un monde mathématique situé entre
deux plans parallèles qui flottent dans l’air chaud. J’apprends à flotter moi
aussi et je fais des vrilles dans l’air pour passer au travers les plans
cartésiens. Je dois porter un petit filtre en gaze de plastique sous le nez
pour visiter ce monde car sinon ma peau prendrait feu à cause de la chaleur des
gaz qui nous supportent. Pour aller plus loin, je dois fabriquer un nouveau
filtre qui va couvrir ma bouche. Je le confectionne en utilisant les membranes
des parois qui nous entourent. Il a un clapet et il prend un peu la forme d’un
entonnoir, comme les récepteurs des anciens téléphones à manivelle.
Mon guide
est une musicienne. Ses longs cheveux noirs font des tentacules et elle porte
un veston queue-de-pie jaune à pois mauves à multiples queues. Ici, les gens se
parlent en faisant des clins d’œil. Je me demande si ça leur est naturel où
s’ils sont de connivence et qu’ils me cachent quelque chose.
Un gars qui passe
dans le coin pose une question à mon guide. Il lui demande : « Quelle
était la pyramide qui avait trois ponts? » Elle répond : « La
pyramide du pharaon Mahémeth, mais seulement à l’époque du « Mesure sur
mesure » (un festival de musique) ». Car à ce moment-là, la pyramide
affiche un «M», la première lettre du nom du pharaon.
dimanche 17 février 2013
Jotule le nigaud
Un singe se bat contre lui-même sur une plage
de sable blanc au bord d’un océan au bleu profondément lumineux. C’est un grand
singe roux qui ressemble presque à un homme. Il veut savoir quel est son membre
le plus fort. Et dès qu’une partie de lui perd une bataille, il l’élimine et
elle disparait. À un certain moment, il ne reste que son poing fermé. Ses
doigts luttent les uns contre les autres pour déterminer quel est le plus
puissant. À la fin, il n’y a plus que son index. Mais tout seul, un index ne
peut rien faire.
mercredi 13 février 2013
Les rouspéteux
Je voyage en autobus et je m’endors. Quand je
me réveille, je suis sortie de la ville et je roule dans une forêt ensoleillée.
Mais ce qui me surprend le plus, c’est le silence. J’ai l’impression d’être toute
seule dans le bus. Il y a 3 ou quatre autres personnes silencieuses. Ils sont
changés en pierre et devant nous c’est la mer. Il semblerait que la route s’arrête
à nos pieds et qu’on soit sur le point d’y plonger tête première.
dimanche 10 février 2013
mercredi 6 février 2013
Le plancton des arbres qui disparaît
Il y a une exposition sur des œuvres en point
de croix qui représentent des personnages historique du Québec. Ce sont surtout
des femmes. La pièce maîtresse montre une grande famille en orange et vert rassemblée
autour d’une table à pique-nique couverte de victuailles, et une très belle
jeune-femme à barbe multicolore.
Un homme barbu à la moustache cirée convoite
la femme à barbe mais elle le fuit. Elle va se coucher sous un arbre pour
dormir. Les feuilles d’automne écarlates tombent pour la recouvrir. Le
feuillage prend toutes ses couleurs et s’envole avec sa barbe, la laissant
toute grise. Ils vieillissent tous les deux, elle et l’homme qui l’adore.
Elle
donne tout ce qu’elle a, même son linge. L’homme qui la protège devient gigantesque
il la suit même si elle ne se retourne jamais. Elle court toujours droit
devant. Dès qu’elle trouve quelque chose, elle le donne. Elle est maintenant
très vieille et a tout donnée, même ses seins. Elle est nue et épuisée. Pour la
première fois, elle se retourne et tombe contre celui qui la suit comme son
ombre et s’endort. Elle va se fondre dans le ventre immense de celui qui l’aime
et disparaît. Il l’absorbe.
dimanche 3 février 2013
Le baiser
Le baiser
Adeline Lamarre
Luc Poudrier
Acrylique sur toile
30 x 36 pouces
janvier 2012
80$
En vente à la galerie Le Repaire des 100 Talents
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