J’ai deux lapins jaunes, un mâle et une
femelle. C’est le mâle qui accouche de deux petits lapins blancs. Ils ont les
yeux tout rouges et très fragiles. Pour les protéger de la lumière et du vent,
on ajuste des sace de plastique sur leur tête. Leur mère est blessée, elle a un
sein qui saigne. Un seul petit bébé lapin va survivre. Et il a un toutou borgne
de nounours balafré au visage. On se dit qu’il faudrait lui enlever son jouet
car cela lui donne un mauvais modèle. En grandissant, il voudra lui aussi être
borgne et balafré.
samedi 30 mars 2013
mercredi 27 mars 2013
samedi 23 mars 2013
Anaïs du nord
Je suis dans une salle mortuaire égyptienne.
Il y a des glyphes sur les murs et le local est partiellement inondé. L’eau est
sale, jaunâtre, pleine d’algues gluantes et remplie de déchets. Je suis avec un
autre homme et nous faisons un tournage cinématographique.
Mais un alligator gigantesque se promène dans l’eau et mon collègue ne semble pas le remarquer. Je lance des reliques et des pièces de cuivres forgés à l’alligator pour l’assommer et lui faire peur. L’autre homme grimpe sur un mur, s’attache avec une corde sur la paroi à l’aide d’un grappin et utilise l’autre extrémité comme un lasso pour attraper la bête. Il va ensuite la lancer dans la mer que l’ont voit au bout du couloir. Mais comme nous savons qu’elle communique, par des souterrains, avec le local où nous sommes, l’alligator va forcément finir par revenir. Mais pas tout de suite.
J’ai le temps de retrouver les reliques que j’ai lancé à l’eau. Je me souviens où elles sont mais l’eau est tellement saumâtre que j’ai surtout peur d’attraper des sangsues. Le téléphone sonne et je suis toute seule alors je réponds. Une voix à l’autre bout du fil me dit : « C’est Anaïs du nord. Répond, deux fois, répond! » Quand l’autre revient, je lui fais part du message téléphonique et il est heureux que j’ai pu répondre car la personne n’aurait pas rappelée.
Mais un alligator gigantesque se promène dans l’eau et mon collègue ne semble pas le remarquer. Je lance des reliques et des pièces de cuivres forgés à l’alligator pour l’assommer et lui faire peur. L’autre homme grimpe sur un mur, s’attache avec une corde sur la paroi à l’aide d’un grappin et utilise l’autre extrémité comme un lasso pour attraper la bête. Il va ensuite la lancer dans la mer que l’ont voit au bout du couloir. Mais comme nous savons qu’elle communique, par des souterrains, avec le local où nous sommes, l’alligator va forcément finir par revenir. Mais pas tout de suite.
J’ai le temps de retrouver les reliques que j’ai lancé à l’eau. Je me souviens où elles sont mais l’eau est tellement saumâtre que j’ai surtout peur d’attraper des sangsues. Le téléphone sonne et je suis toute seule alors je réponds. Une voix à l’autre bout du fil me dit : « C’est Anaïs du nord. Répond, deux fois, répond! » Quand l’autre revient, je lui fais part du message téléphonique et il est heureux que j’ai pu répondre car la personne n’aurait pas rappelée.
mardi 19 mars 2013
Night-Mare ou le conte du Petit Cheval-homme
La peinture intérieure
Vue de l'extérieur
(Vue de l'intérieur)
Night-Mare ou le conte du Petit Cheval-homme
Diorama
Diorama
Mixtes
5" X 3" X 2,5"
Mars 2013
60$
En vente à la galerie Le Repaire des 100 Talents
samedi 16 mars 2013
Les indigènes et le Topofor
C’est la nuit et je grimpe au sommet d’une
tour sombre. J’allume un feu dans l’âtre, je fais de la lumière, je mets de la
musique et je regarde par la fenêtre. Je vois au loin, dans la pénombre d’une
lande désertique, le magicien qui rentre chez lui, dans la tour. Je vais me
cacher dans une chambre. Il vient jusqu’au salon où j’étais et voit la peau
noire de l’ombre que j’ai dépouillée et
qui gît sur le sol devant le feu. Le sorcier ne m’a pas vu car je suis
invisible mais grâce à l’enveloppe morbide qui traîne par terre, il sait que sa
demeure est maintenant inoffensive. Je vais m’asseoir sur le trône au sommet de
la tour et elle se met en marche. Le mage vient s’installer à côté de moi et
maintenant il me voit car c’est le jour. Il ne m’en veut pas d’avoir envahit
son domicile car en récupérant la peau de l’ombre, je lui aie sauvé la vie.
Nous sommes sur une planète extra-terrestre
colonisée par l’homme. Un indigène vient me voir et cherche à se saisir d’un
lézard vêtu d’un scaphandre pour pouvoir me montrer un scan de l’intérieur de
la bestiole, un Topofor, afin de me prouver qu’il a une colonne vertébrale,
comme les humains. Et donc que les humains ne sont pas une race si éloignée des
lézards. Mais l’animal est intelligent, il parle et refuse de se laisser faire.
Je veux du café mais on me dit que, sur cette
planète, le café ne ressemble pas à ce que je connais car les terriens ne sont
pas parvenus à l’adapter convenablement aux conditions de cette biosphère
différente. L’autochtone me dit qu’il aurait été plus simple si l’on avait
confié la plante aux biologistes locaux pour qu’ils cherchent eux-mêmes un
moyen de la transformer. Et je rétorque : « Et bien entendu, ensuite,
vous nous l’auriez vendue! ». Mon hôte est insulté par ma remarque et
semble déçu de moi. Il dit que mon raisonnement est tellement humain.
Mais je ne parviens pas à savoir s’il est
honnête ou s’il ne dit cela que par dépit.
mercredi 13 mars 2013
dimanche 10 mars 2013
Madone de Pâque
Madone de Pâque
Acrylique
10'' X 12''
Mars 2013
Une madone avec des oeufs de Pâque pour notre mini expositions sur le christianisme au Repaire des 100 Talents
Et voici un masque de docteur peste en Chocolat qui fait aussi parti de l'exposition.
samedi 9 mars 2013
L’inspecteur fait toujours deux choses en même temps
Je suis dans un poste de police. L’inspecteur
fait toujours deux choses en même temps. Là, il reprise le col de son chandail
blanc avec du fil noir, sans l’enlever, simplement en se regardant dans le
miroir.
Les zombis attaquent, je veux me sauver et je
remarque que la grille de la cour arrière est ouverte. Les zombies peuvent
passer par là. Je vais fermer la porte mais j’oublie qu’il y en a une autre,
plus proche, et un monstre arrive. J’essais de passer le cadenas dans le loquet
mais je n’y parviens pas. L’inspecteur vient me rejoindre avec des lourdes
chaines et un gigantesque cadenas et je me dis que c’est une bonne idée mais le
zombie est déjà entré dans la cour. Nous courrons nous réfugier à l’intérieur.
On ne parvient pas à refermer la porte de l’extérieur car elle est trop loin.
On essaie de l’attirer vers nous avec une bêche mais le revenant est déjà sur
nous. Il reste coincé dans la porte intérieure quand l’inspecteur tente de la
refermer. Et le zombie le blesse avec un objet pointu, ce qui ne serait pas si
grave sauf qu’il bave sur la blessure. Alors le policier est contaminé donc je
prends la fuite. Je sorts dans la rue et je croise un char d’assaut qui offre
de me recueillir. Ils ouvrent la porte pour me montrer les gens qui sont
couchés dans la cale en me demandant si je veux aller les rejoindre. Ce sont
leurs esclave et je préfère être en danger mais libre qu’emprisonnée en lieu
sûr. Je leur tourne le dos pour m’en aller et je les entends dire derrière moi
que c’est leur deuxième expédition d’approvisionnement en ressource humaine et
qu’après cela, ils en auront assez.
J’erre dans les rues de la ville, la nuit. Je
suis à Sainte-Foy et la chaussée est mouillée, il a plu. Une jeune-fille zombie
marche devant moi et je me dis qu’elle ne doit pas être trop intelligente alors
je me cache simplement derrière une voiture. Mais elle peut sentir mon odeur et
elle me suit. Je me sauve en courant et elle me poursuit. Il y a bientôt une
foule de goules qui sont à mes trousses.
Je me réveille dans un refuge. Je suis dans un
lit de dortoir jaune, face à une grande verrière. Les autres m’attendent tous
sur le balcon en regardant dehors. La ville est déserte. Il fait un soleil
radieux. On nous a placés là, en sécurité. On ne sait pas qui. Ce sont peut-être même les
zombis qui nous entreposent comme de la nourriture dans un garde-manger. Il y a deux sœurs jumelles,
une blonde et une brune. La brune dit à un homme : « Ils nous ont
choisit pour nous placer ici car nous sommes les gens qui se ressemblent le
plus. »
Les deux jumelles étaient des mannequins quand
elles étaient petites. Avec des cheveux roses, comme leur mère. Leur mère
aimait beaucoup l’argent alors elle les a vendues à un jeune prodige très riche
pour qu’elles deviennent ses esclaves.
Les deux petites filles aux cheveux roses
étaient sur un ranch quand les zombies sont arrivés. Elles se sont réfugiées
dans une grange avec d’autres hommes un peu louches. Les fillettes se séparent
et elles veulent fuir. L’une d’elles, celle qui a un toutou de lapin blanc, se
fait prendre dans la clôture que les hommes veulent dresser pour se protéger
des morts-vivants. En se refermant, la grille capture l’entant et la libère du
côté des zombies. 2 goules la prennent en chasse. Mais, à la porte de la grange,
il y a deux crachoirs de cuivre remplit d’amadoue et la petite fille les allume
à son passage, ce qui brûle les monstres derrière elle.
De retour au refuge, un jeune garçon vient
vers nous. Nous le voyons approcher au travers les fenêtres et l’un d’entre
nous est tout excité. Il veut absolument le faire entrer. Je refuse car je que le nouvel arrivant a un air vaguement inquiétant. L’étranger semble absent et distant. J’ai
peur qu’il ne soit contaminé. L’homme qui le fait entrer avec enthousiasme
s’empare du cartable d’école du garçon. J’ai peur de ce qu’il peut contenir.
J’imagine des dessins barbouillés et sanglants comme en ferait un revenant.
Mais je suis surprise de constater que ce sont sans doute les plus beaux
dessins que j’ai jamais vu. Ils sont incroyables, superbes. Je comprends que
c’est l’enfant prodige qui avait acheté les deux petites filles aux cheveux roses.
Il est demeuré jeune alors que les jumelles sont devenues adulte. Il sait
qu’elles sont parmi nous. D’un air triste, il reprend ses dessins car il ne
veut pas rester et il repart.
mercredi 6 mars 2013
samedi 2 mars 2013
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