C’était une très grand bibliothèque mais maintenant, toutes les salles sont murées, il n’y en a que deux d’ouvertes.
Quand je veux entrer dans la bâtisse, je
trouve deux clés mais pas de porte. L’une de mes clés est une vieille antiquité
en fer forgé et l’autre est un interrupteur. Il y a deux trous dans le mur qui
ressemblent vaguement à des serrures. Je dois mettre la clé dans l’un d’eux et
brancher l’interrupteur dans l’autre. Je ne peux faire qu’un essaie et je ne
dois pas me tromper mais je ne parviens pas à savoir lequel est la bonne
serrure car cela ne correspond à rien. Et de toute façon je me rends compte que
maintenant il y a une porte et qu’elle est ouverte. Cela mène dans un corridor
blême et nu, percé de plusieurs issues. J’entends des bruits comme si des gens
travaillaient dans des ateliers. On ne doit pas me voir, je ne dois croiser
personne. Le bruit vient du deuxième embranchement et il approche. J’entre par
la première porte et je me cache derrière, il y a un petit renfoncement dans le
mur. Mais ça ne servira à rien car il y a une grosse fenêtre dans la porte. L’endroit
où je suis est un autre corridor qui fait un U et va rejoindre la seconde
porte. Je vais voir et il n’y a personne mais j’entends encore du bruit
derrière la porte.
Il n’y a jamais personne mais on entend
toujours du bruit derrière les portes comme si quelqu’un approchait sans cesse.
Et je suis dans la bibliothèque D’OBAZ. Il n’y
a que deux salles mais je sais qu’elle est beaucoup plus grande. Les arches
sont toutes murées et les murs de briques sont peints en blanc. Cela me désole.
Je suis convaincue qu’on peut encore passer au travers des arches murées et je
cherche le passage secret. Certaines arches sont barbouillés avec du crayon
jaune, j’essais de pousser les brique et de passer à travers les murs mais ça
ne fonctionne pas. La grande bibliothécaire avec son air sévère me voit. Elle
veut que je m’en aille mais je m’obstine. Je vais me cacher dans le fond d’une
salle derrière plein de chariot remplis de livre en espérant pouvoir me laisser
enfermer pour la nuit. Je me cache derrière un rouleau du même tissu que la
robe de la bibliothécaire. Mais elle me voit respirer en dessous et elle vient
me chercher. Mais à ce moment-là quelqu’un arrive en courant pour dire à la
bibliothécaire que sa fille est prise. Elle n’a pas bien appliqué le code de
substitution à son nom pour entrer dans la bibliothèque caché. Je demande si
elle a changé les « R » par des « L », comme il faut faire.
Je crois qu’ils ne savaient pas qu’il faut faire ainsi. Je saisis ma chance de
pouvoir entrer dans la bibliothèque cachée et je les suis. Ils me demandent
s’il faut changer les lettres avant ou après avoir appliqué le code de
substitution. Nous trouvons la fille de la bibliothécaire. Elle est figée,
paralysée devant sa feuille de calcul.