dimanche 27 mai 2012
You take me like a drug negative
Karen Carpenter travaille dans une usine de margarine de maïs. Elle est à bout de nerf et pleure dans l’entrepôt où on fait figer de gigantesques galons d’huile de maïs pour qu’ils deviennent de la margarine.
Son patron, un gros homme gras en complet gris, la console. Il est répugnant. Il sort de sa veste un large écrin de velours bleu sur lequel il a piqué plein de bijoux de perles et de diamant. Il prend une grosse broche en rayon de soleil d’or portant en son centre une forme d’épis de blé d’inde en topaze et l’agrafe au cou de la jeune femme qui est étouffée par le bijou et ne peut plus bouger la tête de peur de se blesser sur les rayons pointus.
Il va l’envoyer en « vacances » sur une ferme dans un grand champ de maïs, pour respirer l’air pur de la campagne.
lundi 21 mai 2012
Les terminaisons rêveuses
Il y a des petits enfants qui font de l’apnée statique dans des enveloppes de plastique. Ils vont s’accrocher en rang le long d’un câble de piscine. Quand on les retire de leur capsule de peau, ils deviennent mous.
Je me retrouve dans un village à l’intérieur d’un sous-sol d’église. Les maisons sont toutes petites et pleines de couleurs. Un village fée. Il n’y a pas de ciel, seulement des tuiles blanches et luisantes.
Je vais me réfugier dans la dernière maison en cul-de-sac au bout du chemin. C’est une salle de concert dans laquelle on retrouve plein d’instruments à clavier de toutes les couleurs, piano, clavecins, épinettes bleus ou naturels. Au font de la salle, un troubadour joue du luth.
Je m’en vais et j’entre dans une autre maison. C’est un lounge bleu, plein de vapeur, avec des rideaux de perles et des causeuses en fourrures et peau de vache. Des dames languides et nonchalantes aux cheveux frisées avec des accroche-cœurs, bas résilles et fume-cigares, flânent en minaudant. Je me dis que jamais je ne pourrai me dissimuler parmi elles, je ne suis pas assez rafinée on me reconnaîtra tout de suite.
Alors je sorts pour entrer chez une diseuse de bonne aventure. Je peux me cacher derrière son rideau de tissus bariolé. Une de ses amies arrive avec des chaussons de paille. Ils sont trop grands pour moi. Elle a aussi des délicates ballerines de fleurs brodées qui sont trop petites pour mes pieds.
Je reviens chez moi avec des fleurs de paille des marécages qui ressemblent à des brosses chinoises pour le marouflage. Elles laissent s’échapper des spores insectes. Je vais devoir m’en débarrasser.
samedi 12 mai 2012
T’Finvir T’Fag le serpent ailé volant
Il faudrait abolir la notion de parents pour détruire le tombeau. Élever son enfant en communauté lui enlèvera la crainte de mourir seul et ainsi il vivra plus longtemps. Et lorsque nous n’aurons plus peur de mourir, nous seront immortels.
La sorcière me demande d’amener le Manikin. C’est une petite géode d’agate verte en forme d’homoncule qui tient dans le creux de ma main. Cette pierre est essentielle à l’invocation du Timalfar. Le rituel aura lieux sur la plage et il faudra aussi le vin de venin du serpent de bois.
lundi 7 mai 2012
mardi 1 mai 2012
Un geste extraminable
Notre ami va nous quitter. Il prendra une navette spatiale pour aller vivre sur une autre planète. Je vais dans une galerie d’art très sérieuse pour faire encadrer une pizza. La meilleure pizza de la Terre. Je veux la donner à mon ami pour qu’il l’emporte dans sa nouvelle galaxie en souvenir de ses amis terriens.
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