Nous poursuivons R 2D2 et C3p0 au sommet
d’une dune de sable dans le désert. La pointe de la dune monte de plus en plus
haut jusqu’à devenir une montagne vertigineuse. Nous voyons, de chaque côté de
la montagne de sable, les deux camps ennemis : Les Harkonnen et l’empire
qui, pourtant, porte les couleurs des Atreides. Nous voulons rejoindre le
téléporteur pour qu’il puisse nous transporter ailleurs mais la commande est
cachée dans les vastes replis de nos toges, avec des livres, et elle s’est
cassée dans le transport.
Je suis un Jedi sur le plateau de tournage des films Star Wars. Anakin Skywalker me montre comment ils vont recréer l’effet de sabre laser en post-production. Il porte un sabre à lame rouge en plastique et frappe sur des ballounes dure en forme de gigantesque jelly beans pour qu’elles éclatent. On se bat en duel avec des sabres en plastique et Anakin finit par me jeter à terre et veut m’étouffer en plaquant la lame de son sabre sur ma gorge.
Je veux me sauver mais je dois retenir la princesse Padmé prisonnière sinon elle va me trahir. Je lui donne des somnifères pour qu’elle cesse de se débattre. Ce sont des capsules qui ressemblent à des crayons à mine automatique et dont j’appuie le bout avec l’efface sur sa peau. Je l’amène dans la salle de lavage et j’essaie de la ligoter mais je ne veux pas non plus lui faire de mal. Elle s’est transformée en lièvre et ses pattes sont trop souples et trop fragile pour que je puisse les retenir avec ma ficelle, qui est d’ailleurs très délicate et risque de lui entamer la chair. Tant pis, je la laisse là, en espérant qu’on ne la retrouvera pas trop tôt et je m’enfuis en courant vers le vaisseau en espérant qu’Obi Wan va me suivre.
Le vaisseau est un magasin de bandes dessinées et je trouve plein de planches de BD avec des strips sur le thème des festivals de BD. Le vaisseau est parti et nous a amené jusque dans la cours du centre des congrès. Il y a des fontaines et une esplanade en béton. Dehors, un de mes amis peint avec de la peinture en 3D. C’est une sorte de gélatine et il crée des décors superbes en 2-3 coups de pinceaux. Un cosplayer du Général Tidéchet vient nous avertir d’arrêter de faire des graffitis. Je lui fais valoir que nos installations de peinture s’enlèvent très facilement mais il nous dit quand même que ce n’est pas poli.
Avec un ami artiste, je regarde le genre de BD mal dessinées et insipides de style autobiographique qui est à la mode au Québec et cela nous désole. Il m’amène un kouign amann (dans mon rêve, c’est le nom qu’on lui donne mais dans le fond ça ressemble à une crêpe frite farcie au caramel). Il pensait que je pouvais en manger mais je ne peux pas. Comme je n’ai pas compris ce qu’il a dit, j’en mange au moins la moitié. Mais il me fait signe d’arrêter et me regarde d’un air vraiment très grave parce que je ne peux pas en manger. Je voudrais lui offrir le reste mais lui non plus ne peux pas. Je me demande si je devrais me faire vomir mais je décide que ce n’est pas le moment et que je mange sans gluten depuis tellement longtemps que cette crêpe ne devrait pas me rendre trop malade.
Nous somme dans un McDonald à l’extérieur dans une station service. Des gens fument la cigarette et même si j’aurais bien envie d’en fumer une moi aussi, je trouve ça dégueulasse l’odeur de vieille fumée froide en mangeant, mélangée à un vague remugle d’huile à moteur. Étonnamment, une dame fait le service au table alors je lui demande un café avant de m’apercevoir que j’en ai déjà un sur ma table, parmi des reliefs d’un repas que je ne me souviens pas avoir touché.
À côté, à la boutique de toilettage pour animaux, il y a plusieurs chats. Un petit chat tigré gris se prend d’affection pour moi. Il est adorable mais étrange à la fois car malgré qu’il se colle et se frotte la tête contre moi, il regarde toujours ailleurs. Je demande à la responsable ce qu’il a son chat. Elle me dit de ne pas m’en faire parce que son chat il est marteau.