Je suis avec un groupe d’explorateurs sur une
île perdue qui ressemble à l’île des morts d’Arnold Böcklin. L’un de nous est
poursuivit toutes les nuits par un être mystérieux que l’on voit comme une
ombre. Donc il ne dort jamais. Le centre de l’île converge vers en cratère sur
lequel se referme une muraille de montagnes pointues. Il y a un œil gigantesque
au fond de ce gouffre que je recouvre avec du sable pour que le titan ne
s’éveille pas.
Le monde est un vaste champ d’immondices et
les gens se promènent au dessus dans des passerelles qui permettent de
rejoindre différentes zones. Je cherche à atteindre le mur du fond mais je ne
veux pas utiliser la passerelle car elle est trop étroite et plein de monde qui
n’avancent pas. Je suis immobilisée au bout d’une écluse que l’opérateur doit
ouvrir. Il rit de me voir manœuvrer pour conserver mon équilibre alors que les
battants bougent. De l’autre côté un robineux est soumit à la même situation
que moi mais il est découragé. Il veut lâcher et plonger dans le fleuve, qui
est des dizaines de mètres plus bas. Et même si il ne s’y noie pas, il va
mourir quand même car l’eau est glaciale.
Je le traite d’imbécile et je lui dis
qu’il ne doit pas faire ça. Il se débrouille bien dans le moment et d’ailleurs
c’est presque terminé, les écluses se referment. Pourquoi voudrait-il lâcher?
Il n’est pas seul, un oiseau est avec lui et se tient sur sa tête.