samedi 29 novembre 2014

Le monde est un vaste champ d’immondices




Je suis avec un groupe d’explorateurs sur une île perdue qui ressemble à l’île des morts d’Arnold Böcklin. L’un de nous est poursuivit toutes les nuits par un être mystérieux que l’on voit comme une ombre. Donc il ne dort jamais. Le centre de l’île converge vers en cratère sur lequel se referme une muraille de montagnes pointues. Il y a un œil gigantesque au fond de ce gouffre que je recouvre avec du sable pour que le titan ne s’éveille pas.

Le monde est un vaste champ d’immondices et les gens se promènent au dessus dans des passerelles qui permettent de rejoindre différentes zones. Je cherche à atteindre le mur du fond mais je ne veux pas utiliser la passerelle car elle est trop étroite et plein de monde qui n’avancent pas. Je suis immobilisée au bout d’une écluse que l’opérateur doit ouvrir. Il rit de me voir manœuvrer pour conserver mon équilibre alors que les battants bougent. De l’autre côté un robineux est soumit à la même situation que moi mais il est découragé. Il veut lâcher et plonger dans le fleuve, qui est des dizaines de mètres plus bas. Et même si il ne s’y noie pas, il va mourir quand même car l’eau est glaciale.
Je le traite d’imbécile et je lui dis qu’il ne doit pas faire ça. Il se débrouille bien dans le moment et d’ailleurs c’est presque terminé, les écluses se referment. Pourquoi voudrait-il lâcher? Il n’est pas seul, un oiseau est avec lui et se tient sur sa tête.

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