vendredi 6 novembre 2015

Bluby here



Un cowboy et une jeune fille sont poursuivit par un ours. L’ours, c’est deux vampires qui sont méchants car ils se connaissent depuis longtemps. La jeune fille est un peu trop maigre et silencieuse, comme on en voit souvent. Et le cowboy, c’est le pistolero de Stephen King. 

Mon rêve se passe d’ailleurs dans un univers dans le genre de la série de livre « la tour sombre ». Nous traversons un lac en radeau jusqu’à une rivière, qui devient un marécage et enfin, une mangrove. Ce qui nous amène dans l’Amérique profonde et perdue. Imaginez les Catskills et un environnement dans le genre du film « Deliverance ». 

Un petit garçon est perdu et ils veulent partir à sa recherche mais ils ne peuvent pas tout de suite car le conducteur de l’autobus scolaire est le même que le camion de pompier. Et présentement ils ont besoin des pompiers. Le camion est très large et ses roues sont gigantesques, cela lui permet de passer par-dessus les clôtures qui délimitent les terres agricoles. 

Il faut se méfier de la nature, tout est empoisonné, contaminé ou irradié. Nous voyons un cheval infecté sur la plage au bord d’un lac. Il est recouvert d’algues visqueuses et de bubons. Il lutte pour ne pas se gratter les yeux et les naseaux car cela va empirer son état et on imagine la chair infectée qui se détachera en lambeaux sanguinolents. On l’entend quand il pense : « Je n’aurais pas dû aller là, je le savais pourtant. On dirait que je voulais en finir. » Je regarde le cowboy, estomaquée et perplexe. Je lui dit : « Je n’ai jamais entendu parler un cheval. Et là, de l’entendre penser… » 

Des superbes papillons roses viennent voleter près de moi. Les motifs multicolores de leur ailes me rappellent les détails sur les ailes des papillons monarques, mais avec des motifs fleuris. Je suis émerveillée et je passe un temps fou à les observer. Les papillons vont se poser sur un bosquet de framboisier qui pousse comme un arbuste au milieu du sentier. Le pistoléro me donne une framboise. Je suis touchée par le geste mais je repense au cheval et je n’ose pas la manger. Elle n’est pas belle non plus, on dirait qu’elle n’est même pas mure. Ça ressemble davantage à une grappe d’œufs de grenouille rosâtres. J’attends qu’il regarde ailleurs pour la jeter. 

Le ciel se couvre de nuages sombres. Il va y avoir de l’orage. Un lambeau de nuage se détache du reste et pend vers le sol en écrivant des lettres dans le ciel. C’est écrit « Blub » On pense au blob et on cherche le monstre mais il n’est pas là. Le nuage continu à écrire et ça devient « Bluby here ». On va voir en dessous du nuage pour voir de quoi il parle. C’est une fontaine de boue visqueuse qui gicle au dessus d’un monticule brun en faisant des bulles et des Cyanobactéries gluantes comme sur le cheval. 

Qu’est-ce qu’on fait? Est-ce qu’on va voir? Est-ce qu’on traverse maintenant? Est-ce qu’on a le temps avant que le blob ne se répande et envahisse tout?

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