mardi 11 avril 2017

Les globules blancs réagissent ainsi au contact de la lave



Je suis sur un site supposément archéologique. En fait on voit surtout une forêt de broussailles et des déchets modernes (mégots de cigarettes, papiers de bonbons…). Je prend des photos afin de documenter le site pour l'archéologue. On y retrouve des grosses formations d'asphalte. À certains endroits, elles montent du sol comme les côtes d'un animal gigantesque qui serait mort là et à d'autres moments elles recouvrent le sol de galles larges de dizaines de mètres. L'archéologue (c'est une femme) dit que ce sont les globules blancs réagissent ainsi au contact de la lave. On imagine donc la taille de la créature qui était là et qui a pu causer de tels monticules.

 Nous sommes un groupe, prisonniers du site. Personne ne va venir nous chercher, personne ne sait que nous sommes là et c'est impossible d'en sortir. Il n'y a rien à manger. Seulement une faille qui s'ouvre sur un gouffre noir dont s'échappe une petite fumée qui sent vaguement l'asphalte, comme si on gros monstre brûlait dans le fond.

Quelqu'un réussit à tuer un canard vert. Et quelques jours plus tard, une poule, au même endroit, on va pouvoir manger. Mais les gens disparaissent uns à uns. On ne sait pas pourquoi, personne ne dit rien. Les gens pensent qu'ils se suicident peut-être de désespoir. Il règne un vague climat d'angoisse car on a peur que le monstre sorte de la faille et on n'a rien pour se défendre ni pour se cacher. On se fabrique un abris avec des disquettes en plastique de 3''½ mais comme nous ne disposons ni de colle ni de mortier pour les fixer, elles tombent toutes sur le sol. Et dans le fond on est caché dans une montagne de disquettes. 

Finalement le monstre sort de la crevasse. C'est une grosse méduse dont le dôme, aussi gros qu'une église, est en cuir brunit qui rappelle des ailes de chauves souries, surmonté de 2 yeux l'un par dessus l'autre, comme un mat totémique avec des ailes membraneuses à la place des paupières. Un tentacule sort de là et plonge vers la tête d'un de mes collègues à la barbe rousse et aspire une longue excroissance de peau qui dépasse de sa tête. C'est sa moelle épinière.


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