vendredi 31 décembre 2010

Lugubre, éteinte et presque éteinte

Nous sommes tous des navires en perdition.


(Archive 2007)

Je m’occupe d’une petite fille à la peau pâle et aux cheveux sombres. Elle vient dormir dans mon lit et se blottit contre moi pour avoir le l’affection et de la chaleur. Je serre ses deux petites mains en prière tout contre mon cœur. Elle me demande si je ne vais jamais la quitter. Je n’ose pas lui mentir car je n’ai pas envie de m’occuper d’elle. Alors je dis oui, à partir de lundi. Si ses parents veulent, je vais m’occuper d’elle durant la semaine.


(Archives 2005)

Il faut que j’écrive mon rêve parce que sinon, je ne pourrai plus.


(Archives, 2007)

Nous grimpons une pyramide Inca au sommet de laquelle nous irons passer la nuit. Nous sommes 6 dans un grand lit. Les autres sont tous des gothiques et je suis couchée sur eux. Ils sont très pâles sous leur fond de teint blanc vraiment épais et graisseux qui laisse deviner une peau ravagée. Leur cheveux sont courts, teints en noirs et sculptés en piquants sur leur tête. Ce sont tous des gars. Et quand je m’éveille, je me rends compte que j’ai tirée toutes les couvertures de mon côté et que je prends le trois quarts de la place. Les goth sont tous empilés dans un coin du lit et me regardent avec des gros yeux méchants.


(Étude, 2006)

Je me lève car c’est le matin. Je vois le soleil se lever par la porte grande ouverte. Nous sortons sur le pallier, au sommet de la pyramide. Il y a des gens qui dansent, mais ce n’est pas prudent. Il faut redescendre maintenant mais personne ne veut prendre l’escalier par laquelle déboulent les têtes du sacrifice. Les gens ne veulent pas non plus passer par l’échelle qui est au beau milieu et que je leur indique. Ils ne la voient pas, ou ils la trouvent trop compliquée et ne comprennent pas où il faut mettre nos mains et nos pieds, car ce n’est pas indiqué. Un de mes amis ne parvient pas à descendre plus bas que l’étage en dessous de nous. Je lui parle par des trous dans le plancher au travers duquel il fait sortir sa tête.


(Portrait de l'ami d'un ami, 2008)

Les gens tentent de descendre en s’agrippant sur les bas reliefs érodés et couverts de lianes. Mais les lianes se brisent comme de la mousse trop sèche et les murs s’effritent. Je ne pense pas qu’ils sont parvenus jusqu’en bas. Moi oui. J’ai pris l’échelle. C’était compliqué car elle était un peu bizarre mais je ne me suis pas laissé intimider. J’ai seulement mis mes pieds vers le bas et mes mains ont suivit le reste. Je finis par partir. La pyramide est maintenant au loin mais je la vois toujours car elle est sur un pic surélevé. La végétation me cache le reste.


(Étude, 2006)

Le ciel est sans couleur, comme l’hiver. La pyramide se change et devient un grand édifice à logements. Je suis maintenant dans un quartier résidentiel dans lequel il y a plein de blocs appartements anonymes de couleurs neutres et fades. Le grand bloc brun au loin, qui domine tout, et qui était la pyramide, s’effondre. Des gigantesques morceaux de maçonneries roulent jusqu’à moi. Je suis dans la cour intérieure d’un immeuble. Je cours pour sauter par-dessus une clôture. Mais il semble que je ne pourrai jamais courir assez vite pour aller assez loin. Des énormes morceaux de pierre déboulent droit sur moi à une vitesse folle.


(Étude, 2006)

Je prends mon élan en sautant vers le ciel pour voler mais ça ne fonctionne pas, les rochers qui dégringolent me bloquent le chemin et me rabattent vers la surface. Je ne parviens pas non plus à ouvrir ma trappe dans le sol. Les immeubles qui se dressent devant les éboulements se fracassent sous la violence du choc et sont emportés avec le reste. Il n’y a rien pour me protéger, nulle part où fuir.


(Rêve, 2006)

Il y a un mur de béton dans mon dos, je ne peux plus bouger. J’évite les premiers projectiles de justesse et les éclats ne vont pas me blesser. Je suis écrasée contre l’immeuble par un gros bloc que je ne pouvais pas contourner. Ça ne fait pas si mal que ça finalement. Je peux y survivre.


(Rêve, 2007)

Une collection de plusieurs images anciennes que je ne parvenais pas à placer. J’ai décidé de tout mettre ce qui me restait d’archive avec ce rêve dans lequel tout fout le camp, afin de faire table rase pour la nouvelle année.

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