mercredi 2 mars 2011
Perséphone
Huile sur panneau de bois, 19"X23".
Exposée à l’Usine 106U (160 Roy est, Montréal) pour le mois de mars.
Stephen King
Duma Key
Al bin Michel, 2009
ISBN: 978-2-226-19094-9
P.439 «Soyez courageux. N’ayez pas peur de dessiner les choses secrètes. Jamais personne n’a prétendu que l’art n’était que doux zéphyr; il est parfois ouragan. Même alors il ne faut ni hésiter, ni changer de cap. Parce que, si vous vous racontez le mensonge des artistes médiocres – que vous savez ce que vous faites-, vos chances d’accéder à la vérité seront anéanties. La vérité n’est pas toujours belle. »
En fait, j’ai l’impression qu’il parle ici davantage de séduction que de beauté.
Selon moi, la séduction est moins belle que la beauté et la beauté parfois moins esthétique que la séduction. La beauté est quelque chose d’intérieur, qui se vit intimement. Ça peut être la résilience, l’empathie, le partage, l’honnêteté. La séduction c’est la complaisance et l’hypocrisie. La vérité est belle parce qu’elle est vrai. Mais qu’est-ce qui est vrai? La réalité? Et ma réalité, est-ce la même que la tienne?
Stephen King ne parlait pas de Perséphone. Son personnage se nommait «Perse» et n’avait peut-être rien à voir avec les Mystères d'Éleusis. Mais pour moi, c’est Perséphone. Elle nous attire dans les profondeurs, sous la surface qui n’est qu’un miroir. C’est la gardienne des mers, de notre mémoire. Elle est terrible mais fascinante.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Intéressante cette peinture s'inspirant de Duma Key (Stephen King)
Merci beaucoup! Merci pour vos livres, qui sont si inspirants.
Enregistrer un commentaire