mercredi 7 mars 2012

Une station d’autobus nommée Regret



Je m’en retourne à Montréal. En chemin, je m’arrête à une station de ravitaillement pour routier (station-service, resto, dépanneur…). Je voudrais m’acheter à souper dans la station-service. Mais il n’y a pas grand-chose que je puisse manger, à part des salades cuisinées sur les lieux. La seule salade sans gluten est aux tomates et je trouve aussi une barre de noix au miel. Je cherche des fruits mais il n’y en a pas. La caissière me propose : « un thé glacé au citron avec ça? Ou un jus de fruit? » Mais la gérante, qui passait à ce moment, réprimande son employé. Selon le code, elle ne peut offrir un autre article au client tant que le produit maison, ma salade en l’occurrence, n’est pas payée. Elle doit donc me faire la salade à la moitié du prix normal.

Des danseuses nues sont employées pour laver les vitres. Elles sont vêtues de bustier noir à nœud papillon et de bas filets dorés. Comme il fait très chaud, elles retirent leur bas de nylon, ne portant pas de slip en dessous. Leurs jambes son recouvertes de poussière d’or.

Je veux manger des fruits et je vais voir dans le McDonald à côté s’il n’y en aurait pas. Mais c’est peine perdue. J’ai beau être dans un rêve, il n’y aura pas de fruits dans un McDo. Au mieux des jujubes, mais ce n’est pas ce que je cherche. Des mascottes en plastique à l’effigie des personnages de McDo font le service : McDonald, Grosse douceur, Pique-Burger et l’oiseau lève tôt.

En sortant du restaurant, je marche pieds nus sur des éclats de verre. Heureusement, aucun ne me blessent mais ils restent collés sur ma peau. Quelqu’un aurait glissé sur une pastille à moitié sucée et aurait renversé une bouteille de porto qui attendait toute seule, debout sur le trottoir. Elle s’est cassée en mille miettes sur le bitume. Les danseuses sont en train de ramasser et elles viennent m’aider à décoller les morceaux sous mon pied pendant que le gérant mène l’enquête. J’ai trouvé la pastille fautive mais il ne veut pas que je la touche car il ne faut pas manipuler les preuves.

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