Je
suis dans le sous sol avec deux types. Un qui ressemble à Hannibal
Lecter et l’autre à Stephen King. Je dis à l’écrivain qu’à
priori, je n’ai peur de rien. Ça m’arrive quand même d’avoir
peur mais ça dépend davantage de mon état d’esprit et du
contexte.
Stephen King veut composer une histoire pour me
faire peur.
Quand j’éteins les lumières, il ne fait pas noir.
Il n’y a plus de noir mais les couleurs changent quand même. Il
m’a inventé un monde où le noir n’existe plus et a été
remplacé par une couleur qu’on ne connait pas encore.
Et ça, ça
me fait peur.
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