C'est quand il fait mauvais que j'aime aller me promener au parc.
Même si c'est habituellement assez difficile de dessiner dans ces conditions.
Je préfère la solitude rurale à la solitude urbaine.
Ça me rend nerveuse de me sentir encerclés de gens pressés qui vont à quelques parts, de commerces qui n'attendent que de nous solliciter ou de gens seuls qui n'ont personne d'autres à qui parler que les passants dans la rue.
Au parc, je sens qu'on ne désire rien me soutirer.
Je trouve que la vie a plus de prix quand on la prend pour une fin plutôt que pour un moyen.
J'ai enfin terminé le carnet d'esquisse que j'avais commencé à Noël.
J'avais terriblement hâte.
C'était un très mauvais papier, comparable à du papier de toilette.
Voici l'un des dernier dessins que j'ai fais dedans (la semaine dernière).
Une petite mare de dégel.Il y en a quelques unes au printemps, ensuite elles disparaissent. Cette année, je ne voulais pas la manquer.
J'adore représenter ce qui est impossible à dessiner.
On ne peut pas peindre l'eau, ça n'a pas de couleur ni vraiment de forme. Il faut chercher à en saisir les réflexions et les effets de ce qui l'entoure.
Un peu la même chose avec les arbres. Ils deviennent un tel fourmillement de branche qu'on ne peut toutes les détailler, on doit tenter d'en capturer l'impression.