L'oiseau est curieux. Il ne comprend pas ce qu'elle crie.
Son voyage immobile se déroule dans sa tête.
Pourtant, la chute lui a fait très mal.
Elle voudrait savoir pourquoi on la retient.
À peine, ses liens ne sont que des ficelles.
Car ses forces l'on quittée.
Trop d'usure.
Mais maintenant, on ne répare plus, on remplace.
D'ailleurs, il y en a des milliers comme elle dans les magasins.
Toutes pareilles.
Même s'il y a une infinité de commerces.
Mais c'est aussi ce qu'elles veulent.
Avoir l'impression qu'on leur donne le choix,
c'est plus confortable.
Une liberté imposée.
Je crois que j'ai perdues mes ailes, à quelque part. J'ai oublié.
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