mercredi 23 avril 2008
Promenades hivernales
L'éclat du soleil de ces derniers jours sonne le glas de l'hiver. Ou si cela s'avère une fausse prédiction, pardonnez-moi pour les fausses joies.
C'est comme si j'étais triste un peu.
Oui, je l'avoue, j'aime l'hiver.
Sa grande solitude nous impose l'intimité et les confidences.
Les prémisses du printemps s'expriment toujours dans une glauque lourdeur. L'agonie de la morte saison ne se fait jamais sans douleur et particulièrement cette année. Ses ultimes soubresauts nous plongeaient dans un vaste gris monochrome.
Ces visions proviennent de mes longues errances au parc Maisonneuve.
Mais je ne suis pas amère. Car au moins l'été, il y fera assez chaud pour dessiner sans me geler complètement le bout des doigts.
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