lundi 25 mai 2009

La théorie des cordes.

Brian Greene
L’univers élégant
ISBN : 978-2-07-030280-2

Un livre très inspirant, très instructif et très complexe aussi. Manque un peu de formules mathématiques par contre. Et j’aurais bien aimé en savoir plus sur les transitions de Flop et les transitions conifold. Ça semblait important quoique l’auteur a peut-être manqué un peu d’objectivité là-dessus car c’était son sujet de recherche. Ensuite l'ouvrage demeure obscur sur les cordes de temps et n’aborde pas du tout le sujet des conditions limites aux extrémités des cordes ouvertes (je vous perds là hein:-)).

D’autant plus qu’on se demande un peu ce qui arrive avec le grand collisionneur de Hadron.

J’ai fais certaines trouvailles dans ce livres qui jettent les bases de la suite de ma théorie des univers parallèles que j’avais abordée dans Chimeris –Sirus–.



(improvisation sous le thème d’un espace de Calabi-Yau)


P.329 « Les dimensions spatiales supplémentaires de la théorie des cordes ne peuvent pas se « ratatiner » n’importe comment; les équations de la théorie restreignent sévèrement leur forme géométrique (…) Une classe particulière de formes géométriques six-dimensionnelles pouvait satisfaire leurs conditions. Ces figures sont connues sous le nom d’espace de Calabi-Yau.
« Une variété de Calabi-Yau est une variété de Kähler complexe dont la première classe de Chern est nulle. »
Le Calabi-Yau dont je me suis inspiré est : « Une vraie tranche tridimensionnelle de l’hypersurface de degré 5 du quatre-espace projectif complexe. »
(Ce genre de définition ne me dit absolument rien, mais je trouve ça beau.)
Maintenant, j’aimerais bien trouver un bon livre sur la topologie.


Et en page 572, on évoque une proposition de Lee Smolin, de l’université d’État de Pennsylvanie, que je vais tenter de résumer.
En s’inspirant de la similitude entre les conditions du Big Bang et le centre d’un trou noir, il suggère que « Chaque trou noir serait la semence d’un univers nouveau. » Mais qui nous demeurerait inaccessible car rien ne ressort qui pénètre l’horizon d’un trou noir. De façon générale, un univers ne pourraient engendrer que d’autres univers semblables à lui-même, dans lesquelles les valeurs des masses des composantes élémentaires varieraient juste assez pour influer sur le nombres d’étoiles en effondrement qu’il sera possible de générer : les trous noirs. Et ainsi de suite jusqu’à la création d’un multivers qui ne serait constitué que de portails : ces mêmes trous noirs.
(Bon, j’avoue, j’ai un peu interprété ici pour lui donner un petit accent de science-fiction.)

2 commentaires:

romano a dit…

L'espace de Calabi-Yau t'a bien inspirée, Adeline !! J'aime bien ce croquis avec les formules mathématiques qui tuent !!
Snif ! Moi, j'y comprends rien à ces thématiques scientifiques qui sont pourtant tout à fait inspirantes et certainement passionnantes... enfin, il me reste suffisamment de corde de parachute, là, et le lustre m'a l'air assez solide alors je m'en vais expérimenter ma "théorie des cordes" à moi^^...

Adeline Lamarre a dit…

Ouais... en t.k., c'était pas ça le but ;-)
Finalement, j'espère que ton lustre était pas assez solide... Je suis certaine qu'il y a des façons un peu moins radicales de pénétrer dans une nouvelle dimension. En tout cas, si quelqu'un le sait ici, j'aimerais bien qu'il me le dise.