dimanche 10 mai 2009

Poème natation

Les vers libres seront une fonction déroutante. Le rythme théâtral devra s’accommoder d’un cloisonnage câblé en canal. Les pieds ne sonneront bien que sous la diversification des battements, en palme ou en rafale. Le souffle occasionnel, bien que ponctuant le geste, sera léger.



Le corps du texte est presque nu. Il glissera sans heurt, coulera en se faufilant, devenant la frontière de son élément. Il se peut que la main ne puisse tout retenir. Dans ce cas, elle doit accompagner le mouvement sans le forcer.

Les points d’ancrage de la théorie retiennent deux îlot formatifs :
-Demeurer à la surface : Question de portance et de délivrance. La méthode s’inspire du vol plané. L’équilibre et la souplesse de l’élément sont des qualités induites et projectibles.
-Revenir sur soi : La relecture pondère la mesure sans la répétition. La technique de la vrille propose une expiration contrôlée, de façon à ne pas avaler ses mots.

La finale s’écoulera d’elle-même lorsque l’inspiration sera épuisée.

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