Et voilà un second portrait de Bernard Werber. Je ne suis pas sûre qu’il soit mieux réussi que le premier. Ce n’était pas facile, il y avait foule, j’étais debout au milieu de l’allée et je crois qu’il a trouvé ça bizarre que je lui demande de l’autographier.
J’ai eu honte ensuite, car il nous a demandé si on se souvenait de nos rêves. J’ai dû être la seule à lever la main car il a voulu que j’en raconte un à tout le monde. J’aurais tellement voulu, mais j’étais intimidé à ce point que j’ai tout oublié et n’ai bredouillé que quelques inepties absolument sans intérêt. J’aurai au moins le bénéfice d’avoir bien fait rire ;-) Et voici le rêve que j’aurais voulu conter :
« Nous étions tous dans un petit bateau pneumatique jaune, au milieu de l’arctique avec les icebergs, à admirer le coucher de soleil. C’était magnifique ! Le ciel était doré, l’astre agonisant brillait de milles feu. Un rose étincelant a peu à peu mangé le ciel pour se muer ensuite en pourpre du plus bel éclat. Et comme la nuit neuve gagnait le ciel d’un profond bleu de Prusse, le crépuscule s’est éteint dans un mauve cristallin alors que s’allumaient les premières étoiles.
Nous avons alors vu la coque immense d’un bateau cargo rouge sombre avancer vers nous. C’était un hydravion qui remplissait ses réservoirs pour aller éteindre un incendie. Il a ensuite prit son envol mais, comme c’était un navire (ne cherchez pas à comprendre) il a plané quelques instant dans la nuit avant de retomber lourdement dans l’eau. Il commençait à couler tranquillement et nous voulions les aider mais une grande banquise nous séparait d’eux. Un obèse de notre équipage a alors relevé sa chemise et glissa sur son ventre tout le long de l’île de glace pour la franchir comme un phoque.»
lundi 23 novembre 2009
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