mercredi 31 mars 2010
Les pêcheurs du «rien»
Voici mon ultime BD sur le «Rien». C’est un sujet qui s’épuise, mine de rien… Je l’ai faite avec une séance de modèle vivant. Ça donne des beaux nus, mais ça reste quand même un tour de force.
Cette BD est publiée dans le fanzine Détritus #3, qui sera au festival de BD de Québec.
Ne manquez pas ça!
lundi 29 mars 2010
Lancement Chimeris Vaar-I-
Jeudi 1er avril 2010 de 17h à 23h
USINE 106U
160 Roy E. Montréal
514-728-9349
Adeline est très heureuse de vous inviter au lancement de sa bande dessinée Chimeris Vaar-I-, la septième BD publiée aux éditions Vaar. Venez y découvrir une île ou règnent magie et mystère, à travers l’histoire de personnages hétéroclites, plongés au cœur d’une intrigue impliquant dieux et Hommes, prétexte à l’auteure pour mettre en scène les paysages extravagants de son imaginaire.
USINE 106U
160 Roy E. Montréal
514-728-9349
Adeline est très heureuse de vous inviter au lancement de sa bande dessinée Chimeris Vaar-I-, la septième BD publiée aux éditions Vaar. Venez y découvrir une île ou règnent magie et mystère, à travers l’histoire de personnages hétéroclites, plongés au cœur d’une intrigue impliquant dieux et Hommes, prétexte à l’auteure pour mettre en scène les paysages extravagants de son imaginaire.
samedi 27 mars 2010
Les missionnaires dans le métro
On voit assez rarement des Missionnaires de la Charité avec leur sari à bandes bleues ici, à Montréal. Quand je les ai vues dans le métro, j’ai tout de suite eu l’envie de les dessiner. Mais j’hésitais un peu, en me demandant comment elles allaient prendre la chose. Sauf que j’y suis allé franchement et j’ai ouvert mon cahier à esquisses. Malheureusement, j’ai perdu un temps précieux en hésitation car j’avais à peine commencé que déjà elles sortaient. Mais non sans avoir remarqué que j’étais en train de les croquer sur le vif. Et elles semblaient vraiment enchantées. Elles sont venues me voir en s’excusant de débarquer si tôt. L’une d’elle m’a donné un livret pour faire une neuvaine à Mère Theresa et l’autre une médaille, que je garde précieusement.
J’étais sidérée. Je n’ai probablement pas fais leur journée mais… elles ont faites la mienne.
vendredi 26 mars 2010
Nautile et les corbeaux
J’ai commencé à faire une série de petites BDs. Ce sera «les chroniques de Vaar». Je suis en train d’en faire une que je veux publier pour l’automne prochain. Et je ramasse des idées pour en faire plein d’autres. Elles seront probablement toutes plus ou moins inspirées de nos aventures à l’époque du Royaume sur Globetrotter.
mercredi 24 mars 2010
I Le joueur de flûte
La première d’une série de toiles que je veux faire avec mes personnages de BD. Je travaille avec des modèles qui posent pour moi dans mon atelier. Les prochains seront Roc Aubépine/Ava et Soblevsky.
(Acrylique sur toile, 3X4 pieds, 800$)
Sera exposé à l’USINE 106U (160 Roy est, Montréal) en avril, dans le cadre du lancement de ma BD.
Je cherche aussi des modèles qui auraient le profil de La Mandragore, d’Annathéness et de Briac.
(Acrylique sur toile, 3X4 pieds, 800$)
Sera exposé à l’USINE 106U (160 Roy est, Montréal) en avril, dans le cadre du lancement de ma BD.
Je cherche aussi des modèles qui auraient le profil de La Mandragore, d’Annathéness et de Briac.
dimanche 21 mars 2010
Transit intestinal
samedi 20 mars 2010
Soubrette secrète
(Archives, métro 2007)
Je suis une femme de chambre agent-double dans un hôtel de luxe. Je dois surmonter plusieurs épreuves pour réussir ma mission. La première est de recevoir un appel téléphonique sans être localisée. Mais je ne trouve jamais d’endroit pour me dissimuler. Il n’y a même pas de toilettes privées. On me transmet une petite musique électronique par mon cellulaire et je dois trouver une semblable mélodie pour l’envoyer en réponse. Des enfants jouent au Game boy dans un couloir, c’est la trame sonore de leur jeu. Je l’enregistre avec mon téléphone. Mais on m’a déjà repéré. Je tente d’aller aux toilettes pour recevoir les autres appels mais elles sont toutes crottées et une autre femme de chambre vient la nettoyer pendant que je suis assise sur la bol. Cela ne fonctionne pas, je suis congédiée des services secrets.
(Archives, Souzannah 2004)
Mon patron m’envoi un colis en guise de lettre de renvoi. Il y a des messages que je refuse de lire, des chapelets en verre avec la croix cassée et un chapelet de plomb avec une croix double. Des masques Nô mortuaires dont le nom des parents est inscrit sur les yeux, sur le nez le nom du frère ou de la sœur et la bouche porte le nom du mort. Et une petite maison de carton. Moi aussi je dois faire une petite maison en l’honneur de ma mort symbolique mais je ne veux pas.
(Archives, dessin automatique 2005)
Les femmes de chambres et moi dormons tous dans un placard sur des planches à repasser. Mes co-chambrières me font leurs adieux. L’une d’elle, une blonde française a une maison de porcelaine dans laquelle elle conserve des flacons de parfum. Elle refuse qu’on l’ouvre pour voir ce qu’il y a dedans. Mais avant de partir, j’ose fouiner. Je prends la plus vieille bouteille, dorée avec un bouton poussoir de satin rose Je l’ouvre pour la sentir mais sans oser en vaporiser. L’odeur est raffinée et très subtile. Sa propriétaire me surprend. À prime abord elle est très fâchée mais elle me pardonne quand elle comprend que je n’ai même pas osé m’en servir car je n’ignore pas la valeur que ces trésors ont pour elle. Elle me fait donc visiter ce qu’elle appelle sa boîte à odeur. Pour bien apprécier l’arôme de l’essence dans la fiole dorée, elle me dit que je dois aiguiser mon nez avec d’autre chose avant, comme du papier d’Arménie, des encens et des épices qu’elle conserve dans son coffre.
(Archives, dessin automatique 2005)
Je dois maintenant quitter l’hôtel mais on m’a trouvé un autre métier. Je vais être serveuse chez McDo. Comme je proviens d’un établissement 5 étoiles, mes collègues de travail me méprisent. Mais dans le fond, je me sens plus à mon aise dans ce milieu simple. Je ne tarderai pas à nouer de meilleures amitiés et à m’apercevoir qu’ils sont tous des espions eux aussi. Notre première mission se déroule dans un hôpital où nous sommes tous en chaise roulante avec une jambe dans le plâtre.
mercredi 17 mars 2010
mardi 16 mars 2010
dimanche 14 mars 2010
Le Nocte-o-dragore
C’était le premier janvier 1999 et j’ai décidé de faire la BD que je voulais lire… mais sans savoir comment m’y prendre. Alors j’y suis allé une journée à la fois, une case par jour durant un an. Ça a donné le Nocte-o-dragore, une histoire en 71 planches et la création d’un univers que j’explore encore maintenant, 10 ans plus tard.
Si on peut dire que, dans Mandragora, j’apprends à faire de la bande dessinée, dans le Nocte-o-dragore, j’apprends à dessiner.
Voici une image de Mathias, comme j’aurais voulu qu’il soit à cette époque.
Et la planche où Nocturne et Mathias se rencontrent pour la première fois.
C’est dans cette BD que je développe les personnages de Arag/Soblevsky, Mathias/I et Nocturne/Mandragore (d’où le titre).
Vous pouvez maintenant lire le Nocte-o-dragore au complet sur mon site web.
Si on peut dire que, dans Mandragora, j’apprends à faire de la bande dessinée, dans le Nocte-o-dragore, j’apprends à dessiner.
Voici une image de Mathias, comme j’aurais voulu qu’il soit à cette époque.
Et la planche où Nocturne et Mathias se rencontrent pour la première fois.
C’est dans cette BD que je développe les personnages de Arag/Soblevsky, Mathias/I et Nocturne/Mandragore (d’où le titre).
Vous pouvez maintenant lire le Nocte-o-dragore au complet sur mon site web.
vendredi 12 mars 2010
mercredi 10 mars 2010
Le roi de jaune vêtu
Robert Chambers
Le roi de jaune vêtu
Marabout fantastique, 1976
C’est arrivé le 31 décembre 2009. J’errais un peu sans but sur la rue Masson et, alors que je n’en avais pas vraiment envie, j’ai décidé d’entrer dans une friperie qui pue. Sans le vouloir, puisque j’ai pris pour acquis que je ne trouverai jamais aucun livre intéressant là bas, j’ai jeté un coup d’œil hautain sur la pile de bouquins décatis à 50 cennes. À ce moment là, c’est devenu comme dans les films, où l’air s'est illuminé et une chorale d’ange a chanté l’Alléluia!
« Le roi de jaune vêtu » Que je cherche depuis pas moins de 15 ans. Bon, c’est la vieille édition. Certains disent qu’elle est incomplète et mal traduite mais… tous les contes qui parlent du roi de jaune vêtu y sont, alors je suis satisfaite. Ce n’est pas une très grande œuvre littéraire et, si je l’avais lu avant, j’aurais sans doute été déçu. C’est Lovecraft et, surtout, Marion Zimmer Bradley qui a motivé mon intérêt pour cet ouvrage. Mais qu’est-ce que je croyais aussi? Que j’allais y trouver la formule magique qui me donnerait la clé de leurs univers!!!
Camilla : Vous devriez vous démasquer, monsieur.
L’étranger : Vraiment?
Cassilda : Mais bien sûr, il est temps. Nous avons tous abandonné notre déguisement, sauf vous.
L’étranger : Je ne porte pas de masque.
Camilla (épouvantée, à Cassilda) : Pas de masque? Pas de masque?
Le roi de jaune vêtu, I, 2.
-En exergue à la nouvelle «Le masque»-
p.31 « (…) je pensai aussi au Roi de jaune vêtu, drapé dans les teintes fantastiques de son manteau en lambeaux, au cri amer de Cassilda : « Pas sur nous, ô Roi, pas sur nous! » Avec fièvre, je luttai pour me débarrasser de ces visions mais j’aperçu le lac de Hali, mince et laiteux, sans une ride, sans un souffle de vent pour le troubler, je vis les tours de Carcosa, derrière la lune. Aldébaran, les Hyades, Alar, Hastur scintillaient à travers les craquelures de nuages qui voletaient et claquaient de l’aile, comme, dans le vent, les haillons dentelés du Roi de jaune vêtu. »
Le roi de jaune vêtu
Marabout fantastique, 1976
C’est arrivé le 31 décembre 2009. J’errais un peu sans but sur la rue Masson et, alors que je n’en avais pas vraiment envie, j’ai décidé d’entrer dans une friperie qui pue. Sans le vouloir, puisque j’ai pris pour acquis que je ne trouverai jamais aucun livre intéressant là bas, j’ai jeté un coup d’œil hautain sur la pile de bouquins décatis à 50 cennes. À ce moment là, c’est devenu comme dans les films, où l’air s'est illuminé et une chorale d’ange a chanté l’Alléluia!
« Le roi de jaune vêtu » Que je cherche depuis pas moins de 15 ans. Bon, c’est la vieille édition. Certains disent qu’elle est incomplète et mal traduite mais… tous les contes qui parlent du roi de jaune vêtu y sont, alors je suis satisfaite. Ce n’est pas une très grande œuvre littéraire et, si je l’avais lu avant, j’aurais sans doute été déçu. C’est Lovecraft et, surtout, Marion Zimmer Bradley qui a motivé mon intérêt pour cet ouvrage. Mais qu’est-ce que je croyais aussi? Que j’allais y trouver la formule magique qui me donnerait la clé de leurs univers!!!
Camilla : Vous devriez vous démasquer, monsieur.
L’étranger : Vraiment?
Cassilda : Mais bien sûr, il est temps. Nous avons tous abandonné notre déguisement, sauf vous.
L’étranger : Je ne porte pas de masque.
Camilla (épouvantée, à Cassilda) : Pas de masque? Pas de masque?
Le roi de jaune vêtu, I, 2.
-En exergue à la nouvelle «Le masque»-
p.31 « (…) je pensai aussi au Roi de jaune vêtu, drapé dans les teintes fantastiques de son manteau en lambeaux, au cri amer de Cassilda : « Pas sur nous, ô Roi, pas sur nous! » Avec fièvre, je luttai pour me débarrasser de ces visions mais j’aperçu le lac de Hali, mince et laiteux, sans une ride, sans un souffle de vent pour le troubler, je vis les tours de Carcosa, derrière la lune. Aldébaran, les Hyades, Alar, Hastur scintillaient à travers les craquelures de nuages qui voletaient et claquaient de l’aile, comme, dans le vent, les haillons dentelés du Roi de jaune vêtu. »
lundi 8 mars 2010
Shems et Gamar
De Badiâa Sekfali
Collection Korrigan #18
Éditions de l'Isatis
J’étais contente de dessiner un phœnix sur la page couverture car j’adore faire des oiseaux.
J’ai choisis la jaquette du livre indigo car c’est un conte berbère… bon, ce n’est pas exactement touareg mais ils en parlent pas mal dans le livre.
Ils vont faire un tour dans le Hoggar et au Djebel Atakor… tous des endroits où je ne suis jamais allé mais j’ai fais beaucoup de recherche.
Pour tous ceux qui aiment voyager. Et les autres qui, comme moi, se contentent de voyager dans leur tête.
Collection Korrigan #18
Éditions de l'Isatis
J’étais contente de dessiner un phœnix sur la page couverture car j’adore faire des oiseaux.
J’ai choisis la jaquette du livre indigo car c’est un conte berbère… bon, ce n’est pas exactement touareg mais ils en parlent pas mal dans le livre.
Ils vont faire un tour dans le Hoggar et au Djebel Atakor… tous des endroits où je ne suis jamais allé mais j’ai fais beaucoup de recherche.
Pour tous ceux qui aiment voyager. Et les autres qui, comme moi, se contentent de voyager dans leur tête.
dimanche 7 mars 2010
Mytho-condriaque
(Archives 2005. La fuite des idées!)
Nous voulons aller en voyage. Mais avant de partir nous devons passer la nuit dans un nouvel appartement situé dans un quartier éloigné, près d’un grand centre d’achat, où il y a des granges et des roulottes. En visitant notre appartement, nous trouvons un cadavre dans le frigidaire. Le concierge est figé, pétrifié dans la cuisine, comme s’il était mort debout. Mais il revient à lui, ce n’était qu’une absence temporaire.
(Archives 2005. Lâchez prise!)
Nos sortons dans la cours. Minou franchit le portail pour aller se promener dans la rue mais je l’appelle. Je suis nu-bas. Le gardien tien à nous montrer des photos de ses roulottes. Il sort un vieil album décrépi qui tombe en poussière, presque vide sauf au milieu, il y a des photos couleurs. Ce sont des images de moi. Des photomontages, tous pareils, avec mon visage superposé, collé sur des décors différents. Et une série de photo que je défile comme un film d’animation où on voit ma bouche prononcer un mot, je suis dans la cuisine. D’autres images de moi quand je suis enfant… comme si cet homme m’avait espionné depuis des années. Et pleins de photos d’une petite fille vêtue de bleu, Florence Gamma. Que lui est-il arrivé?
mercredi 3 mars 2010
mardi 2 mars 2010
Une petite eau fleur de pluie
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