jeudi 25 novembre 2010
La quarantaine est sur la flamme ailée de jaune
Un petit lac cerné de forêt boréale et traversé par un pont délicat en planches de bois. Le pont est étroit, sans pilastre, sans garde-fou et touche presque à l’eau sur lequel il semble flotter. Plein de gens défilent et traversent le pont. L’eau n’est pas très profonde. En plongeant son bras dans l’eau, on touche le sable du bout des doigts. Le fond est recouvert de corps noyés. Les gens qui se promènent sur le pont pêchent des mouches sur l’eau, et des objets qui flottent. Il y a des petits bouts de tissus, des cordes, des portes-monnaies… qui appartenaient tous aux noyés. Une veille femme accompagnée d’un petit garçon pêche un badge de laine blanche tricotée en forme de crâne. Elle le rejette à l’eau. Il y a une très belle femme nue dans l’eau, avec les noyés. Ses longs cheveux blonds épars flottent dans les vagues. Son corps est recouvert de perles et de bijoux scintillants dans les flots, accrochant les reflets du soleil. Elle semble dormir.
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