jeudi 28 juillet 2011
Pour échapper à la sonde
Nous sommes sur une autre planète, dans une base colonisée par des terriens. L’officier en second est le reflet du capitaine de la station spatiale. Son visage porte des couleurs complémentaires. Mais lorsqu’il enlève son visage, nous voyons qu’il est un robot humanoïde doré. Il a été créé par une sonde spatiale terrienne (V'Ger) qui s’est échouée sur la planète il y a de cela plusieurs centaines d’années (comme dans le premier film de Star Trek). Au contact de ce nouvel environnement la sonde est devenue vivante. Maintenant elle s’empare de tous les étrangers pour les projeter dans le néant et ensuite habiter leur corps.
La fille du capitaine est une petite capricieuse mais elle doit quitter ce monde pour échapper à la sonde. Et le seul moyen de l’emporter sans que la sonde ne s’en doute est de la marier à un soldat.
Nous parvenons jusqu’à la salle des commandes où nous voulons initier un saut dans l’hyperespace. Un technicien s’est effondré sur un panneau de contrôle car il n’était pas protégé par les écrans lors du dernier saut. Son corps est devenu pure énergie. Il brûle sans cesse et s’est transformée en lave vibrante.
mardi 26 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
AWOL, SQUARE FOOT SHOW!
Passez le mot!
Main en abyme
Acrylique sur panneau de bois (12’’ X 12’’)
juin 2011
Elephant sage
Acrylique sur panneau de bois (12’’ X 12’’)
juillet 2011
Nellerina
Acrylique sur panneau de bois (12’’ X 12’’)
juin 2011
L’esquisse qui m’aura inspiré la dernière peinture. J’ai fait ça après avoir vu Black Swan. J’adore les films de Darren Aronofsky.
vendredi 22 juillet 2011
Le temps des Tengu
Voici ce que j’ai fait:
Inspiré de ce dessin.
Inspiré par : Le clan des Tengu (Iô Kuroda)
jeudi 21 juillet 2011
Calculer l’âge de la terre en seconde pour savoir sa date de péremption
Je suis avec Passe-montagne à la fin du dernier jour d’école et les élèves viennent lui donner des cadeaux. Le soir venu, il y a des zombies dans les rues et je suis contaminée. Je fuis avec eux jusqu’au Parc Maisonneuve.
Entre nous les zombies, nous formons une société presque civilisée, nous pouvons même parler. C’est quand les humains se mêlent à nous que nous ne savons plus contrôler notre avidité.L’un des morts-vivants pêche un gigantesque poisson zombifié dans un petit lac de pluie du parc. Je mange sa chair rouge en sashimi. Le poisson me permet de calmer ma faim et de restreindre ma voracité.
Je peux même rester calme et lucide face à des humains normaux, sans avoir la pulsion de me jeter sur eux pour leur dévorer le cerveau, comme mes congénères. C’est aussi parce que, dans mon autre vie, j’étais végétarienne. Je sors du parc pour aller voir à la station de métro en étant certaine de me confronter à un charnier. Je suis surprise de voir qu’on a établi un périmètre de sécurité qui empêche les zombies de sortir du parc.
Je vais parler aux gardiens en dossards jaunes qui me reconnaissent à peine comme morte-vivante malgré mon teint grisâtre. Je leur raconte mon histoire et je leur demande du matériel pour dessiner. Ils n’ont pas trop le temps de s’occuper de moi mais me donnent un stylo à bille rouge et je trouve des pamphlets sur le sol.
À force de manger du poisson, nous guérissons tous. Je peux enfin recommencer à travailler et à manger des fruits. Je vais à l’épicerie pour en acheter avant d’aller au travail à la galerie d’art mais je ne trouve que des friandises de Noël. J’entre dans une confiserie où les vaches tricotent des barres de chocolat sur des pâturages verticaux. Elles ne peuvent pas marcher à l’horizontal car elles s’enfoncent dans le sol. Par erreur, elles donnent le mauvais livre en cadeau à une petite fille très malheureuse. Il s’intitule « stupid cow » et raconte l’histoire de vaches qui deviennent stupide à force de ne plus manger. Il était destiné à une vieille dame acariâtre pour la punir de sa mesquinerie. Depuis ce temps, la petite fille ne veut plus manger car elle croit que c’est tout ce qu’elle mérite puisque ses parents de l’aiment pas. Tandis que la rombière se gave de magnifiques gâteaux en images avant de s’endormir sous sa courtepointe multicolore.
Je fais des longueurs de piscine entre les rayons de l’épicerie. Au bout de mon couloir, il y a quatre poissons combattants en train de s’asphyxier dans un aquarium presque vide d'eau. Je regrette d’avoir un poisson dans mes cheveux. J’en prends un bleu, qui manque d'oxygène, et je place dans un autre bocal qui contient déjà tout juste assez d’eau pour le rouge qui y est déjà. Et je suis surprise de voir que le rouge s’occupe aussitôt de son ami et le caresse de ses nageoires pour le réconforter.
lundi 18 juillet 2011
jeudi 14 juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
Les flétrissures de Paladina Sekhmet
La Fille-Lune, Paladina Sekhmet, est la mère d’Ayu Véda.
Hanumân lui enlève son fils, Ayu Véda, dès son plus jeune âge afin de l’élever dans la forêt avec ses guerriers singes. Elle ne peut plus le voir qu’une seule fois par mois, lors de la fête de la lune. Les autres jours, Paladina se flétrit et se languit. Elle doit voiler son visage.
Il lui est impossible d’aider son fils lorsque son visage est caché. Mais elle est pourtant près de lui, derrière un voile cousu de fil d’or aux motifs de rose et bordé d’une frange rouge.
jeudi 7 juillet 2011
Lumière interne
mercredi 6 juillet 2011
Elle me dépasse sobrement par le ciel en rut
Il y a un souper médiéval à la Tour Martello. Je fais de la cartomancie mais je n’ai pas de costume car je suis une servante de la reine d’Espagne. Elle m’emmène sur les toits pour voyager dans le passé. Nous évoluons entre les clochers, les tours vertigineuses et les arcs-boutants comme si nous étions sur une cathédrale. J’ai le vertige et j’ai très peur. Nous traversons des escaliers en colimaçons recouverts de feuilles d’or, des cadres Rococos et des portails baroques.
Je n’ai rien à mettre pour le bal du prince, son fils, et elle ne veut pas me prêter une des robes de jeunesse. Je n’ai pas envie non plus de mettre un corset, sauf si c’est vraiment nécessaire. Finalement, je n’ai pas le choix et l’impératrice me cède une belle robe de fil d’or avec une crinoline à panier et une coiffure en pouf tissée de dentelle qu’elle recouvre d’un capuchon de satin doré. Le prince est vêtu à la Louis XV avec une perruque à marteaux.
Il rencontre les princesses de tous les royaumes et je suis avec elles. Il les remercie d’être venues en si grand nombre mais dit qu’il n’épousera aucune d’entre nous. Les autres sont trop bien élevées pour réagir mais je me lève indignée. Je le traite de capricieux et je dis qu’il n’a pas le droit de leur faire ça. Il me demande qui je suis et je réponds que je ne suis pas une princesse parce que sinon je n’aurais rien dit. De toute façon, je ne suis qu’une servante alors tout cela ne me concerne pas et il ne m’aurait pas épousé de toute façon.
Mais les princesses, insultées par le prince et par mon insolence, se jettent sur moi et déchirent mes vêtements. Le prince leur dit d’arrêter. Elles me laissent en corset et jupon. On recouvre mes épaules de châle en résille d’or pour me redonner de la dignité et le prince dit qu’il va m’épouser car j’ai voulu défendre celles qui n’osaient pas parler par bienséance, au sacrifice de ma propre position. La douairière se doutait bien qu’une jeune-fille moderne épousant son fil provoquerait beaucoup de changement dans le passé et vers le futur. Mais c’est peut-être pour le mieux.
Il y aura maintenant trois serviteurs fantômes de plus dans la livré du prince. Ils traversent le miroir pour aller rejoindre les autres spectres dans les quartiers des domestiques. C’est un trio de colporteurs. Il y a les deux jumeaux siamois qui jouent de l’orgue de barbarie avec un petit singe costumé et un photographe bonimenteur qui les accompagne. Le prince aura un nouvel ami. Un dandy, poète et volage vêtu à la Louis XIV. Je donne deux enfants au prince, des jumeaux. L’un est parfait et l’autre a trois yeux dont deux sont des bouches remplies de crocs.
Je me réveille. Je suis de retour chez moi dans la maison de mon enfance. La reine-mère est ma tante et son fils est mon cousin, un gars insipide. Ils se font un déjeuner américain qui baigne dans l’huile de friture écœurante. Je descends au sous-sol pour retrouver des parcelles de mon enfance. Il y a le tourne-disque et des peintures de ma mère sur les murs. Un morceau de vieille tapisserie psychédélique est encadré. Au fond du sous-sol l’atelier de mon père est plongé dans les ténèbres et voilé par un rideau de toile bleu. Je remarque que la friture du déjeuner passe au travers le plancher et dégouline sur le piano de ma mère. Je veux le pousser de là mais il est lourd et c’est difficile. Mais dès que je parviens à le faire bouger un peu, il échappe à mon contrôle car le plancher est en pente et il dégringole dans les ténèbres, avalé par les rideaux de l’atelier.