Tout
est délabré. Les gens sont soit malades ou sinons fous, comme des zombies.
Je suis dans une vielle bâtisse en bois pourries dont la
peinture a tellement écaillée qu'il est impossible d'en deviner la
couleur. Je cherche mon frère. Il faudrait vraiment que je
retrouve la sortie par les trappes d'escaliers mais je ne me souviens
plus du chemin. Je suis attaqué par un jeune chinois difforme et une
petite fille blonde zombie le rejoint. Je les repousse avec un outils
à jardinage qui ne ressemble à rien, fixé sur une petite plaque
carrée au bout et qui les brûle quand elle les touche.
Je
sais que je suis déjà passé par ici. C'est un étage tout en
contreplaqué d'aggloméré mal dégrossi peint d'une couleur que la lumière ambiante ne permet pas de définir, on ne sait pas si c'est
lilas ou bleu, ça semble juste être gris. Il y a plein de cimaise
et de cloisons flottantes arrangées en labyrinthe. Je vois des
œuvres faites par un ami. Je m'aventure dans cette salle en me
disant que je suis déjà passée par ici. Mais je vois des gens
portant des masques noirs épousant les contours de leur visage,
comme des passes-montagne mais sans trous. Ils ont des armes. Le
premier a une chainsaw. Ils m'ont vu. Ils vont me tuer. Je commence à
crier fort et aigu en courant jusqu'au fond de la pièce. Ils me
laissent passer. Et là je vois que mon ami peintre médite, entouré
de gardes armés. Il porte une toge et un chapeau haut de forme. Je
demande à le voir et il m'offre une boîte de chocolat en me disant
qu'ils sont encore frais malgré le temps qui s'est écoulé depuis la fin du monde. Il mange des gros
chocolat blanc fourré à l'érable dont un est en en forme de
pistolet. Ça l'air super bon mais je n'ose pas en prendre, j'ai peur
qu'ils soient empoisonnés.
Je
suis maintenant avec mon copain et nous attendons assis dans le gazon
une délégation politique qui vont venir régler la situation. Je
sais qu'il va y avoir une émeute. Quelqu'un lance une bombe
lacrymogène, ça va commencer d'un instant à l'autre. Je m'empare de la bombe et j’essaie
de la projeter à un endroit où il n'y a personne mais à chaque fois
que je trouve une place déserte, dès que j'y accède je me rend compte qu'il y a plein de
monde assis sur la pelouse. Mon copain me donne une bouilloire
percolateur à café en fonte et me dit que c'est aussi un pistolet.
Les délégués arrivent. Ils sont représentés par des gens de toutes le nations et
même une de mes amie d'enfance. Il leur manque une personne pour être
le bon nombre, soit 48. Ils demandent si mon copain ou moi serions
intéressés et quels sont nos titres. Je dis oui, comme mon copain
n'est pas là. J'ai toujours la bouilloire. L'assemblée est présidée
par un indien Sikh au turban jaune. Et tous le monde portent un
cardigan bourgogne au liseré d'or.
Le président vient me voir et me
demande qui est mon propriétaire. Et ça se termine là. Je ne sais
absolument pas quoi répondre sans créer un incident diplomatique.
Dans ma tête, il est clair qu'il ne parle pas du propriétaire de
notre logement.
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