mercredi 24 mai 2017

On meurt à 18h



Je suis dans une chambre avec des enfants malade. Il fait bleu, et turquoise, mais c'est sombre et brumeux alors j'allume la lumière. Je suis en apesanteur et je cherche la gravité. Je demande aux enfants de quel côté est le sol. 

Les cheveux d'une petite fille sont vivant et font comme un espèce de grand serpent gluant qui tient un pistolet. Elle a très peur. Mais le pistolet ne tire pas sur elle. Une autre petite fille a économisé des sous depuis très longtemps dans une gigantesque tirelire en plastique. Elle me demande de l'aider à en retirer l'argent car elle veut se sauver de l’hôpital. Mais on découvre que la tirelire est vide et que le voleur n'a laissé que des petits bouts de papier dedans. 

Sur une vieille carte postale découpée en dentelle, oblitérée et toute jaunit, un enfant a écrit qu'il avait volé l'argent pour se sauver de l’hôpital. Il explique qu'il n'était pas vraiment malade et qu'il s'était réfugié là parce que ses parents sont violents avec lui. « C'est Peter, dit la petite fille toute triste, il n'est pas resté longtemps avec nous, peut-être juste un mois et ensuite il est parti. Quand je pense qu'on lui faisait confiance…. »

Une musique Jazz commence à jouer. La lumière devient plus chaude, comme un matin d'été. Puis de plus en plus chaude, comme dans un four, mais il ne fait pas chaud. La musique qui joue s'intitule:On meurt à 18h. 


Les  enfants meurent un à un.

Aucun commentaire: