lundi 17 mai 2010

Les systèmes d’ironie font du sport.

-Contes à boire debout-



Le regard des choses se tresse dans la couette de Lulu.
C’est pour cela qu’elle n’arrive plus à trouver le sommeil.
En se mirant par la fenêtre, elle voit la démarche mobilière de sa voisine.



Laquelle, en allant à l’épicerie, a oublié ses sacs.
Mais pas sa petite lumière à mouche.
Et s’est égaré dans la forêt des lames-fougères, en pleine nuit.



Mirabole a perdu son chemin pour la retrouver.
J’entends leurs appels de chez moi.
Son éclair minable, pour se guider, l’a rendue aveugle.
Elles ne se rencontreront jamais plus.

2 commentaires:

Marc Bédard Pelchat a dit…

Je pense que j'ai toujours envie de me prosterner devant ton imaginaire.

Adeline Lamarre a dit…

Merci... ;-)