Dessin sur carte de punch |
mercredi 30 décembre 2015
Un très long voyage
dimanche 20 décembre 2015
Mise à jour annuelle
L'année achève, c'est le temps des bilans, des rétrospectives, des mises à jour et je n'échappe pas à la règle.
J'ai d'ailleurs fait la mise à jour annuelle de mon site web www.vaar.ca. Il me reste encore du travail à faire dessus mais au moins il est un peu plus à date sur mes publications.
Pour commencer, quelques illustrations qui sont parus dans le revue Brin d'éternité #34 en 2013
Kamouraska Perdu, de Alain Ducharme |
Bianca et son bâton intelligent, de Marius Mars |
Fait comme un rat, de Romain Billot |
J'aime beaucoup illustrer des nouvelles dans des Fanzines, et plus spécialement dans le domaine de l'horreur, de la science-fiction et du fantasy. Si j'avais plus de temps, j'en ferais surement encore malgré tout. Ce "malgré tout" est en rapport au fait que le milieu de la science-fiction, fantasy (etc.) Québécois n'a pas été très accueillant à mon égard, ce qui s'est avéré être une source de frustration et je me suis donc peu à peu désintéressé de ce qui se passait dans cette gang-là.
Par contre, le fanzine Horrifique échappe à cette catégorie. J'ai toujours eu un très grand plaisir à collaborer avec l'oncle André, ce qui semble réciproque. Malheureusement, le style vers lequel je m'oriente correspond plus ou moins à ce qu'il recherche. Et voici une illustration que j'avais fait pour lui en 2009. Je crois que je ne lui ai jamais envoyée, et donc qu'elle n'a jamais été publiée.
Pour finir, l'ultime et non la moindre, une planche de ma fameuse BD interminable. C'est le comble car c'est l'avant-dernière planche et je ne parviens pas à me convaincre de faire la dernière page. Toutes mes ressources (énergétiques et monétaires) sont présentement concentrées sur notre galerie d'art. J'ai mis ce projet de BD de côté mais je considère que ce n'est pas un adieu... même si, encore une fois, c'est un domaine dans lequel je ne suis jamais parvenue à m'intégrer.
Bon, je tiens à conclure pour que vous ne croyiez pas que je suis juste une vieille aigrie. La vie est courte et il faut faire des choix. J'ai choisis de me consacrer à ma galerie d'art et à ma carrière de peintre parce que c'est là que je trouve une plus grande reconnaissance et tous mes amis. J'aime peindre, dessiner, sculpter c'est mon métier. Mais on m'aurait dit plus jeune que j'aurais plus de facilité à percer dans le métier de peintre (et d'artiste en général) que d'illustratrice et de bédéiste que je ne l'aurais pas cru, ça m'aurait semblé trop beau.
Bon, voilà!
samedi 12 décembre 2015
L'histoire du cornichon
Soupe, 4x6 pouces, mixtes, décembre 2015 |
Un
de mes ami a fait une bd qui raconte l'histoire du cornichon.
C'est un cornichon qui vit dans le monde des cornichons où tous le monde sont vêtus de la même façon, avec un imperméables jaunes et des bottes de pluies. Il est tanné d'être dans l'univers marécageux, humide et fangeux des petits concombres marinés où il ne trouve que des gens pareils à lui. Tout est spongieux, en marinade à l'aneth avec des rivières de saumure.
Un matin, il décide de partir et il marche longtemps longtemps, jusqu'à traverser la dernière rivière salée. Il arrive enfin dans un monde sec et il se dit que maintenant il n'est plus dans le pays des cornichons. Il s'en va découvrir le vaste monde et arrive en ville où il se cherche un job.
Mais ce n'est pas aussi facile qu'il l'aurait cru. Les gens ne sont pas gentils avec lui, ils lui disent qu'il n'est qu'un cornichon et ils n'ont pas besoin de cornichon. Il devient très triste et un peu découragé.
Un jour, sur un plateau de tournage, il voit un gros bocal plein de ses semblables et il est tout content de trouver à qui parler Mais ce sont des cornichons tristes et laconiques qui n'ont pas grand-chose à raconter. Et pourtant notre cornichon voyageur a bien envie d'aller les rejoindre, lui. Il leur demande combien de temps ils peuvent rester dans le pot de marinade. Un vieux cornichon lui répond : « Bah! Quand on est dans le fond du pot, un bon trois mois. » L'aventurier n'hésite pas davantage et il saute pour aller les rejoindre. Mais juste derrière lui, une main referme le pot. Et la prochaine fois qu'il en sortira, ce sera pour être mangé.
C'est un cornichon qui vit dans le monde des cornichons où tous le monde sont vêtus de la même façon, avec un imperméables jaunes et des bottes de pluies. Il est tanné d'être dans l'univers marécageux, humide et fangeux des petits concombres marinés où il ne trouve que des gens pareils à lui. Tout est spongieux, en marinade à l'aneth avec des rivières de saumure.
Un matin, il décide de partir et il marche longtemps longtemps, jusqu'à traverser la dernière rivière salée. Il arrive enfin dans un monde sec et il se dit que maintenant il n'est plus dans le pays des cornichons. Il s'en va découvrir le vaste monde et arrive en ville où il se cherche un job.
Mais ce n'est pas aussi facile qu'il l'aurait cru. Les gens ne sont pas gentils avec lui, ils lui disent qu'il n'est qu'un cornichon et ils n'ont pas besoin de cornichon. Il devient très triste et un peu découragé.
Un jour, sur un plateau de tournage, il voit un gros bocal plein de ses semblables et il est tout content de trouver à qui parler Mais ce sont des cornichons tristes et laconiques qui n'ont pas grand-chose à raconter. Et pourtant notre cornichon voyageur a bien envie d'aller les rejoindre, lui. Il leur demande combien de temps ils peuvent rester dans le pot de marinade. Un vieux cornichon lui répond : « Bah! Quand on est dans le fond du pot, un bon trois mois. » L'aventurier n'hésite pas davantage et il saute pour aller les rejoindre. Mais juste derrière lui, une main referme le pot. Et la prochaine fois qu'il en sortira, ce sera pour être mangé.
samedi 5 décembre 2015
Les Mille et Une Nuits
Les Milles et Une Nuits
Encre, aquarelle et gouache
5'' 1/4 x 7''
novembre 2015
Un excellent exemple de dessin qui m'a été inspiré par le cadre.
Je vous laisse en juger...
dimanche 29 novembre 2015
Beatrix Potter's legacy
Je m'excuse pour le titre en anglais, je trouvais que ça sonnait mieux ainsi et en plus c'est quelque peu approprié étant donné que la dame en question est anglaise.
Donc voici quelques petits dessins que j'ai fait pour notre exposition thématique sur Beatrix Potter au Repaire des 100 talents.
Beatrix Potter's legacy |
L'étude des champignons constitue un jalon important de l'histoire de Mlle. Potter. Avant de se consacrer aux histoires de petits lapins, c'était une passionnée de biologie et elle laisse derrière elle un grand nombre d'illustrations scientifiques de qualité consacrées aux champignons.
Autodidacte de formation, elle fait d'importantes découvertes au sujet des lichens. Chose frustrante, aucune académie n'accepte de présenter ses articles sous prétexte qu'elle est une femme. D'autant plus qu'elle avance une théorie inédite voulant que les lichen soient en fait composés d'algues et de champignons.
Par dépit, elle se lance dans l'illustration et les livres pour enfants. Le pire c'est que plusieurs années plus tard, d'éminents chercheurs supposément plus sérieux qu'elle devaient publier des études lui donnant raison.
Blackavar |
La voyageuse |
lundi 23 novembre 2015
La papesse -high priestess-
Carte de tarot II
Encre et gouache sur panneau de bois
12'' x 18''
Juin 2015
Une carte de tarot que j'ai réalisée pour l'exposition Tarot à la galerie Abyss.
Et voici des photos de l'oeuvre en cours.
Carte de tarot II
Encre et gouache sur panneau de bois
12'' x 18''
Juin 2015
Une carte de tarot que j'ai réalisée pour l'exposition Tarot à la galerie Abyss.
Et voici des photos de l'oeuvre en cours.
mercredi 18 novembre 2015
Ton thé t'a-t-il guéri ta toux?
Huile sur panneau de bois
14 x 18 ''
novembre 2015
Ma peinture pour notre exposition en hommage à Beatrix Potter à la galerie Le Repaire des 100 talents.
J'ai mélangé une image de Pierre Lapin, un conte de Mme Potter que j'aimais beaucoup quand j'étais jeune, avec des représentation du "black rabbit of Inle" provenant du dessin animé de Watership Down, qui m'avait grandement impressionné quand j'étais petite.
Et voici ma citation préférée de Watership Down:
“All the world will be your enemy, Prince with a Thousand Enemies, and whenever they catch you, they will kill you. But first they must catch you, digger, listener, runner, prince with the swift warning. Be cunning and full of tricks and your people shall never be destroyed.”
― Richard Adams, Watership Down
dimanche 15 novembre 2015
C’est comme ça qu’ils ont inventés les casses-gueules
Il
y a une nouvelle piscine juste à côté de chez moi et ça me rend
tellement heureuse. Elle est superbe, avec deux grands bassins, un
creux et un autre peu profond. C’est gratuit, il n’y a presque
personne et la décoration est magnifique, avec des plantes et des fauteuils
sous une grande verrière ensoleillée. Je vais pouvoir y aller
plusieurs fois par semaine.
J’y suis déjà allé mais quand je
veux y retourner, impossible de la retrouver. Je me perds dans les
cuisines et l’intendante me fout à la porte et je finis par
aboutir en plein milieu de la réception privée d’un parrain de la
mafia qui est en train de marier sa fille. C’est en passant
inaperçu que je parviens à m’en sortir pour retrouver un de mes
collègues de travail dans la cours.
Il propose de se venger et met
le feu à une brique de mousse isolante rigide. Elle brûle sans flamme et commence à
boucaner lorsqu’il la lance dans la chaine de production de l’usine
de bonbon où on travaille. C’est la fin de semaine donc il n’y a
personne. Le feu se déclare rapidement et on le voit de loin, dans
le stationnement de l’hôtel où on s’est réfugié avec tous les
autres employés.
Tout à coup on entend des bruits d’explosions et
des boules blanches de grosseurs variables commencent à nous
pleuvoir dessus. Elles proviennent de l’usine en combustion. Je
crois qu’il faut se mettre à l’abri mais personne n’a peur,
sauf mon ami qui en reçoit une sur la tête et ça l’assomme
durement. Les gens ramassent les projectiles sur le gazon. En les
regardant de plus près, on voit les reflets moirés iridescents
d’une perle. Un employé en tranche une pour me montrer qu’à
l’intérieur, c’est dur et plein de couleurs. C’est comme ça
qu’ils ont inventés les casses-gueules. Certains autres sont mou,
avec du jelly bean à l’intérieur. Ils veulent en faire des noirs
aussi et je leur dis de prendre du carbone, car c’est le pigment
noir universel et on peut en manger*.
*Je tiens à insister sur le fait que cette histoire est un rêve, ne faites pas des bonbons avec du noir de carbone, ce n'est pas une bonne idée.
vendredi 6 novembre 2015
Bluby here
Un
cowboy et une jeune fille sont poursuivit par un ours. L’ours,
c’est deux vampires qui sont méchants car ils se connaissent
depuis longtemps. La jeune fille est un peu trop maigre et
silencieuse, comme on en voit souvent. Et le cowboy, c’est le
pistolero de Stephen King.
Mon rêve se passe d’ailleurs dans un
univers dans le genre de la série de livre « la tour sombre ».
Nous traversons un lac en radeau jusqu’à une rivière, qui devient
un marécage et enfin, une mangrove. Ce qui nous amène dans
l’Amérique profonde et perdue. Imaginez les Catskills et un
environnement dans le genre du film « Deliverance ».
Un
petit garçon est perdu et ils veulent partir
à sa recherche
mais ils ne peuvent pas tout de suite car le conducteur de l’autobus
scolaire est le
même que le
camion de pompier. Et présentement ils ont besoin des
pompiers. Le camion est très large et ses roues sont gigantesques, cela lui
permet de passer par-dessus les clôtures qui délimitent les terres
agricoles.
Il faut se méfier de la nature, tout est empoisonné,
contaminé ou irradié. Nous voyons un cheval infecté sur la plage
au bord d’un lac. Il est recouvert d’algues visqueuses et de
bubons. Il lutte pour ne pas se gratter les yeux et les naseaux car
cela va empirer son état et on imagine la chair infectée qui se
détachera en lambeaux sanguinolents. On l’entend quand il
pense : « Je n’aurais pas dû aller là, je le
savais pourtant. On dirait que je voulais en finir. » Je
regarde le cowboy, estomaquée et perplexe. Je lui dit : « Je
n’ai jamais entendu parler un cheval. Et là, de l’entendre
penser… »
Des superbes papillons roses viennent voleter près
de moi. Les motifs multicolores de leur ailes me
rappellent les détails sur les ailes des papillons monarques, mais
avec des motifs fleuris. Je suis émerveillée et je passe un temps
fou à les
observer.
Les papillons vont se poser sur un bosquet de framboisier qui pousse
comme un arbuste au milieu du sentier. Le pistoléro me donne une
framboise. Je suis touchée par le geste mais je repense au cheval et
je n’ose pas la manger. Elle n’est pas belle non plus, on dirait
qu’elle n’est même pas mure. Ça ressemble davantage à une
grappe d’œufs de grenouille rosâtres. J’attends qu’il regarde
ailleurs pour la jeter.
Le ciel se couvre de nuages sombres. Il va y
avoir de l’orage. Un lambeau de nuage se détache du reste et pend
vers le sol en écrivant des lettres dans le ciel. C’est écrit
« Blub » On pense au blob et on cherche le monstre mais
il n’est pas là. Le nuage continu à écrire et ça devient
« Bluby here ». On va voir en dessous du nuage pour voir
de quoi il parle. C’est une fontaine de boue visqueuse qui gicle
au dessus d’un monticule brun en faisant des bulles et
des Cyanobactéries gluantes
comme sur le cheval.
Qu’est-ce qu’on fait? Est-ce qu’on va
voir? Est-ce qu’on traverse maintenant? Est-ce qu’on a le temps
avant que le blob ne se répande et envahisse tout?
dimanche 1 novembre 2015
L’eau coupe la relation entre les parties de son corps
C’est
l’été et les zombies se promènent dehors dans la rue, en plein
jour.
Je suis cachée dans la baignoire à côté d’une porte
patio. Quelqu’un m’a vu dans la rue, il a une mitraillette.
J’agite une débarbouillette blanche en guise de drapeau de paix au
dessus de ma tête pour qu’il ne tire pas sur moi en pensant que je
suis un zombie. Il vient me voir et nous traversons la rue pour fuir
en bateau.
Cela ressemble à un ponton pneumatique mais il faut nager
pour aller le rejoindre car il est au milieu du lac. Il n’a pas de
moteur et ses flotteurs son dégonflés mais au moins il flotte quand
même et c’est un bon refuge car les zombies ont peur de l’eau.
Ce n’est probablement qu’une question de temps avant qu’ils
comprennent que ce n’est pas dangereux.
Un zombie nous regarde,
perché sur un tronçon de quai flottant isolé. C’est inquiétant,
on dirait qu’il réfléchit. S’il met ses pieds dans l’eau, sa
sensation change, comme si la peau de l’eau tranchait son corps en
deux. L’eau coupe la relation entre les parties de son corps.
samedi 24 octobre 2015
Ça me fait vraiment chier d’être arrangée comme une pitoune
Je
vais travailler comme peintre scénique sur une production
cinématographique. Il faut aller à la nage sur le plateau, et je
suis tout habillée. Je me cramponne sur un flotteur de ski nautique.
Des cadavres surnagent entre deux eaux et sont retenus par des
chaines fixées au fond. Ils bougent quand je passe près d’eux, on
dirait qu’ils sont vivants et même qu’ils ouvrent les yeux. L’un
d’eux est une fillette, mais c’est un robot. Son corps est coupé
en deux sur le sens longitudinal et le derrière est absent, on ne
voit que son devant. L’intérieur est rempli de mousse isolante à
l’uréthane rigide sur lequel la fillette qui habitait ce corps à
écrit plusieurs fois, à quelques années d'interval, que son père
l’abusait.
Finalement,
le réalisateur me demande d’être figurante. Je dois pousser un
chariot présentant des échantillons de cosmétique en minaudant. Je
n’ai pas de linge sec et les gens me disent de transformer en
pantalon la chemise rose que je porte, ce que je trouve absurde. Ils
me tondent le corps, me maquillent, me peigne et je dois porter du
linge très féminin avec des talons hauts. Je me sens vraiment
transformée en quelque chose qui n'est pas moi et j’ai
l’impression que maintenant les gens me remarquent. Et d’un autre
côté ça me fait vraiment chier d’être arrangée comme une
pitoune. Sauf que finalement, ils n’ont plus besoin de moi, donc
j’ai encore été payé pour ne rien faire toute la journée.
samedi 17 octobre 2015
Le Loup garou qui ronfle dans la forêt
3
dragons sont conduits par des elfes. Un grand dragon, un obèse et un
moyen. L’elfe qui chevauche le moyen dragon est blessé mais le
dragon de la femme qu’il aime saigne lui aussi. Et son sang est
jaune verdâtre. Alors il vole tout proche de lui et quand il baise ses plaies, elles guérissent. Je vais rencontrer le roi des elfes
pour réparer une peinture qui représente les frères Majere, on n’y
voit que le visage de Raistlin. Je lui assure que je prendrai 2 fois
moins de temps et que je le ferai mieux que n’importe qui pour
réparer l’œuvre. Je suis très sûre de moi. En fait, la peinture
est carrément inachevée et une portion du haut a été endommagée
par un dégât d’eau.
Viviem*
est avec moi dans un groupe qui vont faire un test pour enseigner
l’art chez un fournisseur de matériel d’artiste. L’enseignant
nous offre un thé de la couleur de notre choix. Viviem en prend un
rouge, comme ses cheveux et je choisis mon habituel thé vert
« temple du ciel ». Le prof nous demande de prendre de
l’eau dans le vide à l'aide d'une seringue en tournant à 360º.
Je comprends qu’il faut changer de côté et je remplis ma seringue
dans l'air. Les autres ne savent pas quoi faire alors ils font comme
moi. Mais ma seringue est toute petite, plus petite que les autres.
J’enlève les bulles d’air en la tapotant doucement et il ne
reste presque plus d’eau. Mais elle change de couleur. Les couleurs
se mélangent pour devenir des paysages et des scènes de feutre. Le
professeur passe à chacun de nous et ramasse nos créations dans une
boîte. Il va les offrir à ses élèves.
Il
y a un loup garou qui dort dans la forêt. On peut l’entendre
ronfler. Il faut en profiter pour le tuer. J’ai fabriqué un
pistolet en argile mais il n’est pas sec alors il se casse. Sauf
que le système d’ignition est intact. C’est Pulvertrie* qui
trouve le loup mais j’ai peur d’aller voir. Viviem a trouvé une
clé d’argent qu’elle coupe en trois pour faire trois balles
d'argent. Je ne parviens pas à fabriquer un nouveau pistolet avec du
bois. Alors j’ai l’idée d’utiliser un slingshot, comme dans
« It » de Stephen King.
*Nom
fictif
vendredi 9 octobre 2015
La poupée sanglante*
Voici une autre oeuvres que j'ai fait pour notre exposition intitulée "Exposition universelle de Transylvanie de 1899" au Repaire des 100 talents.
C'est une petite oeuvre à l'huile sur une pièce de plâtre.
La peinture mesure 4,5 par 6,5 pouces et avec le cadre 8 x 10 pouces.
Et je l'ai fait en septembre 2015.
*Le titre est inspiré du roman "La poupée sanglante" de Gaston Leroux. Un roman que je n'ai pas lu. Mais l'image de couverture et le titre m'intriguaient beaucoup quand j'étais enfant.
lundi 5 octobre 2015
Czarevna of the underground kingdom*
Et voici une autre petite oeuvre que j'ai fait pour notre Exposition universelle de Transylvanie de 1899 au Repaire des 100 talents.
La peinture en tant que telle est toute petite, elle mesure 2 x 2,5 pouces, et avec le cadre 7 x 8,5.
C'est à l'huile, terminé en septembre 2015.
*Le titre est en anglais car cette oeuvre est un peu inspirée de l'excellent roman de Catherynne M. Valente intitulé "Deathless". Et aussi du costume de Lucy Westenra dans le film de Dracula de F.F. Coppola.
samedi 26 septembre 2015
Les apprentis docteurs
Peinture à l'huile sur panneau de bois
16 x 20
Septembre 2015
Voici une peinture (avec ce que j'appelle mes docteurs peste) que j'ai fait pour notre exposition qui s'intitule: "Exposition universelle de Transylvanie" au Repaire des 100 talents du 1 octobre au 6 novembre.
Et voici deux images de la peinture en cours de travail
samedi 19 septembre 2015
À la poursuite de la tête qui vole
Voici une petite BD qui vient d'être publiée dans le zine PALEBLUE: art and sound from the Milky Way
Cette BD est inspiré de ce rêve là.
Cette BD est inspiré de ce rêve là.
dimanche 13 septembre 2015
L'histoire des clones
Dans
une usine du futur, tous les ouvriers sont des clones assexués, sauf
2. Un gars et une fille. Même s’ils ressemblent presque
parfaitement aux autres, ils finissent par se reconnaître, question
d’hormones. La fille désire se sauver mais le garçon est
réticent, je crois qu’il a peur, il hésite. Il finit par se
décider et par suivre la fille.
Les chimistes et biologistes du
laboratoire qui les ont créées désirent qu’ils se fondent dans
la foule et passent inaperçu, afin de voir s’ils peuvent
s’intégrer à la société. Pour qu’ils soient plus
difficilement repérables, les scientifiques s’arrangent pour
qu’ils trouvent des costumes sur leur chemin. Ils vont les porter à
un point où les anciens esclaves pourront les trouver. Des figurants
revêtent les costumes en attendant les clones. Ils
se promènent dans les rues avec un costume de marchand de linge (et
un support à roulette portant des vêtements), pour le garçon,
ainsi qu’un chariot à encens et une sorte de chape en chambre à
air gonflées recouverte de tissus pour la fille.
Pour être certains
que les clones les trouvent, une sentinelle est postée à cet endroit avec
comme mission d’attirer leur attention. C’est un grand homme
maigre et sec avec une coupe de cheveux militaire et un grand manteau
en vinyle noir, on dirait qu’il sort du film Dune de David Lynch.
Avec un slingshot, il lance un bong en latex dont le réservoir est
à son effigie contre une poubelle de métal fait dans un contenant
de 50 gallons. En théorie, le bong revient quand il rebondit sur la
poubelle. Et c’est ce qu’il fait. Sauf une fois, et il traine
dans le milieu de la rue ou un passant le ramasse, il veut partir
avec et commence à rire du soldat. Mais la sentinelle lui fait une
moue tellement épeurante que le gars remet l’objet sur le sol. Et
c’est moi qui le ramasse pour aller le redonner timidement au
soldat. Il me regarde d’un air menaçant en pointant derrière moi.
Je comprend qu'il me dit de m'en aller par là et de ne pas me mêler de leurs affaires.
Pour
finir l’histoire des esclaves, ils prennent les costumes et ils
s’enfuient dans la foule compacte en courant à toute allure, elle
avec son chariot à encens et lui avec son rack à linge. Les rues
sont bondées de monde, de temples et de boutique, cela se passe en
Inde. Donc ils passent complètement inaperçus. Le gars est
profondément mal à l’aise mais la fille s’amuse presque.
Revenons
à mon histoire. Pendant ce temps, je vais dans la direction que le
soldat m’a indiquée et je me retrouve dans les bidonvilles. Ils
sont séparés de la ville par un haut talus d’herbe et des gens
s’y sont creusés des cavernes souterraines. Deux femmes qui y
habitent me voient arriver et me demandent si je suis une artiste ou
une enseignante. Je leur réponds que je peux faire les deux et elles
sont contentes car elles ont besoin de mon aide.
Elles remplissent
des cartes de dévotion antiques, qui datent du début de l’an
2000. Ce sont des petits groupes de casse-têtes qui se présentent
sous la forme de sudoku mais avec des lettres comme des coordonnées
de battle ship ou d’échec, et cela ressemble à des cartes de
Bingo. Quand on termine une carte, on va entrer les résultats dans
un site web qui nous donne des gains ou des prix, selon ce qu’on a
obtenu.
mercredi 9 septembre 2015
Chroniques d'Elvy'rah, Tome 1: Exils
Voici une peinture que j'ai fait comme illustration de couverture du roman:
Chroniques d'Elvy'rah, Tome 1: Exils
Par l'auteur ADN-A
Qui vient de paraître aux éditions des mots livrés
C'est une peinture à l'huile qui fait 12'' x 18''
J'ai beaucoup aimé travailler sur ce projet et j'espère qu'il y en aura d'autres.
dimanche 6 septembre 2015
Il faut marcher à reculons pour avancer
Ce
rêve se passe sur une planète où la réalité devient comme un
dessin animé. Les décors sont illustrés au crayon bleu. Et quand
on arrive sur les lieux, notre corps se transforme en personnage de
dessin animé. Il faut marcher à reculons pour avancer.
Spock et le
capitaine Kirk sont avec moi mais ils ne comprennent pas quand je
leur dit qu’il faut marcher à reculons pour avancer. Ils se
transforment en d’autres personnages et ils se perdent. Je dois les
chercher. Alors, par exemple, je crie « Tarzan! Tarzan! »
Comme si je cherchais Tarzan. Et quand je vois que l’un d’eux se
transforme en Tarzan, j'appelle un autre nom de personnage, jusqu’à
ce qu’il se transforme en celui-ci. Et ainsi de suite, pour qu’ils
me suivent.
vendredi 28 août 2015
dimanche 23 août 2015
Il veut nous tuer nous aussi, mais nous refusons
Je
suis avec les derniers Mayas. Ce qui est bizarre, c’est que je
parviens à vivre dans une tribu primitive tout en sachant que
j’appartiens à une civilisation supposément moderne. Je m’intègre
parfaitement et personne ne me pose de question, tout est normal,
c’est un rêve n’est-ce-pas.
Donc je vis avec les Maya mais il ne reste que nous trois, nous sommes des survivant car notre peuple vient tout juste d’être exterminé par je-ne-sais-plus-trop-qui. Nous voulons voir la ville. Un homme sage et nu qui ressemble aux nôtres dit qu’il va nous y amener et nous guider. Quand je lui demande pourquoi il veut faire ça, il me répond que c’est parce qu’il est celui qui a voulut exterminer notre peuple. Et il se dit qu’en venant vivre parmi nous et en facilitant notre intégration à la vie en société, il va se racheter, supposément. C’est ce qu’il pense, du moins et personne ne le met en doute.
À ce moment, d’autres guerriers survivants de notre tribu viennent nous rejoindre en passant par la rivière. Selon eux, nous devons tous mourir, être exterminés jusqu’au dernier. Ils sont tout sales, couvert de boue noire des pieds à la tête. Le sorcier, qui semble être le chef, ressemble davantage à un amérindien des plaines d’Amérique du nord. Il a des longs cheveux blancs et une coiffe avec des cornes de bison. Par contre, sa veste est rose et mauve avec la coupe d’un manteau de ski des années 1980.
Il commence à tuer les guerriers qui l’accompagnent en leur tranchant la tête d’un seul coup avec son épée dont la lame est incroyablement acérée. Quand je lui demande en quelle année nous sommes, sa réponse me surprend. Il dit : « En 1928 » Et cela m'étonne car j’aurais cru que les Mayas étaient exterminés depuis bien plus longtemps. Je me dit que les survivant vont peut-être même être encore vivant quand je vais naître. Il veut nous tuer nous aussi mais nous refusons. Donc il massacre les derniers de sa tribu en leur enfonçant dans le cou la pointe d’un casse-tête iroquois.
Donc je vis avec les Maya mais il ne reste que nous trois, nous sommes des survivant car notre peuple vient tout juste d’être exterminé par je-ne-sais-plus-trop-qui. Nous voulons voir la ville. Un homme sage et nu qui ressemble aux nôtres dit qu’il va nous y amener et nous guider. Quand je lui demande pourquoi il veut faire ça, il me répond que c’est parce qu’il est celui qui a voulut exterminer notre peuple. Et il se dit qu’en venant vivre parmi nous et en facilitant notre intégration à la vie en société, il va se racheter, supposément. C’est ce qu’il pense, du moins et personne ne le met en doute.
À ce moment, d’autres guerriers survivants de notre tribu viennent nous rejoindre en passant par la rivière. Selon eux, nous devons tous mourir, être exterminés jusqu’au dernier. Ils sont tout sales, couvert de boue noire des pieds à la tête. Le sorcier, qui semble être le chef, ressemble davantage à un amérindien des plaines d’Amérique du nord. Il a des longs cheveux blancs et une coiffe avec des cornes de bison. Par contre, sa veste est rose et mauve avec la coupe d’un manteau de ski des années 1980.
Il commence à tuer les guerriers qui l’accompagnent en leur tranchant la tête d’un seul coup avec son épée dont la lame est incroyablement acérée. Quand je lui demande en quelle année nous sommes, sa réponse me surprend. Il dit : « En 1928 » Et cela m'étonne car j’aurais cru que les Mayas étaient exterminés depuis bien plus longtemps. Je me dit que les survivant vont peut-être même être encore vivant quand je vais naître. Il veut nous tuer nous aussi mais nous refusons. Donc il massacre les derniers de sa tribu en leur enfonçant dans le cou la pointe d’un casse-tête iroquois.
samedi 15 août 2015
Le mathématicien Koch
Je
suis dans l’édifice d’une grande société d’état qui connait
plusieurs grandes coupures budgétaires. Ils devront donc démonter
leur robot sur roulettes qui s’occupait du service à la clientèle.
Cela me fait de la peine, je l’aimais beaucoup leur robot.
On
décide de prendre la fuite et de l’emmener avec nous dans les
ascenseurs. Mais on ne peut pas s'enfuir sans amener avec nous le mathématicien Koch car c'est le concepteur
du robot. Je suis une artiste et je connais le mathématicien, ce qui surprend tous le monde.
Quand on entre dans la cabine, le robot me
demande si Koch est mon copain. On lui répond par un silence lourd de
malaise. J’imagine que le robot doit calculer la répercussion de cette question sur nos attitudes et en tirer plusieurs déductions
sur la portée d’un dialogue. C’est ainsi que fonctionne son
intelligence artificielle.
Les gens qui veulent nous empêcher de fuir bloquent l’ascenseur. Et nos amis nous attendent en
haut. Ils ont ouvert la porte du niveau et on peut les voir car nous
avons enlevé le plafond de l'ascenseur. Heureusement, je sais quoi faire car ça
m’est déjà arrivé. Il fait noir mais Koch a une lampe de poche
allumée. C’est plus rapide. J’aurais pu prendre la mienne mais
je lui emprunte la sienne.
J’ouvre le premier panneau de commande
qui est sous l’une des plaques du mur. Il en sort une rangée de
languettes de couleurs portant chacune un symbole différent. Je ne
me souviens plus laquelle il faut tirer. J’en prends une au hasard
mais cela dépressurise la cabine et il n’y a plus d’air. Oups!
Ce n’est pas ça. J’en essais une autre dont le petit symbole est
un rouleau à peinture, c’est le dispositif pour repeindre le
plafond. Quand je l’actionne, cela fait ouvrir une autre connexion
au niveau du sol. Encore une fois, je ne sais pas quelle est la bonne
entrée. Derrière le mur, il y a des tuyaux et j’en débranche un.
Je sais que si je le branche sur la bonne prise, un mécanisme
injectera de l’air comprimée dans le tube et cela propulsera la
cabine vers le haut.
Mais là ça devient trop compliqué, je me suis réveillée avant.
vendredi 7 août 2015
Bd de petites bibittes
Voici l'oeuvre que j'ai fait pour notre exposition sur le recyclage, upcycle IV à la galerie Le repaire des 100 talents.
J'ai fait ça avec les la peinture à l'huile mélangée avec de l'alkyde, puisque le volet a initialement été peint à l'alkyde.
Il mesure 21" de long, par 9 "¼ de haut par 1"¼ de profondeur.
En juillet 2015.
Une belle patine comme celle-là, voir si j'allais passer à côté.
On passe des heures et beaucoup de techniques pour recréer ce que le temps et les intempéries (surtout ici) créent avec naturel. Et c'est toujours le naturel qui est le mieux.
Voir si quelqu'un voudrait vraiment acheter un vieux volet qui trainait dans la rue. Vous pariez?
samedi 1 août 2015
Celui qui n’a pas de nom n’existe pas
Le
serviteur a revêtu le linge du prince. Il se fait de nombreuses
entailles dans la peau avec une longue épée à lame très effilée.
Si bien que son corps est couvert de sang et ses paumes sont toutes
rouges. Le prince comprend que son serviteur agit ainsi pour faire
croire que le prince s’est battu avec l’épée.
Une femme sauvage
vole l’arme et s’enfuit avec. Elle se fait tuer par des bandits
dans une forêt d’arbres si grands qu’on ne voit que les troncs
immenses qui disparaissent dans la voûte du ciel. Les premières
branches portant des feuilles sont si hautes qu’elles sont
recouvertes par les nuages. La lumière blanche et grise, froide
comme un reflet d’argent, nous montre que c’est l’hiver. La
voleuse morte, sa main se pose doucement contre l’épée tombée au
sol, parmi des ronces brunes. Sa main délicate est blanche avec de
longs doigts. Son corps retournera à la déesse car les oiseaux vont
le manger.
Celui
qui n’a pas de nom n’existe pas. Car Belenos sait le nom de tout
ce qui a existé depuis la création et de tout ce qui existera.
jeudi 23 juillet 2015
Étude clinique
Une
dame qui vit dans le ciel se nomme Ellie. Elle a deux filles
jumelles : Elire et Ella.
Nous
participons à un sondage de consommateurs.
Les chercheurs nous présentent des bouteilles de liquide froid
déposées sur une table où il fait chaud et humide. Les contenants
font de la condensation et dégoulinent sur le bois du meuble. Il
nous faut indiquer la bouteille qui nous émeut le plus et à quoi
elle nous fait penser.
Par
exemple, nous avons une bouteille de savon, une bouteille de lait,
une autre de sang et une dernière d’alcool isopropylique.
Les
larmes de condensation sur la bouteille de sang me font penser à la
guerre et à un enfant qui pleure. Je vois des vaches amaigries dans
des champs et des bêtes à l’abattoir quand je regarde la
bouteille de lait et l’alcool à friction projette sur moi une
image de pollution et d’océans remplis de plastique.
Le savon par contre ne m’évoque rien d’autre que l’idée de
laver mon linge sale.
dimanche 19 juillet 2015
Il est dans un gros sac ziploc
Je
suis dans une classe, à l’école et on nous demande de faire un
test pour savoir quelle est notre couleur de magie. Je fais le test
et ça me donne jaune. Je suis déçue, je ne raffole pas du jaune. Il me semble que j’aurais préféré bleu. Je me
réconcilie à l’idée en pensant que je suis comme le roi de jaune
vêtu. Je voudrais dessiner la magicienne jaune mais notre professeur
ne veut pas. Il demande que nous écrivions son histoire à la place.
Un ami
arrive et détruit toute mes choses, ça me dégoûte et j’ai juste envie de m’en
aller. Mon copain vient me chercher. C’est le printemps, il y a de
la slush dehors et le ciel est gris. Je suis vêtue comme une métis,
avec un manteau à franges et des mukluks. L'autobus nous amène dans le vieux Québec.
Nath*, mon copain, donne un cours
de moulage. Mais il n’a pas de méthode alors ça mélange tout le
monde. Ça fait beaucoup de théorie et les gens ne suivent pas. Je
lui dis d’appliquer la méthode scientifique à son enseignement,
comme ce sont des ingénieurs qui suivent son cours, ils comprendront
mieux.
C’est
ça les cours de magie.
Avec
deux de ses élèves qui sont particulièrement doués, nous faisons
des tableaux pour classifier tous les plastiques, caoutchouc et
résines utilisées en moulages. Nous identifions les colonnes :
« pot life », « curing time », duretée,
élasticité, catalyseur…
Ces
deux élèves ont un ordinateur qui se nomme « Magus ». et un fils qui étudie avec nous.
Bien
des années plus tard, nous sommes maintenant installés dans le
dernier étage d’une bâtisse commerciale. C’est la nuit et nous
attendons le fils au rez-de-chaussée. C’est inquiétant car nous
voyons que les gens sont devenus des zombies. Ils s’approchent, et
le fils n’arrive toujours pas.
Quelqu’un vient enfin nous le
porter. Il est dans un gros sac ziploc à poignées. Mais la personne
qui l'amenait est restée pris dehors et nous avons tout juste le
temps de fermer les portes coupe-feu. Sauf que ça ne sert à rien.
Les zombies réussissent quand même à entrer. Nous montons les
escaliers en courant et à chaque étage nous refermons les portes
isolantes sur le pallier. Mais les zombies nous suivent toujours. Ils
nous talonnent de près. Nous traînons toujours le fils dans le sac,
jusqu’au dernier étage de la bâtisse.
L’ordinateur Magus est
devenu tellement grand qu’il couvre l’étage au complet. Il a
plein de périphériques, imprimantes, scanners… Je grimpe dessus
et je saute d’une machine à l’autre pour échapper aux morts-vivants. Quand je dis adieu à l’ordinateur. Il me répond avec une voix
mécanique qui semble faible et fatiguée. J’ai dû l’abimer en
sautant dessus.
Juste avant d’atteindre l’escalier qui mène sur
le toit, où une navette m’attend, j’entend mon collègue qui dit
que quelque chose n’est pas normal. Le sac est trop léger et au
travers on voit les yeux du fils. Ils sont tout noirs et fixes, comme
s’il était mort. J’ouvre le sac et, à ma grande terreur, je
vois qu’il n’y a qu’une tête dedans. Je suis aussi triste et
déçue car je vois maintenant que leur fils n’atteindra jamais le
huitième niveau de magie, le niveau nucléaire.
*Ce
n’est pas son vrai nom, mais c’est un rêve alors on s’en fout.
vendredi 17 juillet 2015
Ça ressemble à un soleil qui va neiger
Nous
sommes un groupe de pèlerins un peu éparpillés et marchons tous vers la même direction dans un désert dessiné avec le style de
Mœbius. Au début il y a quelques traces de végétation et un
aéroport.
Un petit garçon noir refuse d’obéir à ses parents, Il
boude dans un bosquet. Ses parents tentent d’aller le chercher mais
il se sauve en prenant sa sœur par le bras et il court
tellement vite qu’elle vole derrière lui. C’est impressionnant
de voir une telle force car le petit garçon est tellement maigre, on
dirait un enfant du tiers monde sous alimenté, et il lui manque un
bras. Je le pointe du doigt et je dis « stop ». Il
s’arrête net. Son petit frère, un roux, vient m’embrasser et me
dire merci. Ils ne sont pas une vraie famille. Ce sont des
extra-terrestres.
Nous
marchons toujours dans un désert de plus en plus vide et plat, parsemé de temples dessinés
aux architectures fantastiques et d'animaux chimériques dans le
style de Caza, Druillet. Chaque créature possède un reflet attaché
à son visage comme une ombre, dessiné de la même façon.
Chaque chose, en même temps que leur double, commencent à s’effacer
par le bout jusqu’à ce qu’il ne reste que le milieu, comme deux
têtes qui s’embrassent. Et hop! On bascule dans l’univers du
reflet, on passe de l’autre côté.
Marge Simpson marche avec nous.
Elle regarde le ciel et elle dit : « On dirait que c’est
comme quand on regarde le bol de toilette et que ça ressemble à un
soleil qui va neiger. » Des visages nous regardent dans le
ciel. Il y en a de toutes les couleurs. Chaque figure en bougeant laisse une
trajectoire de tête derrière qui lui font une trainée annelée
comme un ver (imaginez une brosse d'un logiciel de dessin). Et Marge dit (en parlant des visages dans le ciel) :
« Ils n’étaient pas là dans l’univers d’où l’ont
vient » Ce qui semble très important.
mercredi 15 juillet 2015
L'oiseau de l'espace
Voici les illustrations que j'ai fait pour le poème: L'oiseau de l'espace
Par Madeleine Hébert
Aux éditions du Vert Polis
ISBN 978-2-9811339-8-4
Par Madeleine Hébert
Aux éditions du Vert Polis
ISBN 978-2-9811339-8-4
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