Vibrer sans pouvoir sortir de l’étui
Trémolos d’un violon morbide qui s’enchante le lieu
Essuyer la liqueur d’une teinte défaite
Comme on se gargarise d’absinthe.
Improvisation picturale au Quai des Brumes, le 16 juin 2008, sur une ébauche d'Alain-Arthur. Ne manquez pas la prochaine joute, Lundi 14 juillet, toujours au Quai des Brumes (4481, St-Denis) à compter de 21h.
dimanche 29 juin 2008
samedi 28 juin 2008
L’estomac dans les talons
D'après vous, si j'ai un estomac dans les talons, où est ma bouche?
Illustration à paraître dans Horrifique pour une nouvelle de Jonathan Reynold: "Pointures".
Avis à tous les terriens, mon entrevue est arrivée sur terre sur Alientv.
Illustration à paraître dans Horrifique pour une nouvelle de Jonathan Reynold: "Pointures".
Avis à tous les terriens, mon entrevue est arrivée sur terre sur Alientv.
vendredi 27 juin 2008
Le palais des mouches
Je dis souvent que le carnet d’esquisse attire l’attention des gens et des animaux. Je suis loin de m’en plaindre.
Malheureusement, c’est aussi le cas des insectes. Et je vous avouerais que je me sens un peu moins d’affinités avec cette espèce.
Quelques nénuphars lointains au jardin botanique.
C’est toujours poétique d’aller s’installer en dessous d’un saule pleureur. Mais après un peu plus d’une heure de dessin, j’étais littéralement recouverte de bibittes. J’ai même dû chasser des araignées qui se balançaient au bout de leur fils pendus sur mon chapeau.
Les canards dorment souvent là et je me sentais coupable de les déranger. Mais ils ne semblaient pas trop m’en vouloir. Ils se sont ensuite tellement approchés que j’ai crains de me faire avertir de ne pas nourrir les animaux.
Malheureusement, c’est aussi le cas des insectes. Et je vous avouerais que je me sens un peu moins d’affinités avec cette espèce.
C’est toujours poétique d’aller s’installer en dessous d’un saule pleureur. Mais après un peu plus d’une heure de dessin, j’étais littéralement recouverte de bibittes. J’ai même dû chasser des araignées qui se balançaient au bout de leur fils pendus sur mon chapeau.
Les canards dorment souvent là et je me sentais coupable de les déranger. Mais ils ne semblaient pas trop m’en vouloir. Ils se sont ensuite tellement approchés que j’ai crains de me faire avertir de ne pas nourrir les animaux.
jeudi 26 juin 2008
La vengeance de Janos Kyrali
Mon plus cher désire est de me venger des miens qui m'ont abandonné.
Grâce à mes escargots, nul ne pourra plus jamais ignorer mon nom.
J’élèverai un ost grandiose qui les fera tous trembler de peur.
J’ai eu juste un petit pépin, sur le chemin, en croisant un duel.
Mon pistolet semble s’être enrayé.
Attends un peu voir, que je vérifie de plus près…
Inspiré du personnage et de l’histoire de Janos Kyrali, par Marc Latrémouille. Un «Esprit de La Maison Hantée»
Grâce à mes escargots, nul ne pourra plus jamais ignorer mon nom.
J’élèverai un ost grandiose qui les fera tous trembler de peur.
J’ai eu juste un petit pépin, sur le chemin, en croisant un duel.
Mon pistolet semble s’être enrayé.
Attends un peu voir, que je vérifie de plus près…
Inspiré du personnage et de l’histoire de Janos Kyrali, par Marc Latrémouille. Un «Esprit de La Maison Hantée»
mercredi 25 juin 2008
Les insomnies de la méduse
lundi 23 juin 2008
L’herbe bleue
L’incendie des récoltes s’est noyé dans ma paume.
J’y reflète le clair-obscur des moussons.
Aiguise l’œil d'une craie pour rôder les rancœurs.
Ce sont les mêmes herbes qui me faisaient rempart avec le lac dans ce message.
J’ai peins en bleu de Prusse l’ombre qu’elles créaient sur le dos de mon carnet d’esquisse.
Bonne St-Jean Baptiste!
J’y reflète le clair-obscur des moussons.
Aiguise l’œil d'une craie pour rôder les rancœurs.
Ce sont les mêmes herbes qui me faisaient rempart avec le lac dans ce message.
J’ai peins en bleu de Prusse l’ombre qu’elles créaient sur le dos de mon carnet d’esquisse.
Bonne St-Jean Baptiste!
dimanche 22 juin 2008
Les interprétations de la houle
Son nom gravé sur une croix au bout de la jetée de pierre.
Qui était-il?
Son vaisseau s’est-il brisé sur des récifs?
Est-il tombé à l’eau?
Comment le glas des noyés résonne-t-il sous l’eau?
(Il était écrit sur une plaque. Il m’a inspiré.)
Deux jeunes enfants dans un champ de blé vert.
Ils traînaient sur leur dos des flotteurs au moins deux fois plus gros qu’eux.
Le vent dans les herbes hautes comme un réseau de vagues velus.
Vision étrange et peu commune… quand on ne peut pas prendre des photos, c’est toujours bien d’avoir au moins le carnet d’esquisse.
Les dernières esquisses exécutée lors de nos vacances à Bonaventure l'été dernier.
Bientôt bientôt....
Qui était-il?
Son vaisseau s’est-il brisé sur des récifs?
Est-il tombé à l’eau?
Comment le glas des noyés résonne-t-il sous l’eau?
(Il était écrit sur une plaque. Il m’a inspiré.)
Deux jeunes enfants dans un champ de blé vert.
Ils traînaient sur leur dos des flotteurs au moins deux fois plus gros qu’eux.
Le vent dans les herbes hautes comme un réseau de vagues velus.
Vision étrange et peu commune… quand on ne peut pas prendre des photos, c’est toujours bien d’avoir au moins le carnet d’esquisse.
Les dernières esquisses exécutée lors de nos vacances à Bonaventure l'été dernier.
Bientôt bientôt....
samedi 21 juin 2008
Lanterne farouche
Lumière sauvage sur une table abandonnée.
Tentation d’éphémère, illustre un penchant vers la mort.
Bougie perdue qui tremblote dans un pichet d’amertume refroidit.
C’est le feu des antres qui éclate doucement.
Il ne blesse plus de par ces yeux qu’on referme un langage de pierre.
Quand le ruisseau s’écoule, la bave refroidit des lunes molles.
Quelques esquisses exécutée lors de nos vacances à Bonaventure l'été dernier. On a tellement aimé qu'on y retourne cette année aussi.
Tentation d’éphémère, illustre un penchant vers la mort.
Bougie perdue qui tremblote dans un pichet d’amertume refroidit.
C’est le feu des antres qui éclate doucement.
Il ne blesse plus de par ces yeux qu’on referme un langage de pierre.
Quand le ruisseau s’écoule, la bave refroidit des lunes molles.
Quelques esquisses exécutée lors de nos vacances à Bonaventure l'été dernier. On a tellement aimé qu'on y retourne cette année aussi.
vendredi 20 juin 2008
L’homme qui veut savoir
Je voudrais le nommer Harman, car pour moi il évoque le personnage de Dan Simmons dans « Ilium ». Harman a presque atteint son cinquième vingt. Il est donc programmé pour mourir bientôt. Et pourtant, il veut savoir.
Il est maintenant le seul humain sur terre qui sache lire.
Il lit avec son doigt, comme un enfant, en détachant bien les syllabes.
Mais c’est le seul qui sache.
Les autres sont inconscients.
Ils passent tous leur temps à faire la fête.
Mais Harman saura, lui, ce qui se cache dans les anneaux autour de la terre.
Est-ce bien vrai que tous les hommes vont rejoindre les dieux après avoir fêté leur cinq vingt?
Et puis est-ce que ce sont vraiment des dieux ou seulement des espèces de machines quantiques?
Merci à Gyslin qui à posé pour nous à l’AIIQ. Ce sont des dessins qui n’ont pas été retravaillés.
Il est maintenant le seul humain sur terre qui sache lire.
Il lit avec son doigt, comme un enfant, en détachant bien les syllabes.
Mais c’est le seul qui sache.
Les autres sont inconscients.
Ils passent tous leur temps à faire la fête.
Mais Harman saura, lui, ce qui se cache dans les anneaux autour de la terre.
Est-ce bien vrai que tous les hommes vont rejoindre les dieux après avoir fêté leur cinq vingt?
Et puis est-ce que ce sont vraiment des dieux ou seulement des espèces de machines quantiques?
Merci à Gyslin qui à posé pour nous à l’AIIQ. Ce sont des dessins qui n’ont pas été retravaillés.
jeudi 19 juin 2008
Les os tandems
Il n’a plus de squelette, ce n’est qu’une couverture de peau.
Une page de livre poilu.
Je pense aux entrailles.
C’est peut-être parce que j’ai oublié de rentrer mon ver mal.
Ce n’est pas bon de passer la nuit dehors.
La maison devient une adresse vide.
Le lit froid s'obscurcit de rêves qui ne peuvent plus le remplir.
Petits étrangers, ou bien n’importe quoi, dégénérescence aléatoire du concept.
Une page de livre poilu.
Je pense aux entrailles.
C’est peut-être parce que j’ai oublié de rentrer mon ver mal.
Ce n’est pas bon de passer la nuit dehors.
La maison devient une adresse vide.
Le lit froid s'obscurcit de rêves qui ne peuvent plus le remplir.
Petits étrangers, ou bien n’importe quoi, dégénérescence aléatoire du concept.
mardi 17 juin 2008
Iris Nebula in Vulpecula
Je vous avais déjà dis que le carnet d’esquisse attire le regard des gens.
Mais c’est aussi vrai, sinon davantage, avec les animaux. Ils viennent poser spontanément, et sans complexes. Sans doute parce qu’ils ne se sentent pas en conflit avec leur image.
Si j’avais représenté tous les animaux qui sont effectivement venus me voir ce soir là, vous m’auriez vraiment demandé dans quelle espèce de jungle je suis allé m’installer. Mais ce n’était que le jardin botanique. Et le renard était assez furtif malgré sa curiosité bien sournoise.
J’étais encore supposée dessiner des nénuphars.
Mais quand j’ai tourné dos à l’iris pour contempler le lac, j’ai remarqué que les plantes à fleur d’eau s’étaient entièrement recouvertes de pollen.
Hier soir, Ligue d’Improvisation Picturale (L.I.P.) au Quai des Brumes (4481 ST-DENIS). Vous l’avez manqué? Honte à vous. C’était génial. Prochain rendez-vous lundi 14 juillet, à 20h.
Soyez-y!
Mais c’est aussi vrai, sinon davantage, avec les animaux. Ils viennent poser spontanément, et sans complexes. Sans doute parce qu’ils ne se sentent pas en conflit avec leur image.
Si j’avais représenté tous les animaux qui sont effectivement venus me voir ce soir là, vous m’auriez vraiment demandé dans quelle espèce de jungle je suis allé m’installer. Mais ce n’était que le jardin botanique. Et le renard était assez furtif malgré sa curiosité bien sournoise.
J’étais encore supposée dessiner des nénuphars.
Mais quand j’ai tourné dos à l’iris pour contempler le lac, j’ai remarqué que les plantes à fleur d’eau s’étaient entièrement recouvertes de pollen.
Hier soir, Ligue d’Improvisation Picturale (L.I.P.) au Quai des Brumes (4481 ST-DENIS). Vous l’avez manqué? Honte à vous. C’était génial. Prochain rendez-vous lundi 14 juillet, à 20h.
Soyez-y!
dimanche 15 juin 2008
Black speculum
La semaine passée j’ai dessinée une fleur au jardin botanique.
J’aurais voulu trouver des chrysanthèmes, comme dans l’histoire de Justin. Mais je ne connais pas assez l’horticulture pour savoir s’il y en a et où ils seraient.
Je me sentais un peu trop triste pour aborder les nénuphars de front, ce soir là. Alors j’ai commencé par une fleur.
On ne peut pas être malheureux en dessinant des fleurs.
Ce n’est pas non plus mélancolique de dessiner des nénuphars. Mais il y a des moments où l’eau devient trop profonde, les réflexions n’émergent plus.
J’aurais voulu trouver des chrysanthèmes, comme dans l’histoire de Justin. Mais je ne connais pas assez l’horticulture pour savoir s’il y en a et où ils seraient.
Je me sentais un peu trop triste pour aborder les nénuphars de front, ce soir là. Alors j’ai commencé par une fleur.
On ne peut pas être malheureux en dessinant des fleurs.
Ce n’est pas non plus mélancolique de dessiner des nénuphars. Mais il y a des moments où l’eau devient trop profonde, les réflexions n’émergent plus.
samedi 14 juin 2008
Toi, ma belle ombre
La louve a oublié son nom.
Quand je sens ton souffle frémir, je crie.
Apostrophe aux déesses troublantes.
Elles sont la lune et légion,
Prisonnières de tes seins,
Opale obscure si close.
La première d'une série de dessins érotiques, abandonnée faute de temps. Elle n'a qu'une seule soeur, que je vous montrerai un jour ... plus tard.
Quand je sens ton souffle frémir, je crie.
Apostrophe aux déesses troublantes.
Elles sont la lune et légion,
Prisonnières de tes seins,
Opale obscure si close.
La première d'une série de dessins érotiques, abandonnée faute de temps. Elle n'a qu'une seule soeur, que je vous montrerai un jour ... plus tard.
vendredi 13 juin 2008
L’inspiration de Justin
Mon père était exécuteur officiel à la cour de Paris.
Ma mère était une grande artiste, mais nul n’a jamais pu visiter son musée.
Son œuvre terminale fut la plus grandiose.
Je n’ai en moi de plus grand désire que de lui rendre hommage,
en montant le spectacle de mise à mort le plus théâtrale qui soit :
« La mort de l’avenir. »
J’ai entendu parler de cette chaise qui fut inventée le jour de ma naissance : le 6 août 1890.
Inspiré du personnage et de l’histoire de Justin Montard, par Frédéric Gagné. Un «Esprit de La Maison Hantée»
Ma mère était une grande artiste, mais nul n’a jamais pu visiter son musée.
Son œuvre terminale fut la plus grandiose.
Je n’ai en moi de plus grand désire que de lui rendre hommage,
en montant le spectacle de mise à mort le plus théâtrale qui soit :
« La mort de l’avenir. »
J’ai entendu parler de cette chaise qui fut inventée le jour de ma naissance : le 6 août 1890.
Inspiré du personnage et de l’histoire de Justin Montard, par Frédéric Gagné. Un «Esprit de La Maison Hantée»
jeudi 12 juin 2008
Le glas des marées
Les vagues noires se durcissent sous l’œil froid des sentinelles.
Même le vieux fort semble tanguer vers la mer.
Et mon cœur tremble de peur.
Je sens la vie battre dans la brume de son souffle, comme un esprit sortit de l’écume.
Une âme solitaire divague alors que ma raison s’échappe.
J’entends le galop de mille chevaux d’eau sauvage.
Quand leurs sabots frappent mon crâne, je ne vois plus qu’un serpent de feu.
Au sein de ses anneaux, j’ai cru perdre un instant tout espoir.
Mais j’y ai trouvé la réponse.
Celle qui me fait frémir.
Je n’irai plus jamais seule courir la plage sur une jument blanche.
Cette image a été utilisée pour illustrer les chroniques de l’île de Vaar parut dans le fanzine Puissance Maximale.
Même le vieux fort semble tanguer vers la mer.
Et mon cœur tremble de peur.
Je sens la vie battre dans la brume de son souffle, comme un esprit sortit de l’écume.
Une âme solitaire divague alors que ma raison s’échappe.
J’entends le galop de mille chevaux d’eau sauvage.
Quand leurs sabots frappent mon crâne, je ne vois plus qu’un serpent de feu.
Au sein de ses anneaux, j’ai cru perdre un instant tout espoir.
Mais j’y ai trouvé la réponse.
Celle qui me fait frémir.
Je n’irai plus jamais seule courir la plage sur une jument blanche.
Cette image a été utilisée pour illustrer les chroniques de l’île de Vaar parut dans le fanzine Puissance Maximale.
mercredi 11 juin 2008
Le Koan des autres
Samedi j’étais au détournement de maison. J’ai passé une superbe journée. Mais le soleil à tapé fort et dimanche, j’étais encore brisée d’accablement.
Je ne voulais quand même pas manquer l’occasion d’un jam en plein air au lac des castors.
Douce fatigue et chaleur écrasante.
Une partie de moi s’est effondrée dans l’herbe grasse pour dormir.
De l’autre, celle qui surnage, j’ai voulu dessiner un instant verni de lumière et d’épuisement.
Être là, juste pour ne pas être seule.
Partager, c’est donner. Prendre, c’est voler.
Pour demander, il faut payer.
Je ne comprendrai jamais, heureusement.
Jessica la Dame qui écoute. Merci de m’avoir légué une image de toi. J’en ai faite une bien étrange chose. Et tu m’as tenu compagnie dans le métro.
Je ne voulais quand même pas manquer l’occasion d’un jam en plein air au lac des castors.
Douce fatigue et chaleur écrasante.
Une partie de moi s’est effondrée dans l’herbe grasse pour dormir.
De l’autre, celle qui surnage, j’ai voulu dessiner un instant verni de lumière et d’épuisement.
Être là, juste pour ne pas être seule.
Partager, c’est donner. Prendre, c’est voler.
Pour demander, il faut payer.
Je ne comprendrai jamais, heureusement.
Jessica la Dame qui écoute. Merci de m’avoir légué une image de toi. J’en ai faite une bien étrange chose. Et tu m’as tenu compagnie dans le métro.
mardi 10 juin 2008
Les fleurs de peau
Cet été, je voudrais dessiner des nénuphars.
C’est très difficile, je ne me sentais pas digne.
Pourquoi tant d’artistes accusent-ils une bienheureuse fixation sur ces plantes ?
Saupoudrées sur la peau de l’eau comme des gouttes d’absences, elles en marquent pourtant la frontière.
J’aime l’eau.
Je me glisse près d’elle pour réfléchir.
Elle s’abreuve à tous mes sanglots.
C’est très difficile, je ne me sentais pas digne.
Pourquoi tant d’artistes accusent-ils une bienheureuse fixation sur ces plantes ?
Saupoudrées sur la peau de l’eau comme des gouttes d’absences, elles en marquent pourtant la frontière.
J’aime l’eau.
Je me glisse près d’elle pour réfléchir.
Elle s’abreuve à tous mes sanglots.
lundi 9 juin 2008
Comment le désespoir?
dimanche 8 juin 2008
Gris mer
Où sont les nénuphars?
C’est ce que je voulais faire, mais je me suis laissée emporter par mon sujet.
Conquise par le charme d’une vague touffe de foin en premier plan.
Et un intrus est venu se glisser dans ma composition.
Utiliser un papier torchon n'est pas une bonne raison pour le noyer d'une espèce d’eau de vaisselle grisâtre. Je voulais faire ressortir le contraste étincelant entre les herbes vives et la placidité d’une mare d’eau. Le rythme des nénuphars ajoutait de la profondeur à l’espace.
C’est ce que je voulais faire, mais je me suis laissée emporter par mon sujet.
Conquise par le charme d’une vague touffe de foin en premier plan.
Et un intrus est venu se glisser dans ma composition.
Utiliser un papier torchon n'est pas une bonne raison pour le noyer d'une espèce d’eau de vaisselle grisâtre. Je voulais faire ressortir le contraste étincelant entre les herbes vives et la placidité d’une mare d’eau. Le rythme des nénuphars ajoutait de la profondeur à l’espace.
vendredi 6 juin 2008
La passion de Ferdinand
Hi! Hi!
Moi, j’aime les vers.
Inspiré du personnage et de l’histoire de Ferdinand Wrast, par Christian Jodoin. Un «Esprit de La Maison Hantée»
Moi, j’aime les vers.
Inspiré du personnage et de l’histoire de Ferdinand Wrast, par Christian Jodoin. Un «Esprit de La Maison Hantée»
jeudi 5 juin 2008
Des piliers qui valsent
Des fauteuils de pierre et un lit de mousse, c’est le complexe de la Belle au bois :
Pétrifiée dans l’attente que quelqu’un vienne l’arroser.
(…)
Au moins c’est d’une confortable espérance.
Délits du carnet d’esquisse au jardin botanique.
Coupable d’avoir raté la perspective des poteaux, c’est dommage.
Mes colonnes dansent le continental.
Pétrifiée dans l’attente que quelqu’un vienne l’arroser.
(…)
Au moins c’est d’une confortable espérance.
Délits du carnet d’esquisse au jardin botanique.
Coupable d’avoir raté la perspective des poteaux, c’est dommage.
Mes colonnes dansent le continental.
mercredi 4 juin 2008
Le paradoxe du Bougainvillier
mardi 3 juin 2008
Ava ou la pomme
Je l’ai nommée Ada, car elle m’a fait penser au personnage de Dan Simmons dans « Ilium ». Ada, la maîtresse du domaine d’Ardis.
Quand à la pomme, c’est celle de la nouvelle Ève : Ava.
Ava est post-humaine.
Sa pomme est dopée au nanomachines.
Il lui suffit d’ouvrir la main pour se connecter.
Login
User= Ava
Password correct
Bienvenu dans la Noosphère.
Je n'ai pour ainsi dire pas retouché cette séance de modèle.
L’indice devient un prétexte à l’oisiveté quand le désir exige satisfaction.
Hum…!
S’il doit en être ainsi, je préfère rêver.
Merci à Geneviève qui à posé pour nous à l’AIIQ la semaine dernière.
Quand à la pomme, c’est celle de la nouvelle Ève : Ava.
Ava est post-humaine.
Sa pomme est dopée au nanomachines.
Il lui suffit d’ouvrir la main pour se connecter.
Login
User= Ava
Password correct
Bienvenu dans la Noosphère.
Je n'ai pour ainsi dire pas retouché cette séance de modèle.
L’indice devient un prétexte à l’oisiveté quand le désir exige satisfaction.
Hum…!
S’il doit en être ainsi, je préfère rêver.
Merci à Geneviève qui à posé pour nous à l’AIIQ la semaine dernière.
lundi 2 juin 2008
Les élixirs de Colette Galvez
Maintenant, mes enfants chéris ne me quitteront plus jamais. Ils sont mes plus belles œuvres et je les aime comme s’ils étaient miens. Ils le sont devenus, puisque leur propre mère me les ont donnés. Elles qui n’en voulaient pas de toute façon, et qui désiraient les tuer. Je les ai sauvés, à ma manière, et je leur ai donné l’éternité.
Inspiré du personnage et de l’histoire de Colette Galvez, par Caroline Gagnon. Un «Esprit de La Maison Hantée»
Inspiré du personnage et de l’histoire de Colette Galvez, par Caroline Gagnon. Un «Esprit de La Maison Hantée»
dimanche 1 juin 2008
La femme grille-pain
J’ai dû user des centaines de stylos à billes. Autant pour écrire que pour dessiner, c’est l’instrument que je préfère. Symptomatique d’une élève distraite qui a pris la mauvaise habitude de dessiner durant ses cours.
C’est ce que je nomme un « dessin automatique », dans la ligne des surréalistes. Cela fait un certain temps qu’il moisit dans mes carnets. Depuis deux jours, j’ai mis mon atelier complètement sans dessus dessous pour y faire un bon ménage. Quand j’ai classé les centaines de dessins que je conserve depuis mon enfance, j’ai réalisé qu’il s’y cachait plusieurs perles qui ne seraient jamais montrées si ce n’était de ce blog. C’était l’un de mes objectifs lorsque j’ai créé ce site : vous montrer un vaste éventail de créations qui retracent l’évolution de mon univers graphique. J’ai aussi pu constater que quelques images se trouvent sur mon site depuis sa toute première version en 1996. On s’attache à certaines emblèmes.
C’est ce que je nomme un « dessin automatique », dans la ligne des surréalistes. Cela fait un certain temps qu’il moisit dans mes carnets. Depuis deux jours, j’ai mis mon atelier complètement sans dessus dessous pour y faire un bon ménage. Quand j’ai classé les centaines de dessins que je conserve depuis mon enfance, j’ai réalisé qu’il s’y cachait plusieurs perles qui ne seraient jamais montrées si ce n’était de ce blog. C’était l’un de mes objectifs lorsque j’ai créé ce site : vous montrer un vaste éventail de créations qui retracent l’évolution de mon univers graphique. J’ai aussi pu constater que quelques images se trouvent sur mon site depuis sa toute première version en 1996. On s’attache à certaines emblèmes.
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