Les vagues noires se durcissent sous l’œil froid des sentinelles.
Même le vieux fort semble tanguer vers la mer.
Et mon cœur tremble de peur.
Je sens la vie battre dans la brume de son souffle, comme un esprit sortit de l’écume.
Une âme solitaire divague alors que ma raison s’échappe.
J’entends le galop de mille chevaux d’eau sauvage.
Quand leurs sabots frappent mon crâne, je ne vois plus qu’un serpent de feu.
Au sein de ses anneaux, j’ai cru perdre un instant tout espoir.
Mais j’y ai trouvé la réponse.
Celle qui me fait frémir.
Je n’irai plus jamais seule courir la plage sur une jument blanche.
Cette image a été utilisée pour illustrer les chroniques de l’île de Vaar parut dans le fanzine Puissance Maximale.
jeudi 12 juin 2008
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