J’ai fais ce rêve l’autre jour…
C’était la fin de l’hiver dans une ville détruite du moyen-âge. On y voyait que des bancs de neige fondue, grise, sale et lourde. De la glace, de la slush, du calcium et du sable partout.
Une lumière glauque diffusée par un plafond de nuage uniformément terne. Aucune habitation encore sur pieds. Seulement quelques poutres fendues émergeant des monticules enneigés. Un défilé festif parcourt les rues malgré le froid. Une dame joue d’une flûte de fer. Mais son instrument est si froid qu’elle prend un mouchoir pour se protéger les doigts.
Nous désirons partir de cet endroit. J’ouvre une trappe dans le sol et nous sautons.
Arkvaender et moi sommes maintenant sur le dos d’une tortue. Autour de nous, c’est le vide sans fin. Pour parvenir jusqu’à la dimension supérieure, l’univers le plus proche, il nous faudra tomber trois ans dans ce vide. Que faire en attendant, tous les deux seuls sur le dos d’une tortue ? On a décidé de faire des enfants.
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3 commentaires:
Je crois que ce rêve est chargé de sens, et je n'oserais m'avancer sur la nature de la flute lollllll.
Hahaha!
Et puis trois ans à planer, c'est l'extase :-)
Beau dessin, la dame à la flute.
Eho!
Non mais vous n'avez pas honte de dénaturer mon rêve ;-)
(Ah! Et pis j'ai effectivement joué de la flûtre traversière durant quelques années)
Merci pour les commentaires!
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