samedi 14 février 2009

Je ne sais pas

Je ne sais plus
Je m’emporte
(Ou/Où)
Tu m’emporteras



La baigneuse me regardait sous la douche, avec ses lunettes.
J’ai vu son ventre qui portait dix milles visages.
Jusqu’à ses cuisses fleuries d’opaline.



J’ai rajouté la jupe en mettant mon manteau.
Comme un gros sac orange plein de feuilles mortes.
Il pleuvait tant que mon habit de neige est devenu transparent.



Quand la glace tombe du toit jusqu’au mois de juillet.
Il y aura une tempête de neige au mois de mai.
J’ai hâte de sortir mon vélo.



Courir ou couler, suivre les bulles jusqu’aux oiseaux d’ors.
Ceux qui dansent du ciel sur les vagues.
Quand l’œil remonte jusqu’à la surface.



Froide comme une chair de poule qui goûte le chlore.
Seule comme un noyé nage sur le dos.
Et si… tu pouvais me tendre une serviette.

Merci à tout ceux qui m’accompagnent.

Séance de modèle vivant à l’AIIQ. Merci à Julie qui a posé pour nous.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Froide comme une chair de poule qui goûte le chlore"

Crime ça me rappelle vraiment quand j'allais à la piscine Marquette. :-)

Anonyme a dit…

Y aura-il un recueil poésie-esquisse? Je me batterai pour avoir mon exemplaire, Adeline.

Le style des esquisses change. J'aimais, et j'aime tout autant. La dernière, c'est une petite apothéose :-))

Merci pour cette expérience poésie-esquisses qui nous est offerte. C'est un moment à part pour moi.

Adeline Lamarre a dit…

Guy...
Ah, oui c'est vrai, c'est un sport qui est plein de p'tit plaisirs comme ça. Comme les douches sales, ou alors le chaffe-eau qui fonctionne pas. Et mettons que le stade, ça doit pas être évident à chauffer quand il fait -92 celsius dehors (bon, mettons que j'exagère).

Encre...
Wow! Merci
C'est sur que je vais tenter de publier mon blog. Je ferais bien des petits recueils une fois par année.

Anonyme a dit…

Tu nous tiendras au courant?

Adeline Lamarre a dit…

Pour sûr!