lundi 18 avril 2011

La femme du diplomate



Je veux aller me baigner au stade olympique, mais quand j’arrive à la piscine, je constate que le bassin d’entrainement et le bassin de compétition ont des séparations vraiment étranges. Au moins, les couloirs sont en 50 mètres et il n’y a presque personne. Mais la plage en tuiles de céramique beige est toute sale, recouverte de papier de toilette mouillé, d’algues et de moisissures dégueulasses.

Des passerelles de métal gris courent au plafond et le long des murs. Je sais qu’elles ne sont pas solides car j’y suis déjà allé dans un autre rêve. Je les regarde avec appréhension, en espérant ne pas y aller. Effectivement, ce n’est pas la première fois que je viens ici. Il y a des grosses madames dans l’eau. Je décide d’aller prendre un bain tourbillon, seule.

Mais je suis maintenant dans une grande ambassade où il se trame des intrigues politiques importantes. L’armée est entre nos murs et leurs patrouilles sont omniprésentes. Soudainement, nous sommes attaqués. Nos gens ont des costumes beiges et les envahisseurs sont en vert kaki. Ils possèdent une arme spéciale pour nous terrasser. Elle produit une vibration dont la longueur d’onde n’affecte que le cerveau des militaires et le neutralise complètement. Les soldats, ne pouvant pas penser par eux-mêmes, ont besoin d'un ordre. Et cette arme supprime l'ordre. Donc ils sont tous morts, sans distinction. Les couloirs sont remplis de corps beiges et verts.

La femme du diplomate était dans le bain tourbillon avec moi elle aussi. Nous sommes les seules survivantes. Nous voudrions nous sauver en passant par le stationnement mais nous sommes poursuivit par Mechagodzilla qui crache des lasers rouges avec ses yeux.

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