J’ai fais un bout de chemin avec mes compatriotes québécois de la bande dessinée.
Premièrement, il y avait Jimmy et Pascal qui étaient déjà à St-Malo depuis quelques temps. Inutile de préciser que je suivais leur blog des Malouins temporaires en frémissant d’enthousiasme. Je trouve très drôle de constater avec quelle verve Jimmy recouvre des pages entières de jolies demoiselles, dessinées avec maestria. Je dis toujours qu’il faut laisser libre cours à ses obsessions, c’est très salutaire. Merci beaucoup à Pascal qui m’a fait cadeau de son sac de Quai des Bulles. Ça m’a grandement consolé et c’est mon seul souvenir de l’événement. Il m’a bien fait rire aussi avec sa BD sur l’homme de l’Atlantide. Et c’est vrai que les goélands sont très gros là bas. J’ai vu l’étoile Molène et c’est un bateau superbe.
Mais c’est Zviane que j’ai croisée la première, en attendant l’avion à l’aéroport. Toujours aussi intensément souriante. Elle m’a d’ailleurs prêté une épaule compatissante juste au bon moment. Le genre de chose si simple mais qui arrive trop rarement et qui a plus de valeurs qu’un millions de continents. Je la lis d’ailleurs très fidèlement. Je suis accro à sa grande sensibilité et sa philanthropie.
Avec Voro, j’ai eu des discussions sur la bd extrêmement passionnantes.
Il dessine vraiment comme un dieu ce type-là, et si jeune en plus.
Il y avait Francis Desharnais que j’ai connu l’an dernier et grâce à qui on ne s’est pas perdu dans Paris.
Pierre Bouchard y était aussi, qui n’avait pas l’accent français malgré sa résidence à Bordeaux.
Pour finir, Thomas-Louis Côté. Il ne fait pas de BDs, mais c’est en grande partie grâce à lui qu’on peut me lire à Québec.
Je m’en voudrais aussi d’oublier, Marie-ève, Julie et Gaëlle, en espérant ne pas me tromper dans les noms. C’est bien, le voyage, mais c’est encore mieux voyager à deux. Surtout dans une ville aussi romantique que St-Malo.
Enfin, je voulais remercier tous les gens avec que j’ai rencontrés en voyage.
On dit souvent que la BD est un métier très solitaire dans lequel on se sent parfois isolé. C’est d’autant plus formidable quand on peu se côtoyer au nom de la BD.
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2 commentaires:
C'est très agréable de pouvoir se retrouver entre passionnés pour partager des moments privilégiés comme cela et échanger des idées et des points de vue ! Je trouve que ça vous booste le moral !
Effectivement, c'est très inspirant. On partage nos techniques et nos trucs. C'est une chose qui finit toujours par manquer quand on quitte les bancs d'école. Dans le fond, c'est la meilleur façon d'apprendre: confronter nos idées et essuyer la critique. Je t'avouerais que durant mes études j'ai plus appris des groupes que des professeurs (qui n'aimaient pas ce que je faisais de toute manière).
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