Enterrer une robe nomade dans la nuit. Parce que le jour elle n’oserait pas. Quand le bruit des sabots martelant deviendra l’écume d’un temps raisonnable, par celui passé sous la brume.
Ils iront mourir sous les tentes élimées d’orfraies.
Je ne fermerai plus les yeux, non jamais. Ou peut-être seulement lorsque de ton aile aux plumes de neige, harfang stérile, tu sauras m’endormir.
Iora,
J’ai reconnu Bramante quand elle creusait sa tombe dans la lune. Je me suis assise, j’ai attendu, j’ai regardé. Je l’ai dessiné. Mais elle ne m’a pas emportée.
C’est un délice de rester derrière. Sentir un peu, couler beaucoup.
Tomber peut-être, mais toujours à côté.
Merci à Corine qui a posée pour nous aux ateliers de modèle vivant de l'AIIQ.
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2 commentaires:
C'est superbe!!!
Merci.
Je trouve que j'étais en forme ce soir là.
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