Aujourd’hui, j’ai plié mes bagages pour partir
Là où on ne peut pas s’ennuyer de l’été
Au sommet d’une montagne qui domine les neiges éternelles
Au bord d’un océan qui n’a plus de rivage
Quand nos vaisseaux se briseront sur des visages de pierres
Je noierai mon secret dans une petite bouteille
Saluer le soleil et sentir ses larmes devenir joyaux
Compagnon de mon incertitude
Oh, j’ai trop attendu, on m’a oublié
Jouer aux échecs avec une idole profane
Qui ne sait plus que perdre et mourir
Sont un autre nom du sommeil
Le guetteur s’éveille et découvre sur le sable
Qu’on a marché jusqu’à lui
Momifié par le sel
Une écharpe bleue rejetée par les vagues
L’homme de la mer
Laisse la marée te rejoindre
Pour dessiner les vagues
Jusqu’à ce qu’elles t’emportent.
Merci à Michel qui a posé pour nous à l’AIIQ.
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