Mais c’est la première que j’ai vue.
Pour une passionnée d’art gothique comme je suis, c’est tout un événement.
Quand j’y suis entrée, j’étais seule avec tout ce silence.
Le soleil m’a fait don d’une des plus belles vertus de sa lumière en inondant les vitraux de la nef.
Sans voix, pétrifiée, confondue dans une admiration sans limite, j’ai oublié de me signer… et je ne suis pas la seule, mais sans doute pour d’autres raisons.
J’ai profité d’une éclaircie pour éterniser un petit morceau de gothique extérieur. En ignorant stoïquement la gargouille qui me dégorgeait son trop plein d’eau de pluie sur le dos.
Et, à défaut de son corps, comme nous manque cruellement celui de Champlain, j’ai rendu un bref hommage à la tête de Jacques Cartier. Et je me suis demandée, dans un débordement de réflexion oisive, qu’est-ce qu’on avait bien pu faire de ses membres restants?
5 commentaires:
J'espère qu'il avait une belle tête!
Merci de nous partager tous ces dessins!
La galette de sarazin à la morue, c'est une blague, j'imagine??
Mais non Encre. J'ai juste fait une faute d'inattention en écrivant dans mon carnet. Je parlais de galette de sarrasin bien sûr. C'est sans gluten et pis c'était pas mal bon.
La tête de Jacques Cartier, Guy? Peut-être dans le temps. Mais sûrement plus maintenant.
LOL! J'ai repris la faute sans même m'en rendre compte - trop drôle celle-là, on mange de l'infidèle aux abords de la cathédrale!
Non, c'est l'idée de la galette de poisson que je trouvais étrange.
"... on mange de l'infidèle aux abords de la cathédrale!"
Mouah! Ah! Ah!
Effectivement, très drôle!
Ah! C'est sûre qu'une crêpe au poisson, ça sonne bizarre. Mais je voulais y aller pour le dépaysement historique. C'était "la galette du Terre neuvas"
Une petite ambiance de Gaspésie à l'autre bout du monde. Mais j'te jure, c'était succulent.
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