Et les grandes marées, c’est assez spectaculaire.
Malgré les brise-lames fait de platanes, ces arbres qui ressemblent à des érables malades avec des feuilles gigantesques, les vagues atteignent des sommets.
Elles passent même par-dessus la digue pour atterrir sur le trottoir, jusque dans la rue.
Bon, il y a en qui semblaient aimer ça, mais je préférais ne pas entretenir ma grippe et marcher de l’autre côté de la rue.
Car pour faire le chemin à partir du Palais du grand large et du quai Duguay-Trouin, où avait lieu le festival, jusqu’à mon auberge, le centre Patrick Varangot, je devais suivre la mer durant au moins une quinzaine de minutes, par la Chaussée du Sillon. Ils ont des rues parfois assez rigolotes en France, comme la rue du «pourquoi pas». J’ai aussi trouvé «l’avenue du Québec», Yé!
Je mange énormément de fruits et légumes et j’ai trouvé là-bas des figues fraîches énormes et succulentes. Par contre les pommes ne sont pas extras, ou alors j’étais malchanceuse. Mais, chose étrange, j’ai découvert une variété que je ne connaissais pas. Ce qu’il y a de bizarre là-dedans, c’est qu’elle se nomme justement «reinette grise du Canada». Je n’ai pas eu le courage d’en acheter car elle est d’une couleur gris-brunâtre très peu ragoûtante. J’ai peut-être manqué quelque chose.
3 commentaires:
j'aime les contours informes des coraux et/ou végétaux en bas de l'image
En tout cas ton voyage semble avoir été constructif tu nous rapportes de belles impressions de l'endroit.
Rats de ville
Oui, ce sont les brise-lames. Je crois que c'était des troncs de platane, mais je n'en suis pas certaine.
Oh oui Guy! C'est certain. Je chiâle toujours un peu... pas mal aussi des fois.
Mais la partie pénible est terminée là. Le reste de mon voyage n'était qu'émerveillement.
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