lundi 30 mars 2009
La présence du vide
En voici un qui, comme moi, a trouvé l’hiver pénible.
Mais, heureusement, il semblerait que ce soit fini (mais je ne voudrais pas parler trop vite).
L’homme étant un animal social, il m’arrive quelque fois de me faire déranger par des curieux un peu moins respectueux que les goélands… ou cet écureuil qui m’en veut sûrement de ne pas lui avoir donné l’arachide qui traînait sur la table.
Cette fois-ci j’ai accueilli le promeneur oisif d’un «Quessé tu veux?» tellement peu amène qu’il a battu retraite en bredouillant «Avez-vous l’heure?»
Bon, j’ajouterais, pour son bénéfice, qu’il voulait peut-être effectivement seulement me demander l’heure. Mais, avis à ceux qui pourraient s’y laisser prendre : faut pas me déranger quand je dessine parce que… ça me dérange.
Cette fois-ci, je voulais encore dessiner de l’eau et des reflets. Mais il est un peu tôt dans la saison. Les sentier ne sont pas tous agréablement praticables et il reste beaucoup de glace.
J’aime bien ce dessin, mais je ne suis pas fière de mon œil. J’aurais voulu capter chaque feuille morte, chaque brindille, chacune des petites écailles d’écorce… mais j’ai déclaré forfait. Et je n’ai suggéré l’eau que par l’absence.
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3 commentaires:
l'hiver a été long pour moi aussi et peut s'apparenter aux racine de l'arbre lolll.
il y a quelque chose d'imaginaire dans le dessin d'observation qu'on ne retrouve pas dans la photo, j'adore ça!
Guy...
Oui, c'est exactement ce que je voulais dire.
Ah!Mais le soleil s'en vient... si y peut juste s'arrêter de pleuvoir.
Arka...
Merci merci ;-)
J'y projette toujours un tit peu de moi-même.
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