vendredi 20 mars 2009

L’art de bien faire…



Est-ce que l’art de bien faire, c’est faire le bien? Où c’est faire quelque chose, mais de bien le faire, même si c’est mal? Et puis le bien, de toute façon, est-ce que ça peut être relatif?
Si ça me fait du bien de faire du mal, est-ce que ça me fait mal de faire du bien?

Et pis…

Si tout le monde sont mauvais autour de moi, si je fais bien, est-ce que pour eux ce sera mal … ou bien?
Et si quelqu’un est vraiment très malheureux, et que je lui fais du mal, est-ce qu’il sera forcément plus malheureux que quelqu’un qui était heureux au départ et à qui je ferais le même mal? Et le contraire? Et le corollaire? Et la projection orthogonale? Et la transformation en coordonnées six-dimensionnelles dans un espace de Calabi-Yau?

Après tout, on ne vaut guère mieux qu’un front d’onde quantique s’effondrant au travers des états probabilistes…

(Merci Orphu. –Olympos– Dan Simmons, p675)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Adeline de partager ces moments quantiques avec mes particules élémentaires.

Adeline Lamarre a dit…

Mon propre nuage de probabilité de présence te fait dire que tout le plaisir est pour lui.

Anonyme a dit…

Pour qui? Mais tout le plaisir est pour toi voyons!