L’histoire tissera nos cheveux dans les algues, bien avant le soir.
Quel est ce secret qui perle sur mes lèvres?
Son vert me retient au fond de l’eau.
Comme un noyé qui regarde vers le ciel,
Et voit des oiseaux de feu fondre vers lui.
Il est possible que nous n’ayons rien pour eux.
Qu’ils s’endorment le cœur froid.
L’ancre ne remontera jamais plus.
Réponds, est-il vrai que la mer s’éteint?
Dormons, pendant que l’heure dérive.
Modèle vivant en duo à l’espace Ars Longa, le 25 septembre.
2 commentaires:
Le poème et les dessins sont vraiment très beaux et s'appellent tellement l'un l'autre. Pour cette série de nues comme pour la précédente, j'avoue avoir un faible pour les simples tracés, sans ajout d'ombres, qui laissent tout deviner et sont très poétiques. Ça fait voyager l'esprit.
Justement je me demandais si c'était vraiment une bonne idée d'afficher aussi les une minutes. Je vais continuer dans ce cas, merci.
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