lundi 15 septembre 2008

Par les larmes de mon œil droit.

Celui qui ne peut plus s’ouvrir.
J'ai passé une nuit blanche à danser toute seule.


Mais sans musique.


Perdu dans les foins odorants d'un pays de lune rouge.
Zilia m'est revenue comme un chat perdu.


Même quand les tentes couleurs de sable se gonflent de vents secs,
Elle portera des anneaux d'argent autour de ses chevilles défendues.


Un marriage d'or et de jade au coeur de la savane.
Quand elle raconte son voyage,
J'imagine une saveur de caramel et de scotch.


Goûter par les yeux des feuilles trop vives.
Qui exhalent un poison de panthère aux yeux bleus.


Pour retrouver une odeur perdue de brioche à la noix de coco.
Danse, par la flamme qui chante.
Celle qui ne m'oubliera plus.


Zilia la douce, noyade étrangère dans les eaux d'un seul nom.
Tu ne seras plus la seule à tanguer doucement.
Par les écumes d'un orage tropical.


Modèle vivant à L'AIIQ le 9 septembre 2008.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est mieux de pleurer à deux, plus rassurant sans doute.

Adeline Lamarre a dit…

Mais non Guy, c'est parce que j'ai une infection à l'oeil droit. Il pleur, il pique, il fait mal, ça fait deux nuit que je n'en ferme pas l'oeil...
Mais heureusement, je fais du strabisme, alors j'utilise l'oeil gauche (qui est d'ailleurs mon bon oeil même si je suis droitière)...

Anonyme a dit…

Je déconnais. Je me demandais ce que tu allais répondre.

Oeil droit -> ;-)

Adeline Lamarre a dit…

Sans rancune,
Tu m'as juste donné une occasion de me plaindre et de chiâler un ti-peu ;-) (voui! Hi! Hi!)

Anonyme a dit…

Avec moi tu peux te plaindre quand tu veux.