La beauté du geste confondue dans un amalgame de présence.
J'ai longtemps cherché la fleur à coeur d'humaine.
Dans la forêts aux vierges profanes, j'ai trouvé un sanctuaire inviolé.
Une statue de l'aube recouverte de lierre.
Dont le marbre étreint quelques felures obscènes.
Dans ses bras, je jetterai mon offrande de vie.
Immobile, les restes d'une étreinte.
Et recouvertes par des fientes d'oiseaux lunaires.
Quand la valse des lumières profondes touche l'eau.
Ce qui sort de moi pour rêver rejoint l'inquiétude.
Mais j'y retrouve le délire.
La vague contrefaite d'un temps lourd.
Et la statue regarde par mes yeux.
Merci à Marlyn Carier qui a posé pour nous au modèle vivant de L'AIIQ le 2 septembre.
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3 commentaires:
La première fait un peu penser aux 'Demoiselles d'Avignon'.
"Ce qui sort de moi pour rêver rejoint l'inquiétude": Wow!
"La vague contrefaite d'un temps lourd": En référence à la météo?
Tandis que le corps de dos en vert rappelle l'angoisse de 'Le cri' de Munch.
J'aime bien faire un peu de poésie, mais je ne me faisais pas d'illusion sur l'intérêt que ça peut représenter.
Merci, tu me donne confiance.
En fait j'espère quasiment que les gens ne lisent pas trop et passent plus de temps à regarder les dessins.
Le premier dessin, ce sont des poses de 1 minutes. Ça fait longtemps que je fais du dessin de modèle vivant. On finit toujours par se lasser de faire des tonnes d'esquisses qu'ont jette à la poubelle pour éviter de se faire ensevelir sous leur nombre. Alors j'essais de m'arranger pour que ce soit beau (ou disons esthétique) en tant que tel. ;-)
Et j'essaie des nouvelles techniques. C'était ma première fois à l'aquarelle.
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